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Les porte-voix de la Satan’s generation n’en avaient pas véritablement tout à fait fini avec leur période "la balance penche toujours encore un peu du coté black dans notre Nuclear Metal" au moment de cet album qui a néanmoins amorcé le virage plus mélodique et technique qu’à pris la carrière d’Impaled Nazarene. La présence, sous le pseudonyme de Wildchild, d’Alexi LAIHO est l’illustration de cette volonté de faire évoluer la musique du groupe vers de nouveaux horizons, les cinq premiers albums ne possédants pas de véritables solo.
Si le leader de Children of Bodom ne participait finalement que de manière assez légère à cet album, qui reste bien speed et extrême, sa touche est néanmoins perceptible tant sur les leads que sur les solo (toutefois un peu plus "timides" que ceux exécutés pour son propre compte). Ainsi pas un titre qui n’ait un petit côté technique, une recherche mélodique poussée sur les leads ou un solo échevelée (à l’image du morceau titre qui s’ "achève" sur un solo d’une, petite, minute après avoir multiplié les variations mélodiques). Wildchild, donc, n’ayant composé que deux titres, seuls ceux-ci permettent de réellement juger le résultat de ce mariage a priori contre nature.
Outre "Cogito Ergo Sum", "No Tolerance" est l'un de ses rejetons : en moins de deux minutes la nature est revenue au galop sur un titre tout plein de fiotitures que le sieur Mika a agrémenté de très subtiles paroles, propres à le réconcilier avec certains qui s’offusquent de ce que sa fertile imagination puisse concevoir comme sépulture infantile.
Aussi plaisants soient-il, ces titres, et surtout le second, permettent de se rendre compte que les meilleures blagues sont aussi les plus courtes : il évident que cette collaboration, certainement plus entamée à l'époque (des deux côtés) pour faire jaser qu’autre chose, et malgré également des intentions louables, ne pouvait accoucher d'une créature viable. Si sur le papier un Children of Bodom énervé avec Mika au "chant", ou un Impaled Nazarene progressif, c'est selon, avait tout du pari risqué mais intéressant, la réalité s'est imposée d'elle même : le reste du groupe n'avait, à l'époque, aucunement le niveau technique permettant d'intégrer sans heurts un guitariste de cette trempe.
Entonnement la suite immédiate de la carrière du groupe montre un visage plus technique à tous les postes, et non pas uniquement au niveau des seules parties de guitares, ce qui rends les morceaux bien plus fluides, cohérents entre eux et efficaces. Ce passage éclair d'un invité de marque dans le line-up d'Impaled Nazarene auras été l'élément déclencheur et le catalyseur d'une volonté réelle de progresser.
"Cogito Ergo Sum" - 2:10 (Laiho, Luttinen)
"Human-Proof" - 4:38 (Kellokoski, Luttinen)
"Wrath of the Goat" - 1:22 (Kellokoski, Luttinen)
"Angel Rectums Still Bleed - The Sequel" - 2:42 (Antilla, Luttinen)
"Post Eclipse Era" - 4:21 (Kellokoski, Luttinen)
"Nothing is Sacred" - 2:19 (Kellokoski, Luttinen)
"Zero Tolerance" - 1:52 (Laiho, Luttinen)
"Assault the Weak" - 3:49 (Antilla, Kellokoski, Luttinen)
"How the Laughter Died" - 4:07 (Kellokoski, Luttinen)
"Nihil" - 4:55 (Luttinen)