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Haaa Lividity le groupe préféré de cette chère Isabelle Alonso enfin de retour 3 ans après le très bon « Used Abused and Left For Dead », inutile de dire que pour les chiennes de garde et autres casse-couilles en tout genre le nouvel album des petits de l’Illinois était attendu avec ferveur comme une vierge effarouché peut attendre son premier coup de quéquette. Seulement voila j’ai envie de dire qu’a l’image d’un paquet de premières fois pour les donzelles cet album n’aura qu’un gout fade, douloureux et sans grand souvenirs par la suite.
Replaçons tout d’abord les choses dans leur contexte, 2006 Matt Bishop le chanteur de toujours de Lividity quittait le groupe pour laisser sa place au non moins talentueux Von Young, Jordan Varela le marteleur fou prenait place derrière les futs, le groupe sortait un album de tueurs et tout le monde était content. Seulement voila, si le sieur Young est resté, Varela entre temps trop bien occupé par ses autres groupes s’est tiré la malle, et la tout de suite on se dit « Merde ça commence mal, je pensais avoir une trique d’enfer je vais ressortir avec une demi-molle » et c’est exactement ce qui va se produire à l’écoute de ce « To Desecrate And Defile » non pas que le successeur de Varela, Garette Scanlan (Kommandant , Evil Incarnate) ne s’en sort pas bien, juste que sur ce coup on a déjà vu plus inspiré. Alors ok prendre la succession de Varela ce n’est pas donné à tout le monde, mais quand même un peu d’entrain quoi merde. Et puis bon c’est quoi ce son de batterie tout pourri ? Ca se veut puissant, lourd et fort, ça te procure juste l’effet d’un tirage de zizi sur un catalogue LaRedoute, sympa mais frustrant. Même le son de guitare est globalement tout mou comme le chibre d’un mec sortant de sa première vasectomie, non franchement cet album est CHIANT. Mais bon histoire d’éviter de se montrer aussi négatif que le test de grossesse de la doyenne des sœurs en Afrique on va quand même préciser que Von Young reste l’atout maître du Lividity actuel, un chant rocailleux comme pas deux et mêlé aux cris d’attardés du sieur Kimball ça reste le principal attrait de cette nouvelle chiure de Lividity mais pour le reste on est bien bien loin du dernier album, et pour ce qui est de l’époque « The Age Of Clitoral Decay/Til Only The Sick Remain » où là c’était vraiment poissard je n'en parle même pas tellement ça me rend triste.
D’ailleurs c’est bien ça le problème de cette album, sans les samples porno à la con et la pute en pochette la chatte à l’air se baignant dans des tripes parce que c’est rigolo on aurait bien du mal à reconnaitre Lividity à travers cet album. En espérant juste que ce soit une mauvaise passade, parce qu’a une époque Lividity savait rendre honneur comme il se doit aux femmes auxquelles je souhaite en retard et de tout mon cœur une joyeuse Saint-Valentin en leur priant d’aller se faire foutre.
Love.
1. Sword Of Sodomy
2. Adapting The Flesh
3. Surround By Disgust
4. Dismantle The Carcass
5. Cadaver Dogs
6. Mass Genocide
7. Gut The Slut Before I Fuck
8. Funerary Chambers
9. Engorged With Blood (To Fill You With My Semen)
10. Orgasmic Flesh Feed
11. Wie Krieger Sterben (Blood-Cover)
12. Roman Whores (Blood-Cover)
13. Inner Fetal Dismemberment