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On le sentait venir gros comme une maison ce nouvel album…
Au départ tout part d’un coup de pouce, à savoir Brutal Truth qui se reforme le temps de participer à un compil pour venir en aide aux légendaires Eyehategod se retrouvant sans matos après le passage de l’ouragan Katrina, puis petit à petit des lives, s’en suit une participation à la compil « This Comp Kill Fascists » et l’inéluctable arrive enfin entre nos mains, il porte le nom de « Evolution Through Revolution ». Car oui même si cet album intervient après un silence de 12 ans on peut affirmer sans aucun conteste que le groupe de New York n’a rien perdu de sa hargne et de sa folie qui en à fait durant les années 90 l’un des pillers du style, et c’est encore plus que vrai avec ce brûlot.
Brutal Truth depuis le début s’impose comme l’un des fers de lance de cette mouvance consistant à défendre son point de vue non pas par de longs et interminables meetings ou autre débat à la con, non ici c’est direct une tatane dans ta gueule et si t’es pas content ils te finissent à coup de pelle. Et cet album semble être de part sa diversité (tantôt blast, tantôt breaks bien lourd et bien sentis, tantôt les deux) et sa brutalité comme l’un des meilleurs remèdes actuels contre la sinistrose et le découragement. Car oui, si des groupes comme Carcass et consorts semblent avoir été motivés en grandes parties par des $$$ pour leur reformation, ce n’est en aucun cas le cas de Brutal Truth et à la limite tant mieux puisqu’ils nous signent là l’un des meilleurs come-backs de l’année. Outre des compos qui ferait passer Chuck Norris sous acide pour un agneau, il y’a aussi la production de Jason PC (Blood Duster) qui donne à cet album un son encore plus dévastateur. Rich Hoak à défini cet album comme un « mélange entre la sale brutalité punk de Extremes Conditions... mélangé au son grind psyché de Sounds… avec la prod ultra technique de Need To … ». Si son point de vue sur la prod reste encore à débattre, on n’aurait pas pu définir de meilleure façon cet album. Outre Le jeu de folie de cher Rich l’autre gros point fort de cet album c’est le chant de ce diable de Kevin Sharp, à mi chemin entre l’hystérie la plus totale, la rage la plus forte et la puissance la plus grande. Nul doute que les prochaines prestations du groupe risquent à l’image de cet album d’en retourner plus d’un.
Donc oui, un énième retour de plus dans la scène mais si tous les anciens groupes qui souhaitent se reformer dans un futur proche le font avec autant de classe, de panache et d’intelligence alors là je dis oui à tout… Même à une reformation de Hoobastank s’il le faut.
1. Sugardaddy
2. Turmoil
3. Daydreamer
4. On The Hunt
5. Fist In Mouth
6. Get A Therapist Spare The World
7. War is Good
8. Evolution Through Revolution
9. Powder Burn
10. Attack Dog
11. Branded
12. Detatched
13. Global Good Guy
14. Humpty Finance
15. Semi-Automatic Carnation
16. Itch
17. Afterworld
18. Lifer
19. Bob Dylan Wrote Propaganda Songs
20. Grind Fidelity