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mercredi 18 juillet 2018

Post in Paris Festival

Bus Palladium - Paris

Raton

Amateur de post-musique, de breakdowns et de gelée de groseilles.

26 mai 2018, 13h30 : Bus Palladium, Paris 9e. La salle culte accueille aujourd’hui un festival jeune mais ambitieux pour sa deuxième édition : le Post in Paris.
La première édition s’était tenue l’année dernière sur deux jours avec une programmation alléchante (Dirge, Corbeaux, Fall of Messiah, The Random Monsters et bien d’autres) mais cette année, tout se fera sur une journée.
Le mot d’ordre reste cependant le même : proposer un lieu de rassemblement pour la communauté post-rock, post-metal, post-hardcore et math rock de la capitale et de ses alentours. L’asso le résume ainsi « une manifestation organisée par des passionnés, pour des passionnés, dans un esprit purement DIY ».
Pour 20€ en prévente, on pouvait se régaler avec pas moins de neuf groupes, alors sans plus tarder, laissez-moi vous raconter ma fantastique post-journée au Bus Palladium.

 

Dragunov

Les deux Parisiens de Dragunov (guitare et batterie), spécialisés selon eux-mêmes dans le "Soviet-Instrumental post-metal" n'ont pour l'instant qu'un album (et un EP) à leur actif, "Korolev" sorti il y a déjà un an.
Si la recette sur album ne m'avait pas emballé plus que ça, l'expérience live donne un nouvel éclairage sur la musique du duo. Loin de la post-musique alambiquée des vieux briscards du genre (Cult of Luna et ses 3 guitaristes et 2 batteurs), Dragunov privilégie l'efficacité et l'échafaudage d'une atmosphère menaçante.
Pas de démonstration technique ni d'étalage de virtuosité, le duo veut taper fort et dans le plexus solaire. La thématique soviétique, la fumée et les jeux de lumière ajoutent à l'atmosphère orageuse.
Le post-metal se base particulièrement sur les éléments. Si Isis propose une musique plutôt océanique et que Neurosis est surtout magmatique, Dragunov offre une musique plus tempétueuse.

De plus, il faut reconnaître qu’au sein d’une scène de plus en plus usée jusqu’à la trame, Dragunov parvient encore à sortir son épingle du jeu.
La sincérité et l’irréprochabilité de leur performance confèrent au groupe un véritable sérieux qui promet de les rendre vite incontournables dans la scène post parisienne. Après les avoir vus, l’écoute de leur album n’en est que meilleure. 
C’est de ce genre de groupes dont on a besoin pour dynamiser notre scène musicale : des projets avec une atmosphère forte, un concept attrayant et une sympathie manifeste. 
Les gars, comptez-moi présent sur votre prochaine date !

 

Montagne

Montagne occupe un credo similaire : peu d'instruments, mais un maximum de boucan et de dégâts dans les cervicales. Pour être honnête, c’est le groupe qui m’a convaincu d’acheter un billet (mince, j’ai loupé l’occasion de coller au cliché du chroniqueur sangsue avide d’accréditation, tant pis pour les haters). J’ai adoré leur premier EP « Exorde », paru en 2017 (déjà présent dans mon bilan HU 2017) et leur single « Spring Birds », sorti cette année, est également très efficace. Comme les adorateurs de la mère patrie ci-dessus, Montagne s’est attribué une étiquette unique, celle de « outdoor metal ».  
La première chose que je remarque quand ils montent sur scène : les trois lascars débarquent en mode détente absolue. La streetcred n'est pas leur préoccupation principale et ce n'est pas leur délicieux look short/t-shirt qui dira le contraire.
À vrai dire, cette décontraction est extrêmement agréable et rend le groupe tout à fait sympathique. Leur choix de laisser leurs t-shirts à prix libre confirme cette idée.

Ils poussent même l'hérésie plus loin. Alors qu'ils officient dans un registre post-metal, les gringos n'hésitent pas à insérer des gros breakdowns post-hardcore et des blast beats de l'enfer dans leur post-tambouille. J'ai même cru déceler un ou deux tremolo picking. Ce sont aussi des adorateurs du flanger, qu’ils utilisent entre deux passages brise-nuques.
Les lignes de basse sont goulues et la guitare est frénétique. Le chant est rare et peut être légèrement monotone, mais c'est un point de détail car toutes ces facéties donnent une couleur unique à la musique de Montagne
Parfaitement placés dans le line-up et n’étant pas très fan de shows longs, ces deux premiers concerts donnent brillamment le ton et prouvent avec force que la scène parisienne est diablement intéressante. Je peux vous dire que je serai au premier rang quand il s’agira d’acheter le premier LP de Montagne.

