U-Zine

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Metallica fait parti de ce cercle très fermé de groupes qui arrivent à remplir un Parc Des Princes. C’est donc quelques jours après le concert Red Hot Chili Peppers + Pixies dans l’antre du PSG que l’événement de ce mois de Juin avait lie ! Je veux bien sûr parler du concert Metallica + Slipknot. Et même si, je dois l’avouer, ce ne sont pas les Mets qui m’ont fait me déplacer, mais les Knots, je salive à l’avance rien qu’à l’idée de voir ces légendes vivantes dans un stade !

Ce sont donc les Lostprophets, de retour à Paris après leur passage à La Boule Noire, qui ont l’honneur d’ouvrir ce concert. Les gallois ont la pêche et donneront tout ce qu’ils peuvent durant 35 minutes pour essayer de chauffer un public qui restera très froid mais très correct. La faute a un décalage entre le bon gros metal de Slipknot / Metallica et l’emo des prophètes Perdus. Perdus, d’ailleurs, c’est le mot qui décrit parfaitement leur set. En effet, avoir du charisme dans une Boule Noire est une chose, dans le Parc des Princes en est une autre.

Ca y est, il est 19h50, le sampler si connu de 742617000027 ouvre les hostilités et apparemment les 9 de Des Moines sont prêt à en mettre plein la vue au public de Metallica venu en grand nombre. Seulement, dès les premiers riffs de (SIC) , on dénote un son d'une qualité très médiocre qui s'explique par l'absence de l'ingé son habituel de Slipknot réquisitionné par Metallica (il officie pour les deux groupes) mais aussi par le vent qui souffle et surtout par la grandeur du stade !
Qu'importe, le groupe enchaîne avec un morceau de leur nouvel album The Blister Exists. LA claque que j'avais prise à Londres se confirme, ce morceau est taillé pour le live, surtout que leur numéro d'automates étaient mieux réglé qu'à l'Astoria, suivi d'Eyeless avec en prime un duo Paul / Chris sur la même basse... Le groupe enchaîne donc avec Disasterpiece, avant de caser leur single Duality.
La machine Slipknot est parfaitement lancée et déroule son final des plus classiques sans rien changer (seul la disparition de Purity, une première, rend ce concert peu convientonnel). On a donc le droit à un Heretic Anthem suivi d'un Spit It Out où Corey réussira à faire asseoir la première fosse (et le public des gradins - lol -) lors de sa célèbre part.2 ce qui est un mini exploit sachant que sur les deux dates précédentes, quasiment personne n'a daigné s'asseoir... S'en suit le célèbre "tube" de Slipknot Wait And Bleed avant de revenir pour son traditionnel rappel avec People = Shit et Surfacing, un peu trop bâclé à mon goût...

S’en suit une longue attente… Avant de pouvoir voir des extraits de Some Kind Of Monster (documentaire sur le groupe de thrash) sur les écrans géants du parc que seuls les Mets ont pu utiliser !
Le concert peut donc débuter avec leur cultissime intro du Bon, de La brute et du Truant enchaînant sur un Blackened pas franchement convainquant, sûrement du fait d’un son encore médiocre (le même sur celui de Slipknot en fait).
Mais, par chance, tout s’améliore dès Sad But True et Fade To Black. N’ayant jamais vu Metallica auparavant, je ne peux que m’extasier devant leur prestation même si le groupe nous impose un Frantic (avec un solo en bonus), qui certes rend mieux que sur album, mais qui est quand même décevant !
Le groupe semble uni avec un James Hetfield fier de son nouveau bassiste, le présentant a deux reprises et un Lars qui a totalement récupéré de son problème de santé du début du mois au Download (je n’aurai pas dit non à un Joey Jordison derrière les fûts).
Le set est tout simplement parfait, les solos sont exécutés à merveille et le groupe communique avec le public et… Comble du bonheur nous rejoue ses vieux titres, préférant ne pas axer leur sur St Anger.
Après plus d’une heure et demi de show, le groupe nous achève avec un Creeping Death repris en cœur par une partie de la fosse suivi d’un Battery MONUMENTAL surtotu avec les différentes effets pyrotechniques que le groupe a utilisé !

La nuit est belle et bien là et les projecteurs du Parc des Princes éclairent de mille feux le groupe, revenu pour nous interpréter un premier rappel avec des titres certs classiques, mais bien efficaces comme : Nothing Else matter, One ou Master Of Puppets avant de se finir sur un excellent Enter Sadman.

Le public en redemande et le groupe est là pour assurer ses 2h30 de show, les Mets reviennent donc sur scène une dernière fois pour nous interpréter entre autres Seek And Destroy.

Le duel Slipknot / Metallica n’a donc pas eu lieu, fautes de moyens pour les 9 de l’Iowa et à un son médiocre pour les Knots ! Cependant, je dois reconnaître que 2h30 de Metallica quand on est pas fan…. C’est long, très / trop long !
Malgré ce détail, on aura surtout assisté à un grand concert de Metallica avec moult effets pyrotechniques.