U-Zine

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Première fois pour ma part que je me rends à la Péniche de Lille. Et c'est pour aller voir les japano parisiens de Rise Of The Northstar, accompagnés pour cette date de Deep In Hate, pour une soirée qui affiche un SOLD OUT depuis la matinée ! Bon le complet fallait s’en douter, mais si tôt, c’est une surprise, laissant un grand nombre de fans n’ayant pas pensé à la prévente sur la touche … Configuration d’une péniche oblige, c’est donc une salle tout en longueur mais vraiment peu large et surtout bas de plafond, autant dire que pour le confort des cervicales, il ne vaut mieux pas être un grand dadais sur scène tant celle-ci est exigüe ! Tant pis, cela renforcera le coté intimiste et l’échange de fluides, un truc bien hardcore comme il se doit !

On démarre la soirée avec Deep In Hate, que j’ai trouvé bien plus convainquant que les deux premières fois où j’ai pu voir le groupe se produire, où les parties branlage de manches et autres parties ouinouinouin sur les guitares dans les compos m’avaient un peu gêné . Non ce soir tout passe nickel, sans doute via le fait que ce soir le groupe ne joue quasiment que des nouveaux titres de son album à venir, ça peut en décontenancer certains, mais, pour ma part, ça donne un groupe bien plus efficace et agréable en concert ! Les compositions sont bonnes, avec juste ce qu’il faut au niveau des grattes, ça joue bien sans donner dans le démonstratif, les mosh parts bien efficaces avec musicien en crabe et quelques danseurs de capoeira du pauvre dans la fosse. Bonne première partie pour se chauffer avant le concert de l’équipe de Futago.

Tout juste un an après leur prestation au Betizfest de Cambrai, j’étais content de retrouver Rise Of The Northstar dans un contexte plus intimiste ! Car même si c’est cool de pouvoir les voir performer devant une grosse audience, c’est vraiment dans les petites salles, où on a une vraie proximité avec le groupe que celui-ci révèle tout son potentiel !

Courte intro, Rookies démarre et c’est déjà le chaos, les premiers passent en mode Berserk, on ne sait plus qui est ami ou ennemi et ça tape dans tous les sens, ça se monte les uns sur les autres pour les sing along et, pour le coup, je ne déroge pas à la règle, envoyant du « KAWATO save our soul » et du « we will still fuck you all » dans le micro tendu, tout en souhaitant bon courage aux mecs qui reçoivent mes 90 kilos déjà trempés de sueurs ! Ça enchaîne direct sur Bejita’s Revenge, sans la voix d’Éric Legrand pour le coup, mais la rythmique implacable et les "NORTHSTAR" scandés par le public en transe suffisent à transcender tout le monde au niveau Kaioken Nijûbaï, pile ce qu’il faut pour un surpuissant Sound of Wolves qu’on accueil comme des loups affamés avec un Vithia qui se transforme littéralement en Fenrir d'Alioth pour envoyer du "Wolf Cruelty Claw", jusqu’à ce passage aérien qui me fout toujours des frissons et qui voit arriver les premiers slammers.

Petit temps de repos afin que ROTNS annonce que « ce morceau on l’a joué à fukushima » et d’enchainer sur Phoenix, morceau en hommage aux victimes du tremblement de Terre qui frappa le Japon en 2011 et surtout créé afin de récolter des dons pour la croix rouge afin d’aider les victimes de cet évènement. Titre qui a toujours beaucoup de succès parmi les fans, faut dire comment il pourrait en être autrement avec cette putain de moshpart qui me donne toujours envie de mosher plus qu’à mon tour ! Et pour me donner envie de mosher, accroche toi coco parce qu’il faut te lever tôt ! D’ailleurs il n’y a que la dessus que je deviens fifou au point de ne plus contrôler mes gestes ! Les personnes ayant eu la chance de pouvoir assister à ça en chérissent encore le souvenir ! Et puis merde, y’ a aussi ce sing along hurler à en vomir ses poumons « Never get betten by the Disaster, JAPAN ! » ! Putain les mecs rallongez le morceau, deux fois c’est bien trop peu !

