U-Zine

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Direction Caen ce soir de veille de Saint Valentin pour Gojira dans la première partie de sa tournée française suivant la sortie de leur nouvel album The Way of All Flesh. Pour cet évènement, le public a répondu plus que présent puisque le concert est complet depuis quelques temps déjà alors que la salle est relativement grande, capable d’accueillir 600 personnes. L’ambiance s’annonce donc d’être chaude dans le Big Band Café qui est une belle salle avec un très bon son.

Avec eux, les Landais ont emmené les excellents Trepalium qui eux aussi viennent de sortir leur tout nouvel album XIII. Alors malgré un souci technique d’entrée sur la batterie, pour mettre de l’ambiance on peut, sans problème, compter sur eux. Le groupe délivre une performance énergique et bien dansante. Les nouveaux morceaux ont l‘air très prometteurs. KK sait haranguer la foule et les faire bouger en demandant notamment un Wall of Death sur le dernier morceau. Il finira, d'ailleurs, en slam comme au Hellfest en 2006. Le très jeune public n’en demandait pas tant et se prend au jeu même s’il ne pogottait pas toujours au bon moment (à la fin des chansons ou sur les parties groovy). Le public semble pas mal apprécier mais je reste un peu sur ma faim car ne connaissant pas encore le nouvel album, je n’ai pas pu prendre mon pied comme je le comptais. Et ce n’est pas les deux petits morceaux de Alchemik Clockwork of Disorder qui vont empêcher mon estomac de grogner.

Set-List Trepalium : 1) Daddy's Happy - 2) Glowing Cloud - 3) Perversion of Reality - 4) Addicted to Oblivion - 5) Inner Hell - 6) And Now... - 7) World Plague - 8) Decayed Emotion - 9) Saddistik Peace - 10) Fant-Easy Reality

C’est déjà au tour de Gojira de fouler les planches. Et comment dire ? PAN DANS TA GUEULE. Je ne vois que ça à dire. Dès les premières notes d’« Oroborus », le public devient fou et le groupe avec. Jean Michel headbangue sans cesse. Joe a une prestance incroyable. Mario est impressionnant derrière ses futs avec son groove. Christian est lui un peu plus discret. Les morceaux s’enchaînent sans réelles fausses notes jusqu’à « A Sight To Behold » et son voicoder qui ne rendait pas bien du tout même si le reste rattrapait le morceau. Le solo de batterie était lui aussi dispensable mais Mario avait le mérite de ne pas trop en faire. Le show reprit alors de plus bel avec « Clone », « Flying Whales », « Toxic Garbage Island «  et « The Way Of All Flesh » pour conclure le show. Enfin, pas vraiment car le groupe nous interpréta la très rare « Terra Incognita » puis le tube « Vacuity » et hop aux dodos.
Gojra a donc convaincu qu’il était toujours présent et encore meilleur qu’avant sur scène. Le groupe est encore plus professionnel mais garde sa proximité avec le public. La preuve tout le monde sauf Joe finira en slam dans le public. De plus, le groupe se rapproche toujours au plus près du public quand il joue, à tel point qu’un con a trouvé l’idée géniale de toucher les cordes de la guitare de Joe pendant qu’il jouait, ce que Joe n’a pas apprécié et il lui a bien fait savoir. Malgré cet accroc, quelques spécimens bien défoncés et ces slammeurs qui font chier leur monde, le concert était vraiment excellent malgré un son un peu trop fort.

Gojira, épisode I : Enorme.
Vivement la contre attaque à Rouen le 21 avril prochain.

Set-List Gojira : 1) Oroborus - 2) The Heaviest Matter Of The Universe - 3) Backbone - 4) Love - 5) From The Sky - 6) A Sight To Behold - 7) The Art Of Dying - 8) Drum Solo - 9) Clone - 10) Flying Whales - 11) Toxic Garbage Island - 12) The Way of All Flesh - RAPPEL - 13) Terra Incognita - 14) Vacuity