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vendredi 13 février 2015

Hellfest 2009 - Dimanche (jour 3)

Open air - Clisson

U-Zine

U-zine.org, webzine musical metal actif entre 2004 et 2015. Fermé en 2015 suite à sa fusion avec 2Guys1TV, ses articles (chroniques, live-report, interview, dossiers, ...) sont désormais disponibles directement sur Horns Up via ce compte !

DIMANCHE 21 JUIN

Liste des groupes commentés :
Black Stone Cherry - Hacride - Adagio - Whitechapel - ADX - Aborted - Satan Jokers - Despised Icon - Keep Of Kalessin - Holy Hell - Wolves In The Throne Room - Pain Of Salvation - Kataklysm - Dragonforce - Destruction - Epica - Orange Goblin - Stratovarius - Napalm Death - Queensryche - The Black Dahlia Murder - Mastodon - Cathedral - Europe - Suicidal Tendencies - Moonspell - Dream Theater - Electric Wizard - Hatebreed - Amon Amarth - Brutal Truth - Manowar
 

BLACK STONE CHERRY

Shawn : C'était un des groupes découvert l'an dernier, j'attendais de voir sur scène ce que le groupe pouvais produire ! C'est avec grand bonheur que j'ai pu constater que ce groupe encore tout jeune a de l'énergie à revendre. C'est un show énergique à souhait que nous délivre le groupe. Les guitaristes/bassiste sautent partout. Le groupe nous délivrera "Voodoo Child", reprise de Jimmy Hendrix que l'on ne présente plus, avec une intro où le batteur tapera sur la basse avec ses baguettes, debout sur sa batterie !! Petit groupe deviendra-t-il grand ?

HACRIDE

Orion : Avec leur set de trois chansons pour trente minutes, je n'ai jamais réussi à rentrer dans la musique des poitevins qui me semblent pourtant me convenir sur album. Le son n'a pas aidé couvrant la voix claire de Ben et qui a empêché de prendre conscience réellement de la richesse sur album d'Hacride.

Aghahowa : +-
Moins accrocheurs qu’au Chaulnes Metal Fest 2008, mais toujours pas mal, Hacride a bien joué. Je me suis un peu ennuyé, même si le groupe dégage une belle sérénité sur scène.

m.Kekchoz : Quel régal de revoir Hacride sur scène et de se (re)prendre To Walk Among Them dans la face ! Encore une fois Hacride a su retranscrire son univers musical à la perfection, et je me régale à chaque fois ! Mais sinon, 3 morceaux, ça passe vraiment vite !

ADAGIO

Aghahowa : +
Même impression qu’au Chaulnes Metal Fest 2009 : c’est un bon groupe, avec d’excellents musiciens. Leur chanteur est assez démonstratif et a un bon jeu de scène. Le groupe respire la qualité. Reste que j’aimerais bien des compos plus originales.

WHITECHAPEL

m.Kekchoz : Whitechapel finira de réveiller les derniers endormis. Loin des clichés deathcore habituels, ces gaillards là envoient du lourd ! C'est basique mais ça fait du bien par ou ça passe ! Par contre je me demande toujours à quoi sert ce troisième guitariste...

ADX

Aghahowa : +-

Là où au Paris Metal Fest, ils m’avaient mis une claque, au Hellfest, ils ne m’ont fait ni chaud ni froid, et je ne sais pas pourquoi !
ADX pratique du bon speed thrash, le public était au rendez-vous, avec même pas mal de fans du groupe. C’est peut-être la taille de l’évènement qui m’a déplu. J’aurai l’occasion de revoir le groupe au Raismes Fest, festival plus petit que celui de Clisson.

Shawn : ADX, c'était mon coup de cœur de fin 2008. Une réformation d'un groupe culte que j'avais eu l'occasion de voir en salle à Limoges avec Ultra Vomit. Le groupe m'avait tellement marqué que c'est avec impatience que j'attendais de les revoir sur scène. Il faut croire que le groupe est plus à l'aise avec l'ambiance intimiste des petites salles que dans un festival Open Air. Le son est tout simplement horrible et le groupe, malgré le sourire et leur éternelle joie de jouer, ce problème persistera. Beaucoup de vieux fans dans la foule, mais j'ai été profondément déçu de leur prestation qui était pourtant de grande qualité en salle. LA déception du Hellfest.

ABORTED

Caacrinolas : Aborted de bon matin ça fait toujours plaisir, surtout après une nuit difficile. A l’inverse de Vader voici un groupe qui scéniquement ne m’ennuie pas le moins du monde alors qu’il s’agissait là peut être bien de la 10ème fois qu’il m’était donné de voir le groupe en live, les morceaux du dernier album qui m’ennuient sur album passent en live comme une lettre à la poste et Sven reste encore et toujours l’un des mecs qui arrivent le plus facilement à se foutre un public dans le poche.

SATAN JOKERS

Pec : J'avoue à l'annonce de l'affiche du Hellfest que je voulais voir ce groupe mené par Renaud "starmania" Hantson, je connaissais le groupe de nom et de réputation pour être un des plus ancien groupes de heavy metal français. Belle surprise également, même si la voix claire de Hantson n'est pas dans mes préférences musicales, ils ont offert un set énergique, des très bon musiciens, un bel hommage aussi au membre du groupe disparu, un set qui passa à une rapidité folle et qui me fit bien plaisir et qui apporta aussi l'adhésion du public de la main stage, et à noter l'émotion du groupe et de Renaud Hantson d'être sur cette mainstage au Hellfest!

