Metallica + The Kills + Gojira
Stade de France - Paris
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Metallica en concert, c'est toujours un évènement. Alors quand les Four Horsemen décident d'investir le Stade de France pour jouer l'intégralité du Black Album, U-zine se devait d'être présent.
The Undertaker
Premier concert au Stade de France pour ma part, et quand on sait que ça va être blindé, que l'on attend avec impatience un des groupes de première partie, que l'on connait déjà une grande partie de la setlist, on a déjà en tête la configuration de la soirée que l'on va passer. Mais un événement pareil dans un lieu pareil, ça suscite au minimum la curiosité au mieux l'excitation. La curiosité est cela dit vie douchée compte tenu du prix des places. Comme dirait un pote "cela fait longtemps que les Horsemen ne montent plus que des pur-sangs arabes !". De toutes les façons, c'était le troisième concert de Metallica en trois ans donc plus trop d'émotion de la "première fois" mais toujours une grosse attente.
Et c'est un soleil magnifique, des vendeurs de kebabs à la pelle et des litres de bière qui nous attendent à Saint Denis avant de rentrer dans l'enceinte du Stade. On remarquera les gobelets Metallica faits pour l'événement (vendus 2€ quand même on ne perd pas le nord), la foule discontinue aux buvettes jusqu'à la tête d'affiche et une ambiance plutôt bon enfant dans l'ensemble.
L'équipe U-zine était répartie dans le Stade pour tester l'ambiance et le son à tous les niveaux. L'Undertaker était dans la tribune nord, presque au bord de la pelouse, là où on ne voit pas vraiment grand chose tant par la distance qu'à cause des obstacles qui sont sur la pelouse en qui empêchent de voir correctement.
GazaG
En général, quand un groupe fait une tournée, ses setlists se ressemblent pas mal. Il est donc assez facile de savoir ce qui nous attend lors d'un concert, en matant les setlists des dates précédentes. Pour Metallica, je n'ai pas voulu savoir, afin de garder toute surprise, s'il y en a, car Metallica jouera fatalement l'intégralité du Black Album ce soir.
30 minutes à attendre l'ouverture de la fosse, et me voilà au centre du Stade de France. Et bha le moins qu'on puisse dire c'est « Whao ». Cet endroit est vraiment gigantesque ! Quand on sait que le concert est complet, on trépigne d'impatience. Donc déjà, de base, le lieu envoi du lourd. Reste à attendre 1 heure avant Gojira.
The Undertaker
C'est pas encore la foule pour accueillir les Frenchies de l'étape qui ont un son mille fois trop fort, ce qui gâchera une superbe prestation, courte mais pleine de vigueur. Et puis quel plaisir de ressentir un bon gros blast devant un public qui ne devait certainement pas s'attendre à un tel déchainement de brutalité. Tout est toujours carré chez Gojira et même s'ils semblent un peu impressionnés par la taille de la scène et de l'endroit, ils ne s'en laissent pas compter. Regardez la setlist : que des tubes. Vraiment honte à vous monsieur l'ingénieur du son, vous avez pourri les oreilles des spectateurs qui avaient besoin d'entendre la puissance de ce groupe dont on ne peut pas tarir d'éloges !
GazaG
Les premiers à tâter le Stade de France sont nos compatriotes Français Gojira. Une grande première pour eux dans un lieu si singulier. Lors de leur entrée, le stade est à moitié rempli, mais l'accueil est plutôt bon. Les problèmes arrivent quand ils commencent à jouer... Son de merde. Un son de merde standard, mais amplifié par le Stade de France, qui donne une bouillie infâme pour les mecs accrochés aux barrières de la fosse. Je n'ai jamais pu trouver la basse. Pourtant les mecs ont l'impression de tout donner, et ça à l'air carré, mais désolé les gars, quand le son est moisi, on fait pas des merveilles. Un set de trente minutes à l'arrière goût de gâchis. C'était peut-être mieux en gradin...
Michaël
A Gojira d'ouvrir les hostilités devant une fosse déjà assez compacte devant la scène et plus clairsemée derrière. Pas de surprise dans une set-list de 35 minutes largement consacrée à ses "tubes". The heaviest matter of the universe (l'occasion pour Mario de démontrer qu'il peut faire saigner les oreilles de 45 000 personnes rien qu'avec sa double pédale), Backbone, la superbe Vacuity et même FLying Whales.
La palme revient à l'"Enfant sauvage qui rend pas mal du tout en live.
A vrai dire, devant un si grand public et en pleine journée, je m'attendais à être déçu par les landais. Et loin de là, malgré une scène limitée, les écrans géants éteints et un public un peu abasourdi par les 120 décibels (!!!) d'un groupe de métal un peu violent pour eux, la prestation des landais fut plutôt carrée et agréable.
