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Après le succès du dernier album Once Second, qui leur a permis de signer sur la major EMI, les anglais de Paradise Lost se sentent en position de force. Malgré le fait que certains de leurs fans n’aient pas acceptés ce changement d’orientation, les membres du combo décident de pousser l’expérimentation encore plus loin. Quant sera-t-il alors le groupe parviendra t il à réaliser un aussi bon album que One Second avec Host ou va-t-il se perdre en quittant vraiment la famille Metal.
Dés l’écoute des premiers titres, on se rend vite compte que les guitares ont presque totalement perdus enfin tout au moins leurs sonorités metal c’est bel et bien fini les guitares saturées. Par contre pour ce qui est des les samples et autres synthétiseurs il leur est fait une place de choix. L’évolution est telle que par moment à l’écoute de certains rythmes et sonorités certains de mes proches n’hésiteront pas à me dire « t’écoutes de la techno maintenant ? » je ne vous cache pas quel fut ma contrariété tant j’apprécies et succombe à toutes les réalisations de Paradise Lost enfin... Même si l’ensemble des titres sont de la même qualité certains titres se révèlent toutefois plus marquants que ce soit les sublimes Nothing Sacred et Behind the Grey qui dévoilent tout le talent de nos chers britanniques tout en finesse, ou les planants et apaisants Harbour et It’s too Late (pourvu d’une belle intro accompagner d’un violon) les cœurs féminin n’y sont très certainement pas pour rien. Quant au dernier titre Host malgré un refrain très accrocheur j’ai un peu de mal avec les couplets je lui préfère un morceau tel que Made the Same qui est plus entêtant et entraînant.
Le choix des singles fut pour le moins étonnant vu qu’il se porta sur So Much is Lost et Permanent Solution qui ne sont pas les meilleurs titres de l’album enfin à mon gout, c’est deux titres faisant partis des morceaux les plus rythmés et « puissants » ceci expliquera certainement cette décision.
Le résultat en est pour moi un album étrange que beaucoup de métalleux ne jugeront pas à sa vraie valeur … mais bon on peut se demander si avec cet album Paradise Lost peut encore être considéré comme un groupe Metal ? Ma réponse sera certainement non, en effet les grosses guitares ont finis par disparaître, tout comme les magnifiques solo de Gregor Mackintosh, pour être souvent remplacés par des mélodies aux sonorités plus ou moins électroniques mais toujours d’une qualité et originalité certaine. Au final, Il n’en demeure pas pour autant un mauvais album, loin de là, mais quelque chose qui n’a définitivement plus grand-chose à voir avec les perles que furent Icon et Draconians Times. Personnellement j’apprécies beaucoup cet album et on peut tout de même constater qu’avec Host les membres de Paradise Lost ont vraiment réalisés l’album qu’ils désiraient sans se soucier de ce qu’en penserait leur auditoire et pour cela ils ont tout mon respect, tellement de groupe se contentent de sortir régulièrement le même album dans la crainte de ne pas satisfaire leurs fans ou par peur de ne pas pouvoir ou savoir évoluer.
01 - So Much Is Lost
02 - Nothing Sacred
03 - In All Honesty
04 - Harbour
05 - Ordinary Days
06 - Its Too Late
07 - Permanent Solution
08 - Behind The Grey
09 - Wreck
10 - Made The Same
11 - Deep
12 - Year Of Summer
13 - Host