Aghahowa : +-
Des musiciens bien en place, très professionnels, mais ce n’est pas du tout mon style. Je suis parti au bout de quelques morceaux.

DESPISED ICON

m.Kekchoz : Et encore du deathcore sous la Terrorizer en ce Dimanche, mais pas n'importe qui ! Despised Icon, ou comment mêler la bonne humeur et les mosh-part lourdasses qui tâchent. Ca gruike un peu, ça blast aussi, et ça fait du bien aux mirettes !

KEEP OF KALESSIN

Orion : On m'a toujours dit qu'il fallait éviter de voir Keep Of Kalessin en live tant le son a l'habitude d'être très brouillon mais ce dimanche après midi, je peux vous dire que le son était correct (suffisamment pour bien reconnaître et apprécier les morceaux) et que le groupe envoyait sévère avec des titres des deux derniers albums. Eibon est d'ailleurs aussi bon chanteur en live que sur album.

Aghahowa : +
Le groupe joue toujours le jeu de la musique épique, et ça marche bien, d’autant que le son était de bonne qualité pour une fois (pour le groupe). De quoi apprécier les lignes de guitares, plus qu’intéressantes du groupe. Je n’aime pas cette propension de Keep Of Kalessin a être linéaire rythmiquement dans les parties rapides, et ce n’est pas la prestation clissonnaises qui m’a fait changer d’avis.

m.Kekchoz : On m'a toujours dit beaucoup de mal de Keep of Kalessin en live, alors ce Hellfest était-il un coup de chance, ou ce sont les metalleux qui sont trop aigris ? Non vraiment cette prestation était tout à fait correcte et j'ai pris un réel plaisir à écouter Keep of Kalessin, même si le solo derrière la tête, c'est vraiment pas black metal.

Hraesvelg : Je n'assiste plus aux prestations du groupe que pour son batteur dont j'apprécie particulièrement le jeu mais là trop c'est trop : tout est mou, pas grand chose ne se passe entre le groupe et le public qui écoute poliment plutôt qu'il n'entre en transe, à tel point qu'Obsidian Claw ne cesse de jeter des regards inquiets vers ses comparses. Le groupe a beau se démener et invectiver la foule, le courant ne passe pas et est définitivement coupé à l'annonce que "du merchandising est en vente à l'extrême market". A oublier !

HOLY HELL

Pec : Pas vu le set en entier, du power metal symphonique pas très original, mais la chanteuse en plus d'être fort charmante à quand même une très belle voix, agréable mais pas ma musique de prédilection, en tout cas les amateurs ont eu l'air d'apprécier ce groupe américain à sa juste valeur.

WOLVES IN THE THRONE ROOM

m.Kekchoz : J'avais hâte et j'avais peur, la musique de Wolves in The Throne Room allait-elle réussir à enivrer la Terrorizer Tent comme elle m'enivre chez moi ? La réponse est OUI, un grand OUI ! Des musiciens habités par leur musique, et un public complètement sous le charme de leur black metal atmosphérique. Sublime.

Hraesvelg : le petit dernier faisant preuve d'une énergie sombre assez surprenante et ayant apprécié leur dvd live de 2008 (au Dowload) j'étais plus qu'impatient de pouvoir enfin ressentir live les émotions véhiculées par le combo. Le groupe a délivré un set épuré et radical : lights minimalistes, pas de voix féminines, que des titres joués agressif, aucune communication parasitaire entre les morceaux, batteur à fond dedans, son au top, foule recueillie ... petit moment d'éternité hors du temps. Le groupe s'en vas comme il est venu, sans un mot, un petit signe au public est puis c'est tout. On en demande pas plus.

Aghahowa : +
Une ambiance très particulière, où on a l’impression que tout est réduit au minimum, y compris nos sens. Wolves In The Throne Room a livré un bon concert, dans une obscurité quasi permanente (merci pour les photos).

PAIN OF SALVATION

Orion : Revoilà l'un de mes groupes chouchous avec ses deux nouveaux membres dont le batteur français Leo Margarit (ex Zubrowska) qui a mon grand regret ne parlera pas au public du set alors qu'il avait un micro à proximité. Pain Of Salvation fait toujours dans l'humour avec en back drop un jean et un t shirt d'Elvis et quelques speechs de Daniel (c'est de pire en pire les coupes de cheveux) toujours aussi drôle, s'excusant auprès de fans qui avaient prévu les perruques et les costumes à paillettes de ne pas jouer « Disco Queen ». Coté musique, le groupe sans nous surprendre délivrera un set intense et de haute volée qui semble bien montrer que le groupe après ses soucis de line up est de nouveau sur de bonnes bases. Contrairement à son set en 2007, le groupe a moins axé sa prestation sur Scarsick avec seulement « America » de jouer et bizarrement l'axera pas mal sur One Hour By The Concrete Lake avec « Inside » et la version longue de « Handful Of Nothing » (Merveilleuse au passage).
Vous vous en doutez mais ce concert fait parti de mon top 5 concerts du festival.