On aurait tout de même préféré les voir de nuit, avec les écrans et un public un peu plus réceptif. Mais ce fut une très bonne mise en bouche.
Setlist :
Oroborus
The Heaviest Matter of the Universe
Backbone
Flying Whales
L'Enfant Sauvage
Vacuity
The Undertaker
Si je tenais l'abruti qui a programmé ce groupe, je lui en toucherais deux mots ! Une merde sans nom, un public tellement surpris et dégoûté qu'il a fini par les siffler et ils sont partis la queue entre les jambes sans même dire merci et au revoir !
GazaG
The Kills débarque une demi heure plus tard, et met le feu au Stade. Nhan je déconne, c'était à chier.
On en arrive au même problème que lors de Maiden à Bercy : on book une première partie qui, musicalement, est aux antipodes de la tête d'affiche. Le son était meilleur (et encore, on a eu de sacrés larsens), mais les compos sont affreusement lentes et monotones. The Kills à surement très bien joué et est certainement un groupe respectable (quoique : aucune communication avec le public pour une première partie, c'est moyen), mais n'est pas compatible avec les exigences de fan de Metallica. Du coup les pauvres se font huer alors que leur prestation est surement bonne. Le set fût sur la fin une vraie torture pour les gens en fosse, regardant leur montre et comptant chaque minute qui les séparent de la tête d'affiche.
Michaël
Après une quinzaine de minutes de balance, je file vers les toilettes. De convivaux bacs dans lesquels tout le monde pisse en même temps. Mais c'est dans ces circonstances que l'on voit que les fans de Metallica ont un certain age et sont plus sages que d'autres. Personne n'a pissé dans les lavabos malgré le temps d'attente assez longs pour les toilettes.
Autre bémol, il aura fallu à mon compère tout le set des The Kills pour pouvoir acheter un simple sandwich avec des merguez. Plus de buvettes ne serait pas de trop.
C'est alors qu'arrivent The Kills sur scène. Une chanteuse aux cheveux rose (enfin, ça en avait tout l'air de loin), un guitariste, un batteur et 4 percussionnistes sur scènes. Pour résumer le groupe, c'est 45 minutes de tambourins, de larsens, de rythmes syncopés le tout sans aucune communication avec le public.
Après Sonic Syndicate, Thine Eyes Bleed, Lostprophets et Bleeding Through je pensais avoir fait le tour dans ma jeune expérience des pires premières parties. Et non, j'ai trouvé un nouveau numéro 1.
45 minutes absolument abominables. Le groupe a d'ailleurs quitté les travées du Stade de France sous quelques sifflets.
Il faut dire qu'à un moment, l'organisation aurait du réfléchir. Une certaine cohérence aurait voulue que Gojira, le groupe français et plus populaire, joue après The Kills dont tant la réputation et le style font défaut dans de telles circonstances.
The Undertaker
Pour peu que l'on s'informe, tout le monde savait que le Black Album allait être joué à l'envers et au milieu du set. Ne restait qu'à savoir quels titres allaient débuter le show, et ce que les Four Horsemen nous avaient concocté pour ce concert anniversaire.
Première chose, le son est vraiment bon en terme de volume, pour les instruments, de ma place, la guitare solo disparaissait parfois dans une petite bouillie. Dommage car certains soli démentielles comme celui de Struggle Within méritaient mieux que ça.
Ensuite les images, malgré une coupure (volontaire ?) sont vraiment superbes. L'écran du centre était d'une clarté remarquable et les extraits de "Le bon, la brute et le truand" tout comme les montages d'images sur The God That Failed et Wherever I May Roam rendaient parfaitement bien. Bien sûr maintes images du groupe ont animé le show avec un petit décalage image / son (parfaitement normal) qui pouvait paraître perturbant.
Maintenant côté musicos, on peut dire que le groupe était en super forme même si une impression globale d'urgence à expédier le set à prédominé jusqu'au bout. On pourra aussi parler de Lars Ulrich qui joue vraiment n'importe comment, certaines parties sont méconnaissables tellement il en rajoute et on ne compte plus les pains. On devrait l'appeler Jésus tellement il les multiplie (oui okay je sors...). Rob nous a sorti ses plus belles grimaces sur les grands écrans et a même gratifié le public d'un mini solo. Quant à Jaymz, il reste l'incarnation du rock'n roll, point.
Pour parler du show en lui-même, le départ a été des plus intenses. Master of Puppets a mis tout le monde k.o et For Whom the Bell Tolls a fait son effet d'hymne. Le morceau de Beyond Magnetic a tellement eu de mal à convaincre que même les musiciens semblaient ne pas y croire. Puis est venu le moment du Black Album, avec ses hauts comme Sad But True et son fameux "Do you want heavy ????" ou Of Wolf and Man, une des mes préférées et puis des bas comme the God That Failed sans vraie patate et qui traîne sa moyennitude même en live (merci à Ségolène R pour son vocabulaire). je n'ai pu m'empêcher de pouffer en voyant que le public n'a véritablement réagi que pour Nothing Else Matters qui est une ballade je le rappelle, pas une chanson de métal, donc un truc pour emballer les gonzesses pas pour se déboiter les cervicales. Vous voyez ce que je veux dire....