La chaleur commence à devenir réellement suffocante et tout à chacun est couvert de sueur, seulement ce n’est pas parti pour lever le pied car ROTNS nous envoie le très Slayerisant Against All dans les dents comme on reçoit une patate de Sakuragi et le pit redouble d’intensité, on peut d’ailleurs noter les précisions des deux guitaristes, Brice Et Erwan, balancer riffs et solos avec un grande précision, le tout soutenu par une rythmique implacable, nos yankees balancent une purée faite pour réellement se taper la gueule, mais sur scène ça reste toujours hyper carré.

Petite pause qui nous permet de reprendre notre souffle et reconcentrer notre KI sur un sample tiré de la version originale de Dragon Ball Z avant que Vithia ne demande à toute la salle de se bouger le cul pour la prochaine, celle-ci étant pour elle et de lancer un Demonstrating My Saiya Style sur laquelle on aura même droit un à un wall of death avec « terriens d’un côté, Nameks de l’autre » pour un final en mode Super Saiyan 2. « LET YOUR COSMOS…BUUUURNS ! » tac tac ça enchaine sur un Show Me Your Respect de pure folie furieuse, le morceau étant taillé pour se taper dessus dans le pit comme le prouve le bassiste qui, à tout à trac, lâche son instrument pour aller plonger dans la fosse y distribuer du "Pegasus Ryû Sei Ken" à qui mieux mieux sur chaque drôle qui lui tombe sous la main!

Petite surprise dans la set-list, en effet, le groupe nous annonce qu’ils vont bientôt sortir leur premier album « on sait pas quand, on sait pas avec qui, mais on sait pour qui » et de nous dédicacer un extrait de ce futur album avec Blast’em’All, morceaux très thrashisant au refrain qui rentre facilement dans la tête. Toujours difficile de se faire une idée après une seule écoute et en condition live, mais ça a l’air d’annoncer du très bon la suite !

On attaque la dernière ligne droite du set avec Protect Ya Chest où chacune des influences digérées dans cette chanson (rap, HxC, Thrash…) nous sont balancées pour toucher autant de points vitaux façon Kenshiro, nous faisant partir en 2step ou en jump à en faire ballotter la péniche jusqu’à ce hurlement de Vithia digne d’un Haki des Rois. Dernière manche avec One 4 All où chacun donne tout ce qui lui reste, tant sur scène ou ça continue de sauter malgré le plafond hyper bas, que dans le pit où ça profite pour saisir la dernière chance de donner du sing along en scandant les « RISE OF THE NORTHSTAR » finaux.

Mais pas question de les laisser partir si facilement et c’est sur un écrasant Raoh Gaiden que Rise Of The Northstar revient sur scène en rappel pour achever les derniers survivants.« I'm Ken’oh! And Ken’oh won’t kneel! » Nous par contre c’est bien à genoux que l’on se retrouve, tant à cause de la prestation des ROTNS qu’éreintés par la chaleur suffocante et nos efforts dans le pit ! Un Match parfait !

Salle Sold Out, chaleur du 4eme niveau d’Impel Down, groupe au sur taquet et surtout Set list de furyos : Hormis Smash Your Demons ( que je trouve pas toptop) TOUS leurs titres, présents sur EP ou en clip, furent joués et avec même un plus un extrait de leur album à sortir, que demander de plus ? Rise Of The Northstar a montré ce soir qu’il n’est pas là par hasard et qu’il continue indéniablement à avancer échelon après échelon ; prochaine étape : la sortie de son premier album.

Intro
Rookies
Bejita’s Revenge
Sound Of Wolves
Phoenix
Against All
Demonstrating My Saiya Style
Show Me Your Respect
Blast’Em All
Protect Ya Chest
One 4 All
Raoh Gaiden