Setlist :
Used
America
Diffidentia (coupé par le break de Nightmist)
Spirit Of The Land
Inside
Ashes
Handful Of Nothing

KATAKLYSM

Michaël : Kataklysm c'est le death metal qui rend joyeux. Le long trajet d'avion n'a pas entamé la bonne humeur de nos cousins québécois venus exprès d'Outre atlantique pour le Hellfest. Une entrée en matière sur "Where the ennemy sleeps" et la Rock hard fait craquer ses cervicales à l'unisson. Après les grands classiques "Serenity in Fire", "As i slither" ou bien encore "In shadows and dust", Maurizio aura réussi son pari de faire dire "Tabernac!" a 2000 français, le tout avec le sourire, comme à l'accoutumé. Bref, un bon show bien trop court et malheureusement dans l'après midi...

Aghahowa : ++
Comme d’habitude, les québécois ont bien joué. Le groupe est toujours aussi efficace en live, avec ses parties à mosh très nombreuses sur ses dernières compos. Maurizio fut bien en forme, motivant bien la foule. Reste que musicalement, j’atteins vite mes limites avec Kataklysm

Setlist :
Where the enemy sleeps
As I Slither
Crippled and broken
Like angels weeping
Prevail
The Chains of Power
In shadows and dust
Serenity in Fire.

DRAGONFORCE

Orion : Je vois encore les gens se moquer de ce groupe supersonique avant le festival et pourtant ce sont ces même gens qui sont ressortis du concert avec une belle mandale en pleine face, s'apercevant que le groupe ne se prend pas au sérieux et fait du très bon second degré. Il n'y a qu'à voir les tenues de chacun, la chorégraphie des sauts de Sam et Herman, les mimiques, les sourires et surtout la setlist dans laquelle, le groupe n'a pas oublié ma petite préférée « Fury Of The Storm » à tomber par terre. Malgré un cagnard d'enfer, on n'a pas vu le temps passer.

Hraesvelg : WoW ! c'est ce qui s'appelle un show. Que les démonstrations techniques laissent de marbre, ou pas, force est de reconnaître qu'en live le groupe se lâche vraiment à fond et assure le spectacle. Outre la tenue, comment dire, rocambolesque du claviériste il n'est pas un instant sans qu'il ne se passe quelque chose sur scène. Le son est bon et rend justice à la performance des musiciens qui donnent une dimension de grand n'importe quoi à des titres qui ne semblent pourtant pas si évident à reproduire ne serais-ce que dans des conditions normales. Un show très agréable à suivre, entre grosse poilade et bouche bée. Chapeau bas Messieurs !

m.Kekchoz : Oh putain, je m'attendais à rire, mais là DragonForce a battu des records ! C'est ça DragonForce, en foutre partout même au delà que ça déborde, la surenchère à son paroxysme, le groupe débile ! Que vous regardez à gauche ou à droite, il y a toujours moyen de se marrer. Ca saute partout et ça a une patate d'enfer, non vraiment y'a pas à chier, DragonForce live, ça tue !

Shawn : C'est plus par curiosité qu'autre chose que je suis venu voir Dragonforce, sous une chaleur quasi-intenable. Il faut avouer que quoi qu'on en dise, le groupe a la pêche et envoie sérieusement en live. Certes il y a incontestablement des passages "branlette de manche", mais il faut avouer que les musiciens connaissent parfaitement leurs instruments et savent s'en servir avec une aisance déconcertante. A voir au moins une fois en live !

Aghahowa : ++
Très bon son, une précision accrue pour les guitaristes, un jeu de scène un peu moins fou et plus maîtrisé. Dragonforce m’a semblé être un groupe plus mûr que la 1ère fois où je les avais vus. Ils ont l’art de faire pétiller le public avec un tas d’actions inédites et joyeuses. Car c’est bien là le mot : Dragonforce pratique du « Happy metal ». Alors, que ça plaise ou pas, les anglais ne laissent pas indifférent. Pour ma part, j’ai aimé leur prestation, mais je me dis que Dragonforce se savoure une fois de temps en temps.

Pec : La très bonne surprise du Hellfest, connaissant quelques morceaux comme tout le monde et le succès foudroyant du groupe, je ne m'attendais pas à voir un groupe à la fois doué et déjanté. Chaque membre semble aussi fou fou que son voisin, ça saute dans tous les sens, ça fait des sauts de cabri, le claviériste en jaune fluo se contorsionne, les guitaristes traversent la scène de long en large et en travers, et au final offrent au public un putain de set de power metal technique rapide et jouissif! Une tarte inattendue et salvatrice, vivement le Metal camp que je les revois!

DESTRUCTION

Aghahowa : +
Je m’attendais à un concert énorme, mais ce ne fut pas le cas. J’ai aimé la setlist, l’ambiance dans le public, à la fête (bonjour la poussière), mais il manquait ce je ne sais quoi qui fait que la prestation des allemands m’est apparue un peu fade : son bien approximatif, pas assez de complicité entre Schmier (basse) et Mike Sifringer (guitare). Bref, on a passé un bon moment, mais j’ai préféré voir un Kreator ou un Sodom par le passé. On espère toujours avoir une affiche de thrash teuton digne de ce nom en France.

Pec : J'avais croisé le chanteur de Destruction enfilant une bouteille de rosé avant le concert, ça ne l'a pas empêché lui et son groupe d'offrir un putain de set efficace de Thrash des familles à la sauce teutonne. Set trop court j'en aurai bien repris un peu plus pour la route, malgré la chaleur et la fatigue.

