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Pour reprendre une intervention dans Le Grand Journal cette semaine, tous les médias nous rabâchent chaque jours les deux même choses : Nicolas Sarkozy et crise.
Si du premier nous nous fouttons carrément, il serait bien que nous, webzines musicaux , commencions à débattre sur cette crise en mettant en exergue cette problématique toute simple :
Comment ,alors qu’elle touche tout et n’importe quoi, la crise n’a-t-elle pas frapper de pleins fouets les auteurs et compositeurs de Rock et de Metal ?
En effet, ceux-ci depuis ce début ne nous sortent que des albums de grande qualité. A croire que ces genre sont vraiment subversifs et se nourrissent de la décadence du monde pour retrouver leur créativité.
Entres ses groupes qui sortent de nulle part et qui pondent des albums de génie comme Kalisia, les groupes qui reviennent à grand coups de tatanes comme Samael et My Dying Bride, il ne manquait plus qu’à trouver des confirmations.
Et l’exemple parfait du groupe que j’attendais avec impatience, c’est bien Candlemass qui a sorti en 2007, un album de Doom epique formidable que j’ai bien saigné (King of The Grey Islands) et qui remet le couvert dès cette année après tous les problèmes qu’a eu le groupe durant ces dernières années.
On pensait Candlemass mort après le départ de Messiah Marcollin en 2006, Robert Lowe l’a remplacé et l’a vite mis aux oubliettes d’un revers de manche sur King Of The Grey Islands.
On pensait Candlemass dans de sales draps quand son guitariste Mats « Mapp » Bjorkman s’est fait condamner par la juste suédoise pour des vols de cd.
Mais Candlemass se relèvera toujours et par je ne sais quel tour de magie Mapp est bien présent pour tenir la rythmique sur ce Death Magic Doom.
Grand bien lui en a pris car on ne compte plus le nombre d’excellents riffs sur cet album non moins excellent. On retrouve le tranchant de King Of The Grey Islands comme sur le tube « If I Ever Die » qui est à ranger à coté d’un « Emperor Of The Void » ou encore sur la deuxième partie amenant le solo de « Hammer Of Doom » et « Dead Angel » mais aussi, des morceaux bien plus poisseux et Doom dans l’âme créant facilement des ambiances comme avec « Demon Of The Deep », « House Of 1000 Voices » et « My Funeral Dreams ». Ces ambiances se mettent en place grâce entre autre à la présence du clavier dont les apparitions me semblent bien plus opportunes que sur le précédent album. Les finals de « Demon Of The Deep » et de « My Funeral Dreams » sont des merveilles de ce coté avec juste une petite nappe par-dessus les autres instruments sans jamais trop en faire et sans jamais paraître kitsch.
Robert Lowe, lui, prouve une nouvelle fois qu’il a une des plus belles voix du Metal d'aujourd’hui et qu’il est vraiment très complet même si son chant épique et touchant, n’est pas aussi varié que sur King Of The Grey Islands.
En fait, seul un titre me reste un peu au travers de la gorge : c’est « The Bleeding Baroness » qui manque de cohésion dans ses structures avec notamment ce refrain qui est horriblement amené et qui n'a pas sur moi, l'effet escompté.
En compactant sa musique sur ce Death Magic Doom, Candlemass a réussi à ne pas trop s’éparpiller en chemin et rend un album, certes, plus monolithique mais bien plus cohérent dans sa composition. Du coup, cet album est à la hauteur de mes attentes et maintient très bien le cap après King Of The Grey Islands.
1. If I Ever Die
2. Hammer of Doom
3. The Bleeding Baroness
4. Demon of the Deep
5. House of 1000 Voices
6. Dead Angel
7. Clouds of Dementia
8. My Funeral Dreams
