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Le black-métôôôl, au delà du l'aspect ridicule de certains combos, il y a une floppée de groupe pleins de haine et de puissance. Une haine froide et intense, mais surtout sincère. Si je vous parle de black-metal pour débuter cette chronique de Hate Eternal, c'est parce que la haine dégagée par Fury & Flames est assez comparable avec celle dégagée par certains groupes black. La froideur laissant place aux flammes et au noir intense.
Que ce soit clair, je n'ais jamais été un grand fan de Hate Eternal, je n'ais abordé cet album que par curiosité, avec un oeil neuf puisque les anciens albums n'ont fait qu'un passage éclair dans mon existence futile (niark). Le premier constat viens de la production, compacte, devastatrice, lourde, qui donne l'effet d'un gros rouleau compresseur à cet album. Alors course à la super-prod qui fait du bruit ou réelle volontée de dégager quelquechose de différent ? La batterie est placée bien en avant, la guitare est par contre au loin derrière, elle aurait mérité un peu plus de présence mais l'impact de l'album aurait été tout autre, c'est un peu un mal pour un bien. L'effort de concentration est donc nécessaire pour pouvoir discerner les riffs. Le chant reste assez monocorde mais terriblement puissant, comme sorti des entrailles d'un démon en colère (ze comparaison qui a la classe).
Il en faut un paquet d'écoute pour comprendre ce qui se passe par ici ! Fury & Flames est un album complexe, mais attention, pas la même complexité que des opus de Psyopus par exemple. Non la complexité de Fury & Flames se retrouve dans les sentiments évadés de cette lourde masse de soufre. Les riffs qui pourtant méritent le détour sont donnés à la haine, et ce n'est qu'après des efforts conséquents qu'ils nous sont offerts. Une confusion volontaire pour nous obliger a se concentrer et à plonger dans ce torrent de haine et de puissance négative. Les moins persévérant auront fuit devant tant de bruit en ne comprenant pas ce qui se passe, ou tout simplement par dégout de tant de battage inutile ou de gachis (selon les point de vue).
Après I, Monarch, le public métal attendais beaucoup de Hate Eternal, Fury & Flames l'a partagé, d'un coté ceux qui crient au génie, de l'autre ceux qui crient au scandale. Je reste pour ma part persuadé que cet album est une totale réussite, dans le sens ou son but est d'envoyer la purée et de partager cette haine. Un bel hommage pour Jared Anderson, ami d'Erik Rutan, décédé le 14 octobre 2006, a travers ce brutal deah en or. A noter que le nouveau et jeune batteur Jade Simonetto, qui n'a certes pas le même niveau que son prédécesseur Derek Roddy, tiens tout a fait la route et est promis a un bel avenir ! Une seule question me reste : Fury & Flames est-il l'incarnation même du brutal death tel qu'il devait être à son origine ?
1. Hell Envenom
2. Whom Gods May Destroy
3. Para Bellum
4. Bringer of Storms
5. The Funerary March
6. Thus Salvation
7. Proclamation of the Damned
8. Fury Within
9. Tombeau (Le Tombeau De La Fureur et Des Flames)
10. Coronach