Hraesvelg : Venu au HellFest quasiment pour eux (et aussi pour TaakeWITTR et Amon Amarth quand même) je ne suis pas sur d'être très objectif mais j'ai pris un énorme pied en les voyant. Ce plaisir d'être là semblait partagé tant le frêle guitariste s'est donné, toujours souriant. Le vilain frontman n'a eu de cesse de réclamer du pit, qui n'en demandait pas tant, qu’il entre en fusion. Alors que je n'y croyais pas "Total Disaster" fût interprété en dernier titre, finissant de m'achever. KVLT !

EPICA

Hraesvelg : A peine écouté. Trés fan en 2007 (et avant), le live sorti récemment ("Classical conspiracy") m'avait bien refroidi relativement aux performance de la miss qui s'orientait plus vers un chant pop que classique. Si au HellFest un petit regain de puissance vocale se faisait entendre, rien de bien fameux au final. Je m'en retourne visionner le "We Will Take You With Us".

Pec : Vu de loin, ça avait l'air bien mou, moins bonne prestation semble t il que lors de sa dernière visite au Hellfest.

Michaël : Après avoir assisté à un bon show d’Epica au Hellfest en 2007, j’avais beaucoup d’attente concernant ce groupe. Avec quelques problèmes techniques, un son très moyen et un groupe avec bien peu d’énergie, le show des néerlandais sous le soleil clissonnais a tourné à l’ennui pour tous les non aficionados ou ceux n’étant pas tombés sous le charme de la toujours aussi radieuse Simone.
Pour faire court, malgré une setlist convenable, le groupe a donné un spectacle assez médiocre qui n’aura pas tellement convaincu.

Setlist :
Obsessive
Devotion
Sensorium
Cry For The Moon
Chasing The Dragon
Sancta Terra
Consign To Oblivion
 

ORANGE GOBLIN

Aghahowa : +
J’y allais par curiosité et sans a priori, et je ne fus pas déçu. Orange Goblin a bien joué dans la tente. Il va falloir que je me penche sur leur discographie de plus près.
 

STRATOVARIUS

Pec : S'il est bien un groupe que je ne pensais pas voir sur scène au Hellfest c'est bien Stratovarius, le côté super mélodique de leur metal symphonique n'est vraiment pas ma tasse de thé en album, et si je n'avais pas rencontré une amie contre la barrière, j'aurai sûrement loupé un excellent set. Car pensant ne voir qu'une ou deux chansons, encore une fois j'ai été embarqué dans l'univers musical des finlandais, avec en plus un public en osmose, pour au final un groupe qui m'a fait changer d'avis sur leur style et sur leur musique, il fallait le faire, et ils m'ont convaincus. Une pure performance scénique, des musiciens de talent, un chanteur doué et une excellente humeur sur scène ont fait du set de Stratovarius un vrai moment musical des plus agréables.

NAPALM DEATH

Aghahowa : ++++
Une boucherie sans nom ! Napalm Death a tout détruit au Hellfest, y compris les hommes de la sécurité, qui étaient débordés face à tant de slammeurs à la minute. Comme d’habitude, Napalm Death a livré une prestation très énergique, et qu’on se le dise, sans pains de Herrera à la batterie (tout le monde dit qu’il est mauvais, j’aimerais bien les voir à sa place). L’intervention en guest de Lee Dorian (Cathedral) pendant leur show a apporté un vrai plus à leur set. Un excellent souvenir ce concert !

Caacrinolas : Là aussi même rengaine qu’Aborted, les vétérans du Grind auront encore une fois tout explosé sur leur passage, alors oui la set-list commence à être la même, oui le père Barney en fait peut être un peu trop niveau discours et autre conneries mais putain j’aimerais avoir la même énergie qu’eux au même âge. Encore un excellent concert.
A noter le moment de pure magie où Lee Dorian le tout premier chanteur du groupe est venu interpréter « Deceiver » avec le groupe, c’était juste énorme

m.Kekchoz : La star de Napalm Death au Hellfest cette année, c'était sans aucun doute le public, un vrai torrent de slammeurs et une sécurité débordée, c'est aussi ça Napalm Death. Pour le reste, c'est vraiment comme d'hab, une belle boucherie, une calvitie toujours plus incroyable et un Barney toujours hyperactif. On ne s'en lasse donc jamais ?

QUEENSRYCHE

Aghahowa : ---

Mauvais, mou, sans inspiration. J’ai connu ce groupe plus à son avantage sur l’album Operation Mindcrime. Là, c’est devenu une parodie du metal progressif. Bref, je n’ai pas tenu jusqu’à la fin de leur show. A oublier.

Orion : Groupe culte de la scène Progressive depuis son album Operation Mindcrime, leur prestation ressembla en tout point à un fiasco. Groupe démotivé et statique (excepté le jeune guitariste qui bougeait pour tout le groupe), un chanteur ayant un peu de mal, une setlist décevante et molle.
 

THE BLACK DAHLIA MURDER

Michaël : C’est sous la petite Terrorizer tent qu’en ce dimanche après midi ce sont produits les fous de Black Dahlia Murder. Après avoir récemment regardé leur DVD je dois dire que j’attendais le groupe avec impatience. Les natifs du Michigan rentre directement en scène avec "Statutory Ape", certainement la meilleure du quintet. Le remplacement récent du guitariste soliste Kempainen par Wright (ancien d’Arsis) n’a fait perdre au groupe ni son intensité ni sa créativité. Toujours avec autant de punch, Trevor aura fait « mosher » la foule présente autour de grands classiques comme « What a horrible night to have a curse », ou bien encore « Elder Misanthropy » et « Death mask divine ». Le public français aura même eu le droit à une chanson de leur futur opus à paraître intitulée « Necropolis » (Si mon anglais "growlé" est bon).
Un groupe toujours aussi efficace dans des petites salles, toujours aussi fun et toujours aussi bon malgré un son parfois brouillon. Un régal en ce dimanche bien que l'on regrette l'heure de passage, dans le "ventre mou" de l'après midi.

