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Dans le métal, on a d’un côté les groupes de néo qui se la jouent tantôt mielleux, tantôt méchant, et de l’autre, les groupes qui n’y vont pas par quatre chemins, et qui balancent la purée sans état d’âme. Non je ne vous parle pas d’un énième groupe de Death metal, mais de Gronibard, qui, outre le fait de faire du grind, incorpore dans sa musique des passages à connotation pornographique. On se rappelle du célébre Michel dans l’émission « à la recherche de la nouvelle star », qui a fait le tour du web en reprenant le morceau « va faire la vaisselle » du 1er album de Gronibard, et qui aura permis mine de rien de faire découvrir le groupe à une bonne poignée de personnes en plus.
Après un premier album sortie en 2001, très drôle et intéressant au niveau des compositions (d’ailleurs, qui parmi vous a reconnu sur ce skeud le sample du film gore Premutos de Olaf Ittenbach au début de la 13 eme piste intitulé « Sublime Cadaveric Decomposition is gay » ? hé hé), Gronibard est revenu se décharger dans les bacs en 2004, avec le maxi dont je vais vous parler, intitulé Satanic tuning club.
Si les intros porno d’un bon nombre de chansons du premier album étaient tirés du film Capitaine Orgazmo (réalisé par Trey Parker, l’un des auteurs de South park), celles de Sataning Club viennent directement du film x Massacre au godemiché, sorte de remake de Massacre à la tronçonneuse comme son nom l’indique (non je ne l’ai pas vu, hélas :p). Certains trouveront ça nunuche, moi pas le moins du monde. Comment ne pas rigoler en entendant les samples de « dans le fion helene », « a life’s a life » (mon préféré), ou encore « fais moi pas chier connasse », où les mots cul, bite et couilles se chevauchent avec grand plaisir, sans pudeur. On a le droit de plus à un extrait de la série Les Simpsons(Homer plus exactement) sur le morceau « arrête de boire mets toi au foutre ».
En dehors de toutes ces joyeuseries, on écoute encore une fois du grind plutôt musclé, avec ces cris (ou aboiement comme je dis souvent) clair au chant, qui nous renvois fatalement à ce côté comique de Gronibard, à l‘image de « 30 millions de zobis ». Pas mal d’expérimentations dans les riffs, comme sur « dans le fion helene », avec un rythme tantôt lent, tantôt plus rythmé, et des clins d’œil à des chansons populaires qui ont fait le bonheur des petits comme des grands, revisité à la sauce GRONIBARD comme sur « jte lacere les tetons a coups de brosse a dents (sale pute) », et « david gay tha ». Niveau accord de la mort qui tue, vous repasserez, Gronibard utilise la même recette qu‘à leur début, à savoir des riffs débiles, afin de coller à leur style comique de grind.
En revanche, petite fausse note, les quatre reprises acoustiques de « march of the gronibard », « prout de bite », « va faire la vaisselle », et « pacifuck (force anus) » venant à la base du premier album, sont totalement inintéressantes, et ne colle pas avec le reste (peut être à cause de leur lenteur). Je serais méchant, j’appellerai presque ça du remplissage. On sourira une dernière fois tout de même à la fin de la dernière piste, avec une nouvelle chanson de Michel(déjà auteur entre autre de « Quelqu’un a volé mon slip » , ou de « ingenieur informaticien », un peu plus connu par les internautes).
Les divers passages « cochon » de Gronibard font encore mouche, et arrivent à nous faire rire sans problême sur Satanic tuning club. Dans son contenu, le skeud bien que court reste intéressant, mais au final, pas de net innovation proposée. Je le prend comme un petit bonus en attendant un nouveau vrai album, qui je l’espère sortira assez rapidement. Vive Gronibard, et vive le sexe vulgaire.
1. 30 millions de zobis
2. J'te lacère les tétons à coups de brosse à dents (sale pute)
3. Arrête de boire, mets toi au foutre
4. Ta gueule Cédric
5. Dans le fion à Hélène
6. T.A.F (tout à fond)
7/ David Gay Tha
8. A life's a life (Disrupt cover)
9. Fais moi pas chier connasse
10. Fingernails (Exit13 cover)
11. March of the Gronibard / je te déchire l'anus (unplugged)
12. Prout de bite (unplugged)
13. Va faire la vaisselle (unplugged)
14. Pacifuck (force anus) (unplugged)
