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En 1989, Dream Theater n’était qu’un petit quatuor New Yorkais qui ne devait pas se douter que dix huit ans plus tard, il serait une figure incontournable du Metal moderne. Ce groupe dont je vais vous rappeler la composition avec Kevin Moore au clavier, John Petrucci à la guitare, John Myung à la basse et Mike Portnoy à a batterie n’avait d’autres objectifs que l’enregistrement de son premier effort When Dream And Day Unite. Pour se faire, il leur fallait un chanteur qui sera vite trouvé en la personne de Charlie Dominici.
Alors quid de When Dream And Day Unitee ?
Autant le dire de suite, Dream Theater ne révolutionne rien mais alors rien du tout avec cette sortie. Le groupe manquant encore beaucoup de personnalité, on a le droit à une sorte de Rush-like en peut être un peu plus branlette de manche, pendant quarante cinq minutes. Ce qui, admettons le, est tout sauf désagréable. D’autant plus, cela prouve que le noyau dur de Dream Theater est déjà à son meilleur au niveau de la maîtrise des instruments. Il se doit aussi d’être noter un certains sens de la mélodie car quelques riffs vous restent coller en tête (Fortune In Lies et Yste Jam, qui est d’ailleurs pour l’anecdote l’anagramme de Majesty : le premier nom du groupe) mais rien de réellement frappant bien que l’on sente que la fougue des albums qui suivront est déjà présente et on reconnaît sur quelques passages, des éléments que l’on retrouvera plus tard dans leur réalisation.
Néanmoins, le plus gros défaut de l’album, c’est le chant. Comme ça l’a toujours été me diront les mauvaises langues. Je répondrai que même si James Labrie n’est, en effet, pas exempt de tout reproche, il fait partie de l’identité du groupe et lui donne une partie de son originalité. Je ne suis pas un puriste pour autant, c’est simplement que le chant de Charlie Dominici manque clairement d’identité et est bien trop commun pour mettre la musique de Dream Theater en relief. De plus, il semble limité car il n’est pas très varié et on l’imaginerait mal en train de chanter Another Day ou une autre ballade de la discographie des Américains. En effet, sa voix ne lui permet pas de faire passer des émotions propres à Dream Theater.
Au final, il ne faut pas laisser When Dream And Day Unite prendre trop la poussière sur son placard tout simplement parce que James Labrie n’y est pas présent comme j’ai pu le faire car même si le chant est le gros point noir, on prend beaucoup de plaisir à écouter ces quatre jeunes gaillards jouer.
1. A Fortune In Lies (5:13)
2. Status Seeker (4:18)
3. Ytse Jam (5:46)
4. The Killing Hand (8:42)
5. Light Fuse And Get Away (7:24)
6. Afterlife (5:27)
7. The Ones Who Help To Set The Sun (8:05)
8. Only A Matter Of Time (6:36)