Set list :
Statutory Ape
Everything Went Black
Elder Misanthropy
I Worship Only What You Bleed
Necropolis
Contagion
A Vulgar Picture
Miasma
What a Horrible Night to Have a Curse
I'm Charming
Deathmask Divine
Funeral Thirst.

MASTODON

m.Kekchoz : Ayant entrevu rapidement Mastodon en 2007, ça m'avait pas l'air fameux, mais j'ai bien fait de leur redonner une chance. Même s'il manque le « petit quelque chose qui fait que », Mastodon a assuré ! Quel plaisir d'entendre des morceaux de Crack The Skye sur scène !

CATHEDRAL

Orion : La bande de Lee Dorrian se fait rare en France et, c'est donc pour cette raison que j'ai fait l'impasse sur Mastodon pour les voir et je ne vais pas le regretter tant le groupe était en forme. Pourtant composé que d'un seul guitariste, le groupe a délivré un set énergique et puissant. Les rythmiques mettent nos nuques à dure épreuve. Et puis ce final sur « Hopkins » avec Lee Dorrian pendu à son micro fut dantesque.

Aghahowa : ++++
Je m’attendais à quelque chose de spécial, et ce fut au-delà de mes espérances. Cathedral, un peu à la manière de Candlemass l’année dernière, a martelé nos têtes d’une manière impressionnante en mid ou down tempo. Le groupe a livré un très bon concert, qui ne m’a pas fait regretter de ne pas être allé voir Mastodon.

EUROPE

Pec : Observation du haut des tribunes Monster, du à la fatigue et au côté ironique de voir ce groupe au Hellfest, quelques chansons sympa, et LE MOMENT de déconnade et de pétage de plomb ultime, le tube THE FINAL COUNTDOWN. C'est bien simple jamais vu autant de personnes en fest faire n'importe quoi sur cette chanson en reprenant le tatata tatatata. Des cabrioles, des strip, des mosh pits (si si) des warriors qui au lieu d'implorer Odin scandaient "it's the final countdown", des chenilles, des gigues, des pogos, des fous rires, et même ceux qui n'aiment pas se mirent par autodérision à participer au truc et à chanter le refrain, moi y compris! Bref le moment le plus surréaliste du festival et de loin. Putain je pourrai dire, j'ai vu Europe chanter "The Final Countdown"!

Orion : Alors personne n'en voulait sur l'affiche, ce que je n'ai jamais compris car personne ne connaissait ce groupe dont les riffs sonnent bien plus Heavy que Hard Rock. A part les plus âgés et moi, tout le monde semblait se faire chier devant la prestation pourtant convaincante et ce même sur les titres de l'album The Final Countdown : « Rock The Night » et « Cherokee » qui sont pourtant de sacrés morceaux. J'étais vraiment étonné que ça ne bouge pas plus. Mais enfin, sur le dernier titre, « The Final Countdown », c'est devenu n'importe quoi avec tout le fest qui s'est mis à chanter et à sauter pour ce qui fut le moment fédérateur du festival. Je pense que Joey Tempest et sa bande ont gagné pas mal de fans ce soir.

Aghahowa : ++++
La révélation du festival ! Tout le monde connaît « The Final Countdown », et ça s’arrêtait là… Sauf que le groupe nous a sorti un show des plus convaincants, avec d’autres morceaux hard rock accrocheurs. J’ai bien aimé le guitariste ainsi que le claviériste, tous deux bien démonstratifs. « The Final Coundown » fut une cerise sur le gateau, avec un public en transe, pogottant comme jamais. Et puis, tous ces drapeaux des différents pays, agités pendant le passage d’Europe, c’était un beau symbole. Le groupe scandinave n’a pas déçu. Il a même bluffé tout le monde je crois, moi le premier.

SUICIDAL TENDENCIES

Shawn : Il y a parfois des groupes que l'on connaît forcément de nom, dont on a entendu quelques chansons mais qui ne nous pas séduit plus que ça. Et quand on voit en live ces groupes, on en prend parfois plein la vue !! Suicidal Tendencies en fait partie. La plus grosse surprise aura été l'aisance incroyable du batteur, faisant voler ses baguettes en plein solo !! Le final avec le public sur scène aura été un des plus gros souvenirs du Hellfest !! "Pledge Your Allegiance" fut magnifique, l'un des meilleur moment du live !! S-T gagne des points !

Aghahowa : ++++
Zut, mes piles d’appareil photo qui lâchent au mauvais moment. Ce qui m’a valu un passage à vide dans leur concert. Passé cette déception, je me suis posé dans la fosse et j’ai vraiment apprécié la prestation de Suicidal Tendencies. Le public a vraiment adoré leur show, allant jusqu’à envahir la scène à la fin. Un autre grand moment du festival. S.T. !!
Vivement leur retour en France après leur prochain album.

