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Album

09 décembre 2014 - U-Zine

The Berzerker

The Berzerker

LabelEarache
styleSpeedcore Death Industrial
formatAlbum
paysAustralie
sortiejanvier 1999
La note de
U-Zine
9/10


U-Zine

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Bestial Warlust, The Amenta, Sadistik Exekution, Destroyer 666 ou encore Fuck…I’m Dead. Depuis plus d’une décennie l’Australie enfante des monstres terribles dans le milieu du métal. Mais comment parler de la culture métal de ce pays sans parler de son plus gros représentant derrière les intouchables AC/DC, j’ai nommé : The Berzerker.

The Berzerker qu’est ce que c’est ???
Tout part d’un dj spécialisé dans le speedcore, ce dernier tapa dans l’œil du label Earache qui lui proposa de remixer à sa sauce des monstres du métal comme Morbid Angel ou encore Deicide. Le résultat fut tellement apprécié par le label que Luke fut engagé…
Et c’est ainsi que commença l’histoire de The Berzerker.

Rares sont les groupes qui réussissent à mélanger aussi bien deux styles complètement opposés. Et The Berzerker fait parti de cette élite, le mélange Speedcore/Death est tout simplement énorme. Pour ce premier effort point de batterie, en effet les beats seront assurés par un boite a rythme qui donnera du fil a retordre au batteur chargé de jouer ces parties en live, et meme si Luke ne s’occupe que du chant sur le cd il supervise tout. The Berzerker est sa créature et le restera a jamais, mais voila seulement seul il ne peut tout assurer et c’est donc pour cette raison qu’il fait appel à des vieux amis pour l’aider dans sa rude tâche.
Accompagné par Sam, ils façonnent ce premier cd qui commencera a être enregistrer plus de deux ans après avoir été commencé. Mais passons maintenant au principal : La musique.

Encore une fois la chose qui fait tout l’intérêt du groupe c’est le son de la batterie et dès les premières notes de « Reality » le carnage absolu démarre pour ne s’arrêter que très rarement comme sur la sublime « February ». Les vocaux eux bénéficient de deux voix, et oui, à la voix hurlé de Luke s’ajoute celle gutturale de notre ami Sam. Niveau paroles ici rien ne respire vraiment la joie a l’image de « Chronological Order Of Putrefaction » qui comme son nom l’indique nous décrit les charmants états que traverse un corps lorsque qu’il se décompose.

Mais comme si cela ne suffisait pas, le groupe se permet encore une fantaisie qui accentuera. A l’image des certains groupes (Slipknot ou Gwar pour ne citer qu’eux) le groupe apparaît masqué par des masques qui ferait passer les gars de Slipknot pour de gentils Teletubbies. L’autre atout du groupe réside dans ses samples qui viennent introduire chaque chanson. En effet, à l’image d’un Aborted, ceux-ci sont superbement bien placé comme sur la supersonique « Massacre » ou les deux chanteurs placent les ¾ du texte en même pas une minute, ce qui rend tout simplement hallucinant a l’écoute.
Luke se permettra même un petit délire perso sur la fin avec « 95 » et « Ode To Nash » deux ‘chansons’ simplement inaudibles pour la plupart des mortels.

Ce cd et ce groupe sont donc de vrais turies pour peu que l’on aime le milieu du Gabber et du Speedcore. Les autres eux risquent de se lasser aux bouts de plusieurs écoutes ou tout simplement de ne pas aimer le groupe. Mais pour les autres ça ne sera du bonheur.


1. Reality
2. Forever
3. Burnt
4. Pain
5. Cannibal Rights
6. Massacre
7. Chronological Order Of Putrefaction
8. Deform
9. Slit Down
10. February
11. Mono Grind
12. Ignorance
13. Humanity
14. 95
15. Ode To Nash

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