Et pour finir tambours battant, les rappels qui n'en n'étaient pas vraiment (après dix secondes de pause) ont tout cassé. Battery, ça c'est Metallica comme on l'aime, merde ! Et puis il a fallu partir parce que le Stade de France qui se vide d'un coup c'est la promesse de mettre autant de temps à rentrer par le train que le temps d'un concert.
Pour conclure, une scène au fond, ce gigantisme, la machine marketing a donné un concert unique mais pas vraiment dans l'esprit de ce que l'on attend de Metallica. La scène centrale, mine de rien ça a du bon et le concert de Lyon restera certainement plus dans ma mémoire pour son intensité. Ici on a passé un cap, celui de mettre encore plus le groupe phare de la scène de la Bay Area des années 80s un peu consensuel, s'adaptant à un public qui vieillit en même temps qu'eux et de par là même de mettre un peu de distance avec ce que l'on a un jour aimé en eux. Mais tout en jouant toujours cette musique de dingue qui a accompagné notre jeunesse (enfin, le mienne en tous cas !)
GazaG
Tout les concerts ont démarrés à l'heure, sauf Metallica avec 10 petites minutes de retard. On peut quand même saluer le staff des groupes et du Stade de France pour avoir été quasiment à l'heure sur l'ensemble de cette soirée.
Une scène de Le Bon, la Brute et le Truand passe sur les deux écrans géants situés de part et d'autre de la scène, alors que la BO d'Ennio Morricone retenti. Une bonne surprise, qui permet de faire monter la sauce dans le fosse.
Puis arrive le groupe, entamant direct avec Hit the lights. Et là je dis OUI ! Mon utopie se réalise : cette chanson est jouée en live. Un super début qui laisse présager un grand show. Le groupe ne laisse pas de temps mort et nous envoi un autre parpaing au doux nom de Master Of Puppets, qui est une tuerie totale en live et qui scotche les 74 000 personnes du Stade de France, pour arriver sur No Remorse qui permet au pogo de derrière de ne pas s'arrêter, puis d'aborder For Whom The Bell Tolls de la plus belle des manières. Un titre qui passe très bien en live, et témoigne d'un Ride The Ligtning trop oublié. Puis vient To Hell And Back qui ne m'a fait ni chaud ni froid.
Voilà pour l'entrée, expédiée d'une traite et sans temps mort. Le plat de résistance, The Black Album, débute avec une rétrospective sur écran géant de la genèse du projet. On s'amusera à voir la tête des Four Horsemen vingt ans plus tôt.
Et c'est parti : Metallica déballe son album éponyme. Le coeur de la fosse connait l'intégralité des titres joués et reprend les refrains si fort qu'on entend quasiment plus le pauvre James. Nothing Else Matters permettra de me retourner pour voir un Stade de France tout joli avec ses lumières de portable et de briquet. Les titres s'enchainent à une vitesse hallucinante, comme s'il était crucial de libérer le Stade à l'heure dite. Sad But True, Don't Tread On Me, My Friend Of Misery et Wherever I May Roam auront été les titres les plus marquants pour ma part. Enter Sandman permettra au groupe de communiquer pour la quasi-première fois avec le public, chose qui aurait pu être fait avant. Au niveau présence scénique et infrastructure, c'est pas mal du tout, les zikos sont rodés et prévisibles, mais ça marche : James Hetfield en impose autant qu'un Lemmy ou qu'un Alice Cooper, Lars Urich continue de se secouer sur son set de fûts, en nous faisant profiter de supers pains, notamment sur One. Robert l'indien avec ses mimiques et son crab-core me feront toujours autant marrer, et Kirk Hammett assure ses parties en parcourant 1000Km par concert. Tout ce petit monde est très bien rendu sur les écrans géant.
Grosse ambiance aux niveaux des barrières, gros set des Américains, bonne infrastructure avec, soulignons le : un son plus de correct au niveau qualité, et très bon niveau volume. Le Black Album est passé comme papa dans maman... « Mais ils ont pas joué Battery ?!? »
Le groupe fait mine de partir, afin de revenir pour un Encore que tout le monde voyait venir. Battery arrive donc et fout une grosse claque dans la gueule, 'faut le dire. Passons sur One qui fut assez ratée pour ma part musicalement. Mais visuellement, le jeu de lumière dans la fumée des pétard précédemment allumés fut du plus bel effet. Seek And Destroy vient finir le set de Metallica, faisant sauter la fosse pour la dernière fois, avant de rendre le Stade de France après 2 heures trente de concert. 20 titres expédiés à une vitesse impressionnante. Quelques photos prises avec des drapeaux français, et Metallica repart sur la route.