Pec : Un autre gros kiff de ce fest, sûrement aussi car c'était la première fois que je les voyais sur scène, la bande à Mike Muir a offert un pur set efficace, bandana et nuage de poussière en prime, il faut l'avouer c'est toujours aussi bon d'entendre les hits de ce groupe. Il finirent leur set en demandant au public " we need some help" la barrière enjambée par des dizaines de fou furieux, la sécu dépassé et ne comprenant pas, et finalement je me décidai avec mon mètre soixante neuf de grimper et de finir le set des Suicidal Tendencies en hurlant sur la main stage avec tous les fous furieux S T S T... Un pied total et impressionnant que de voir cette foule du hellfest du haut de la scène, de partir en pogo derrière la batterie, et de voir les membres de ce putain de groupe à quelques centimètres! Merci à eux.

MOONSPELL

Orion : N'ayant jamais vu les Portugais, j'attendais beaucoup du set même si je n'en ai vu que la moitié pour me préparer pour Dream Theater. Mais cette première moitié, presque entièrement constituée de titres des deux derniers très bons albums, était très réussi avec Fernando chantant très bien et des riffs à la fois touchant et brise nuque. A revoir au plus vite.

DREAM THEATER

Michaël : Bien que le show soit toujours aussi carré, le spectacle offert par cette dream team du métal a été bien moins bon qu'en 2007. Un manque de punch et une set-list certainement moins propice au déchaînement des foules bien que "Rite of passage" du nouvel album soit un régal en live. Un rendu mitigé donc qui nous laisse un petit goût d'inachevé... vivement octobre !

Hraesvelg : Kit batterie ridiculement énorme, mais musique incroyablement dense, complexe sans être ennuyeuse et surtout bien plus metal que ce que j'aurais pensé. La musique est si bonne qu'elle se suffit à elle même, du coup le chant est presque en trop. De plus autant le chanteur d’Entombed surprends, là idem mais à l’inverse : un grand gaillard avec une voix de fillette. Hélas l'appel des premiers rangs pour Amon Amarth a coupé court à cette fabuleuse découverte.

Orion : voilà le show du festival. Je n'étais pourtant pas très chaud au vu de la setlist du Download mais alors là, le groupe a sorti les bouchées triples pour satisfaire les festivaliers. La setlist était remplie de surprises à commencer par un démarrage sur « In The Presence Of Enemies Part 1 » incroyable avant d'enchaîner sur la géniale et encore plus inattendues « Beyond This Life ». Je me sentais comme un gosse juste devant un John Petrucci toujours très en forme. Malheureusement, il ne peut pas y avoir que des bonnes choses dans la vie et ce fut le moment pour le groupe de jouer un nouveau « A Rite Of Passage » qui fut le gros point noir du set. Mais c'est pour mieux nous surprendre car le groupe va oser nous sortir l'enchaînement terrible de Awake, « Erotomania » (sur laquelle Portnoy s'amusera à jouer que d'une seule main tout en lançant l'autre baguette à des membres de son staff qui la lui renvoyait) et « Voices ». Le set se terminera sur « Metropolis Part 1 » rallongé d'au moins cinq minutes avec un duel Rudess (avec son clavier portable) Petrucci totalement dispensable qui enlèvera du charme à ce formidable titre.
Je regretterais de ce set aussi le son avec une grosse caisse trop présente dans le mix d'autant plus que Portnoy s'amuse à rajouter des parties de doubles de temps à autres et un James Labrie qui a du mal à mesure que le set avance.
Mais pendant une heure, la magie du groupe m'a transporté comme rarement lors de ce festival. Du très grand Dream Theater.

Aghahowa : +-
J’ai toujours eu un avis mitigé sur Dream Theater… On est à la fois impressionné par leur niveau technique, et déçu par leur jeu de scène « scolaire ». De plus, je n’aime toujours pas la voix de James LaBrie, qui passe mal en live (fausse). Aussi, je trouve que le groupe ne passe pas bien en festival, c’est pourquoi il me tarde de les revoir en octobre prochain en salle à Paris.

Setlist
in the presence of ennemies part 1
beyond this life
a rite of passage
erotomania
voices
metropolis part 1 avec un solo/jam final.

ELECTRIC WIZARD

Aghahowa : ++
Whaou !!!

HATEBREED

Shawn : Le plus gros point noir de ce Hellfest était selon moi la programmation de ce concert. Hatebreed contre Amon Amarth, une baffe de viking contre un poing américain. Etant gros fan de viking/pagan/folk j'avais à la base prévu d'aller à la poursuite des vikings (oh oh !). Cependant, beaucoup de monde a déserté les scènes principales à se moment là, et l'envie de s'entasser sous les tentes, dans une chaleur invivable ne m'a pas réellement tenté. Quitte à se prendre une baffe, autant pouvoir bouger. Ce fut donc Hatebreed, et ils ne m'ont pas fait regretter le choix. Attaque directe dans le sujet avec "This Is Now". La setlist fut pour moi idéale avec dans le désordre "I Will Be Heard", "Destroy Everything", "To The Threshold", "Live for this", ... Un bonheur ! Le groupe est en forme, les lumières géniales !! Une des claques du Hellfest malgré l'absence de "Before Dishonor" dans la setlist.

m.Kekchoz : Et ça a moshé sa mère ! Hatebreed est une machine live bien huilée, tellement bien qu'elle a réussi à me faire mosher (c'est assez rare pour être signalé) et me faire scander ces refrains déjà immortels (I WILL BE HEEEAAARD). Ouaaaais c'était bieeeen.

