U-zine.org, webzine musical metal actif entre 2004 et 2015. Fermé en 2015 suite à sa fusion avec 2Guys1TV, ses articles (chroniques, live-report, interview, dossiers, ...) sont désormais disponibles directement sur Horns Up via ce compte !
Les pionniers du Doom sont de retour sur la devant de la scène après 6 ans de disette sans aucun nouvel album studio mais surtout après un split d’une durée record de 6 mois ! Mais contrairement à de nombreux groupes sur le déclin, se reformant afin de payer les factures qui s’accumulent, Candlemass s’est payé le luxe de nous sortir un excellent album dans la lignée de ses précédent opus tout en s’ouvrant à de nouveaux horizons.
Ainsi, grâce à une signature sur Nuclear Blast, les Suédois nous offrent un album éponyme épuré de tout tourment (notamment au sein du groupe où il y régnait une ambiance malsaine) comme l’atteste cette pochette d’une grande originalité ainsi que la production, sans le moindre défaut, de cet album !
Tout d’abord, il faut saluer la performance du célèbre chanteur déguisé en moine lors des concerts de Candlemass, Messiah Marcolin, de retour au sein de la formation avec un pannel vocal largement agrandi et une voix très typée heavy qui colle parfaitement à la lourdeur du doom produit par le quintet.
L’album débute sur deux petits bijoux formidablement travaillés marquant un tournant dans la musique du groupe. Ainsi le tempo de Black Dwarf est d’une inhabituelle rapidité et les riffs d’une simplicité, mais d’une efficacité effarante, allant jusqu’à ponctuer ce premier titre d’un solo fort sympathique ! Ce titre nous rappelle donc que le groupe n’officie pas uniquement dans un doom oppressant mais dans quelque chose de plus épique comme le confirme le chant de Messiah sur Seven Silver Keys.
Mais que les fans de la première heure de Candlemass, le groupe nous a aussi réservé des titres plus lents et lourds que par le passé comme c’est le cas sur la sublime Copernicus, Spellbeaker ou The Day And The Night. Le groupe nous pondra également un titre instrumental The Man Who Fell From The Sky dont l’intensité monte crescendo dans l’unique but de vous glacer le sang, notamment grâce au superbe travaille des guitares !
Enfin, le jeu de Jan Lindh derrière les fûts n’a rien d’exceptionnel aux premiers abords, mais l’homme est également de petites prouesses de technicité comme le prouve des titres Copernicus ou le morceau bonus Mars And Volcanos qui vaut tout particulièrement le détour pour son côté très heavy.
On ne peut donc que s’incliner devant le sublime retour des Suédois de Candlemass sur le devant de la scène dont le split leur a, apparemment fait le plus grand bien ! Le groupe a su ajouter une touche de nouveauté mêlée à des sonorités plus heavy pour remettre son Doom au goût du jour. Et il faut reconnaître que ça marche, vu que je n’aime pas le Doom et pourtant j’ai été séduit par la performance du quintet venu du Nord…
1. Black Dwarf
2. Seven Silver Keys
3. Assassin Of The Light
4. Copernicus
5. The Man Who Fell From The Sky
6. Witches
7. Born In A Tank
8. Spellbreaker
9. The Day And The Night
10. Mars And Volcanos (Bonustrack)