Pour conclure : Premières parties moisies, communication avec le public quasi-inexistante, mais infrastructure impressionnante, fosse au poil, et surtout grosse prestation de Metallica nous donne un très bon concert, unique, mais mon petit doigt me dit que Metallica dans une salle de concert, ça doit envoyer 10 fois plus que ça, alors imaginez...
Michaël
La prestation de Metallica débute par une vidéo tirée du film Le bon, la brute et le truand sur laquelle les Four Horsemen lancent les hostilités avec un Hit the lights toujours aussi tonique ! Après avoir été évincée des setlists pendant des années, la chanson de Kill 'em All semble retrouver les faveurs des californiens (Déjà jouée à Bercy).
Dès le départ, le groupe nous offre un avant goût de ce que va être le set de Metallica. Efficace, tonique mais manquant cruellement de communication avec le public (il faudra presque attendre Enter Sandman pour qu'ils nous adressent vraiment la parole).
Néanmoins Master of Puppets résonne devant les 74 000 français et démontre, encore une fois, qu'il s'agit d'un des meilleurs titres de Metallica en live. Un break et un solo parfaitement maîtrisé pour un moment de pure magie comme seul les Four Horsemen savent prodiguer.
Après une No Remorse thrashy à souhait, le groupe nous offre la petite surprise de cette tournée à savoir For Whom The Bell Tolls. Le public parisien s'égosille sur ce titre trop rarement joué, et qui nous rappelle à quel point Ride the lightning est grandiose.
Alors que les premières dates de la tournée ont eu le droit à Blackened ou encore Creeping Death, Metallica nous offre ce soir To Hell and Back, plutôt décevante en live, admettons le.
Le premier break intervient. 5 titres joués sans pause, à un rythme effréné. Qu'est ce que c'est bon, même si le groupe semble un peu distant. C'est alors que les écrans diffusent des images de l'enregistrement et de la tournée du Black Album.
Metallica a décidé d'attaquer l'album d'un angle... peu original mais fortement justifié. Ils ont en effet joué l'album à l'envers en partant de The Struggle Within jusqu'Enter Sandman. Et, à l'issu de ces titres, ont s'est vite rendu compte pourquoi. Je suis un grand fan de Of Wolf and men et de My friend of Misery mais il faut clairement admettre que le rendu live n'est pas aussi bon qu'on aurait pu l'espérer.
Heureusement, Wherever I may roam (pourquoi est-elle si peu jouée?) ou bien encore Holier than thou sont terriblement efficaces.
Le groupe va enchaîner tous les titres, sans pause et sans même un mot pour la foule. Du coup, le show est très bien huilé, intense mais tout de même vite expédié. A la fin d'Enter Sandman, James invite la foule à crier après lui à de maintes reprises. De quoi réchauffer le public parisien dont le vent commence à faire pointer les tétons. Cependant, on reste un peu sur notre faim.
Metallica fait mine de partir, les gens venus pour deux ou trois titres semblent soulagés d'enfin partir (si si, je vous assure que beaucoup de gens en tribune semblaient être venus pour Nothing Else Matters et Enter Sandman seulement).
Finalement, un Encore qui nous permettra de se prendre Battery sur le râble ainsi qu'un One pour laquelle -et on le regrette, le groupe a éteint les écrans pour laisser place à un show de laser qui, bien qu'agréable, a créé une certaines distances avec ceux qui étaient trop loin pour voir les Four Horsemen.
C'est alors que James prend son temps pour nous parler. Il annonce que c'est le plus gros concert de l'histoire de Metallica en France (on s'en doutait) ! 74 000 personnes à priori. Et c'est au tour de la traditionnelle Seek and Destroy de résonner dans l'enceinte parisienne.
Ce soir, ce n'était pas un très grand Metallica. J'avais de loin préféré leur prestation à Bercy ou au Parc des princes. Un manque cruel de communication avec le public, une setlist avec quelques périodes de mou et surtout un public étrangement calme par endroit. C'est peut être le mal des très grands concerts, il n'y a pas que des fans...
Set-list :
01. Hit The Lights
02. Master Of Puppets
03. No Remorse
04. For Whom The Bell Tolls
05. TRUC MACHIN de Beyond Magnetic (To Hell and Back)
06. The Struggle Within
07. My Friend Of Misery
08. The God That Failed
09. Of Wolf & Man
10. Nothing Else Matters
11. Through The Never
12. Don't Tread On Me
13. Wherever I May Roam
14. The Unforgiven
15. Holier Than Thou
16. Sad But True
17. Enter Sandman
Encore:
18. Battery
19. One
20. Seek & Destroy
Merci au magasin Le Parisien pour les photos.