Orion : Je n'aime pas trop le Metal Hardcore mais Hatebreed a tout ce qu'il faut pour charmer un public réfractaire. Des tubes à la pelle et un frontman qui en impose. Preuve qu'il y avait de l'ambiance, tout le monde bougeait et on trouvait des minis mosh pits un peu partout sur le site. Tous les tubes y passeront (« I Will Be Heard », « Destroy Everything », « Defeatist », « We're Not Alone », « Live For This ») mais je regrette que « Hollow Ground » fut un peu gâché par les jeux avec le public (« I say hate, you say breed ») alors qu'il est l'un des meilleurs morceaux du groupe.

Caacrinolas : Fin De fest et fin de soirée oblige c’était dans un état de fatigue bien avancé (alcool aidant) que je m’approche pour revoir Hatebreed 4 jours seulement après le concert de l’Elysée Montmartre. Et là paf ça commence et mon corps devient fou, 1h uniquement dans le pit à faire du grand n’importe quoi sur une pléiade de tubes (Putain mais l’enchaînement « Doomsayer »-« To The Treshold ») qui feront du pit une véritable boucherie. A tel point que votre serviteur s’en sortira avec un énorme coquard qui à défaut de lui faire manquer Brutal Truth lui permettra de visiter l’infirmerie du Hellfest. That’s All Folks !

AMON AMARTH

Hraesvelg : LE groupe n'a pas encore foulé les planches de la Rock Hard que l'ambiance est déjà là sous un chapiteau blindé de monde dans lequel résonne les cornes (de brume et à boire). Odin ! Le groupe débarque enfin pour asséner un show intense, émotionnel, fusionnel et rageur. Pas de prisonniers ! Le son est maîtrisé et audible sans protection (quoiqu'un peu étouffé) mais les fumigènes ont été utilisés un peu abusivement ce qui fait que l'on perd un peu le groupe de vue, la fumée ne trouvant où se dissiper dans une atmosphère lourde et moite de la fureur des Hommes du Nord. Les guerriers sont venus en masse assister à cette revanche de 2007 (le groupe ayant alors été visiblement dépité d'un set si court). Le Vikings ayant pour habitude de venir piller régulièrement les mêmes côtes il y a fort à parier que Clisson résonnera encore de la communion des gardiens d'Asgard !

Pec : Rock Hard Tent pour moi, Hatebreed et les suédois jouant au même moment je me devais de faire un choix, ce sera la sauce viking après avoir vomi mes poumons et la poussière du Hellfest. La tente est blindée, je contourne et je me retrouve sur la droite de la scène, première déception : trop de fumée, donc parfois impossibilité de voir le groupe, par contre set d'une efficacité à toute épreuve, ambiance viking, des personnes ont grimpé en haut des pilonnes de soutien de la tente, les refrains sont repris par une foule qui ne demande que ça, on a droit à un vrai putain de moment viking et Johan Hegg reste longuement à la fin du set à saluer le public! Un de seuls groupe déjà vu que j'ai revu en entier et finalement aucun regret car pur prestation!

Michaël : Même si quelques chansons comme « Gods of War » ou bien encore « Victorious march » n’ont pas été jouées, le public, invité à chanter sur "Pursuit of vikings" n’en aura certainement pas tenu rigueur au groupe. La bonne humeur permanente de Johan Hegg y est certainement pour quelque chose, lui qui aura fait sourire tout un chacun : « If you don’t know the lyrics, it’s death metal, it doesn’t matter anyway ». Un show puissant, un "Guardians of Asgaard" d'anthologie et du bonheur pour tous les festivaliers dans cet ultime concert du fest. (Manowar ? c'est un groupe ?)

Aghahowa : ++++
La meilleure ambiance du festival, de tous les concerts auxquels j’ai assisté ! La Rock Hard Tent était trop petite pour accueillir tous les spectateurs (donc plus de 6000). Comme beaucoup, je pense que ce fut une erreur de les avoir placés là. Une des 2 grandes scènes aurait mieux convenu. Qu’importe, les suédois ont livré un très bon show, comme à leur habitude devrais-je dire. Le groupe a grandi au fil des années, c’est un constat à faire, pour ceux qui les connaissent depuis longtemps. Dorénavant, ils sont une référence très plébiscitée. Sur scène, on sent le professionnalisme (musiciens), mêlé aux traditions vikings (Johan Hegg le chanteur les incarne bien), ce qui donne un cocktail très savoureux. Et quel coffre il a ce chanteur !

Setlist :
Twilight of the Thundergod
Free Will Sacrifice
Asator
Varyags of Miklagaard
Runes to my Memory
Guardians of Asgaard
Fate of Norns
Live for the Kill
Pursuit of Vikings
Cry for the Black Birds
Death in Fire.

BRUTAL TRUTH

Aghahowa : + Leur prestation m’a parue bien fade, juste après Amon Amarth. Ce n’est pas de leur faute, car je trouve même qu’ils ont été plutôt bons. Leur setlist puisait en grande partie dans leur dernier album, très réussi au passage. Le public, qui avait pris en grippe le groupe tête d’affiche sur la main stage, s’amusait avec Brutal Truth à les chambrer.Sauf que… ce groupe… Manowar, avait un volume sonore tel qu’il couvrait, de temps en temps, le son de Brutal Truth.

m.Kekchoz : N'étant pas très fan de Brutal truth sur CD je ne suis donc pas le mieux placer pour juger leur prestation scénique, m'enfin ! Etant fatigué, j'ai passé une bonne partie du set assis au fond, le début ne m'ayant pas trop réjouit. Le rappel me rappela simplement pourquoi Brutal Truth est une des grande figure du grind, fou et imprévisible. Une bonne fin de festoche

Setlist :
Sugar Daddy
Turmoil
Daydreamer
On The Hunt
Fist In Mouth
Get A Therapist
War Is Good
Evolution Through Revolution
Powder Burn
Attack Dog
Branded
Detached
Global Good Guy
Humpty Finance
Itch
Afterworld
Lifer
Bob Dylan Wrote Propaganda Songs
Grind Fidelity
Birth Of Ignorance
Stench Of Profit
Dementia
Blind Leading The Blind
Pass Some Down
God Player
Turnface
Choice Of A New Generation
Walking Corpse
Collateral Damage
Dead Smart
Ill Neglect

MANOWAR

Orion : Je m'attendais à passer un bon moment devant un groupe que j'aime bien sur album mais j'ai eu du mal à tenir lors de leur concert, la faute à des speechs trop longs et à un set qui a beaucoup de mal à s'enflammer. C'est donc rapidement que je quitte le groupe et le festival et c'est donc au loin que j'entendis, à mon grand regret « Kings Of Metal » que j'espérais chanter à tue tête mais la fatigue et l'ennui l'ont emporté.

Shawn Manowar avait toujours été pour moi une grosse blague. Un groupe kitch à souhait, glorifiant les sentiments nobles des guerriers, le tout dans un costume de Rahan avec le slip en peau de bête et tout ce qui va avec. C'est donc le sourire aux lèvres et l'esprit un peu moqueur que je suis arrivé à Manowar. J'ai bien rigolé sur les 2 premiers titres en restant en arrière. Plus l'heure avançait, et plus les gens partaient (reprise du travail le lundi, à supposer). Je me suis donc approché par curiosité et je me suis retrouvé entouré des fans de la première heure, dans une nuée de drapeau flottant vaillamment au vent. C'est à ce moment là, où je me suis pris au jeu, entouré des Manowarior chantant à plein poumons les hymnes du groupes. "Kill With Power" que je connaissait par la reprise d'Arch Enemy a fini de me faire basculer dans le clan des guerriers. Même si j'ai trouvé très kitch la prestation, il est indéniable que les 3 lascars sont d'excellents musiciens, ce qu'ils prouverons lors de longs solos (dispensable ?). J'ai trouvé attentionné la remise des Balls Of Steel aux organisateurs, pour avoir eu les couilles de faire jouer Manowar sur le sol français après tant d'années. Enfin, le feu d'artifice sur la balade "The Crown And The Ring" finira de me convaincre, et me fera même verser une petite larme (et oui ! qui l'aurai cru ?) tellement le final de ce Hellfest 2009 était intense. Manowar, je suis venu me moquer, j'en ressort transformé. Preuve en est que même après plusieurs années à écouter du métal, on peut encore se prendre une baffe par des groupes dont on attendait absolument rien.

Aghahowa : +
J’ai fait la moitié du show de Brutal Truth, puis la curiosité m’a fait migrer vers Manowar. Je n’ai pas été déçu, contrairement aux autres têtes d’affiches du week end. Manowar a livré un bon concert, alternant les tubes et les ballades à bon escient. Leur guitariste est vraiment bon ! Reste que le discours tenu par DeMaio et Adams est 1 000 fois trop exagéré et, pour le peut qu’on prenne un peu de recul, on a un fou rire. Messieurs se la jouent en moralisateur… Manowarriors par ci, fuck par là. Des beaux discours qui ne m’ont pas touché. Il y a eu l’épisode de la remise de trophée (2 « balls of steel ») à Ben Barbaud et M. Garnier, summum de la comédie burlesque, puis ce fan qui est monté sur scène pour jouer (son coupé pour le public). Bref, Manowar est trop exagéré pour qu’on ne reste pas perplexe. Le feu d’artifice final fut des plus réussis.

Pec : vu le début dans le public, discours sur le metal limite du ridicule, définitivement pas mon truc, vu la majorité du set du point presse sur écran, sympa le faux fan qui vient jouer de la guitare mais pas crédible une seconde. Beau feu d'artifice pour conclure le Hellfest, mais il y a les pro et les anti manowar, je me situe entre les deux, c'est sympa mais bon je m'attendais à un gros show avec pyrotechnie et tout le toutime et finalement pas grand chose à se mettre sous la dent.

Hraesvelg : Egalement déçu par ce groupe dont j'attendais quelque chose de fort, autre que le son qui l'était exagérément (et problématique semble-t-il vu les regards et les mots discrétements échangés par les musiciens). Si les poses du chanteur bodybuildé et bronzé, ainsi que les attitudes du guitariste et du bassiste peuvent porter à sourire, j'ai déjà subi bien pire en concert de black et cela affirme indéniablement l'identité du groupe ... après libre à chacun d'y accrocher, ou pas. Les musiciens savent ce qu'ils font, le chanteur a une voix puissante et claire aucun souci là dessus. Ce qui me chagrine le plus ce sont ces hordes de fans (arrivés pour certains depuis jeudi) qui ont assisté à un show "normal" : le faux fan guitariste (a moins que je me trompe complètement et que j'ai raté quelque chose), admettons que cela parte d'un bon sentiment, est un flop total en terme de crédibilité. Il avait été question de scéne spéciale ... nada! Le plus marquant du concert a été le feu d'artifice de cl