 

Treha Sektori

Treha Sektori est l'OVNI du festival. En même temps, un artiste de ritual ambient / dark ambient dans un festival de post a de quoi intriguer. Toutefois, lorsqu’on s’intéresse au projet et au CV de son cerveau, on se rend compte que Treha Sektori est loin d’être étranger à la scène post. L’homme derrière le projet n’est nul autre que Vincent Petitjean / Dehn Sora, déjà à l’origine de Throane.
J’avais un peu peur que la mayonnaise ne prenne pas après deux sets énervés qui ont bien chauffé le public et après avoir entendu certains retours du Venom Fest où Treha Sektori s’était produit après les blackeux de Khaos-Dei. Pourtant, grâce à un set musical et visuel soigné, la magie a pu opérer pendant une demi-heure au Bus Palladium.
La musique était en effet soutenue par des images diffusées sur un large écran derrière les machines. Ces clips jouaient sur le difforme, le morbide et le cauchemardesque en montrant des crânes, des corps et des paysages naturels avec une image très texturée, souvent en noir et blanc. Les deux supports, musical et cinématographique, se répondaient dans une démarche d’inquiétante étrangeté bien maîtrisée.
La dark ambient de Treha Sektori est puissamment mystique, évidemment sombre et nihiliste (sans toutefois se départir d’un certain onirisme) et ritualiste. Les percussions sont d’ailleurs interprétées en direct par Dehn Sora, qui évolue irréprochablement entre machines et section rythmique.
Ce dernier apparaît comme un ermite, enfoui dans sa propre musique. Il nous conte des histoires de désolation où se mêlent la neige et la cendre. Ce serait la bande-son parfaite d’un film d’horreur contemplatif, perdu entre les époques et les âges. J’ai parfois pensé au superbe « The VVitch » avec cet aspect de terreur campagnarde surnaturelle.
Pour renforcer encore cette atmosphère, tous les titres des morceaux sont dans une langue étrange, assez germanique, qui n’est pas sans évoquer les travaux d’Amenra (Dehn Sora a déjà collaboré avec Colin H. Van Eeckhout et Mathieu J. Vanderkerckhove d’Amenra sur le projet Sembler Deah en 2011 et Treha Sektori est considéré comme membre à part entière de la Church of Ra).
Un grand bravo pour avoir réussi à captiver un public sans doute sensible aux contrées dark ambient mais loin d’être acquis d’avance.

 

Steve Strong

Steve Strong est le seul artiste non-francophone de la journée (oui, Mutiny on the Bounty sont luxembourgeois, mais 96% de la population parle français donc on ne va pas chipoter) et c’est, sans prendre de risques, la performance la plus innovante du festival.
En effet, le britannique est un homme-orchestre qui, armé de sa pédale loop, évolue entre batterie, guitare et basse (le math rock a ça de pratique qu’il est très majoritairement instrumental).
Tout l’intérêt du show réside dans l’exercice auquel s’adonne le musicien. Steve Strong parvient avec aisance à passer d’un instrument à l’autre, créant son propre univers math rock.
J’ai toutefois eu du mal à vraiment m’enthousiasmer de ce concert. Son math rock est assez générique et à part un morceau accrocheur, le reste ne m’a pas transcendé.
La performance a beau être relativement impressionnante et captivante, on est rarement loin de l’étalage de virtuosité gratuit et il m’a semblé que la technicité s’est faite au détriment de l’intensité, pourtant caractéristique principale du math rock.
En bref, si le show de Steve Strong vaut le coup d’œil, il restera surtout dans les mémoires pour sa démarche et non pour ses compositions.

 

Grimlake

Cinquième groupe de la journée et premier de post-rock, Grimlake débarque dans la capitale pour nous offrir une musique élégante et éclatante.
Autant le dire d’emblée : le post-rock lumineux est loin d’être ma scène préférée. Je trouve Explosions in the Sky et This Will Destroy You particulièrement poussifs et ce n’est pas Sigur Rós qui relève le niveau (je risque une lapidation en place publique pour ça ?). Pourtant, je tombe très rapidement sous le charme de Grimlake, qui ne semble pas proposer grand-chose de plus que les piliers du style.
La musique du groupe, initié en 2012 comme le projet solo de Mathieu Legros, est définitivement touchée par la grâce et est dotée d’une certaine pudeur qui m’évoque parfois Silver Mt. Zion, en plus classique. Plus généralement, Grimlake tape absolument en plein dans tous les codes du post-rock angélique et instrumental à la Caspian. On y trouve des enregistrements de violoncelle (cliché ultime du post-rock lumineux), la voix est plutôt rare et assez anecdotique et un clavier vient régulièrement enrichir les nappes de guitares.
Au début du set, j’avais peur que le groupe, après un premier morceau tout à fait pertinent, tombe petit à petit dans le post-rock propret et ronflant, mais au contraire, plus l’heure avançait, plus la magie faisait effet. L’élégance absolue de la musique était habilement soutenue par des jeux de lumières irréprochables. La sincérité inaltérable de Mathieu Legros (guitariste/pianiste/chanteur) et la volonté manifeste de centrer sa musique sur l'essentiel, sans fioritures agaçantes et build-ups trop longs, confèrent à Grimlake une maturité stupéfiante et un intérêt décuplé.
Un immense bravo pour être parvenu à produire une musique délicate dans une scène irritante.

 

Sandwichs

Non, Sandwichs n’est pas le sixième groupe du fest, je tenais surtout à faire un aparté sur l’accueil réservé par l’organisation du PIPF. Les bénévoles furent extrêmement sympathiques et aucun problème d’ordre logistique ou organisationnel ne fut à déplorer. Mais là où l’orga a véritablement brillé, c’est sans aucun doute sur la nourriture. Et quand je dis nourriture, je parle des sandwichs du cosmos, préparés par des bénévoles charmants et vigoureux.
Quatre choix (dont trois végétariens), quatre régals infinis. Le premier, habilement nommé « Le Rital », vous séduisait les papilles avec un assemblage jambon sec, pesto maison, tomates et crème de balsamique ; le tout dans une vraie demie-baguette pour trois modestes euros. Autant vous dire que je me suis donné la mission d’impérativement goûter les autres. Le second conciliait brie, beurre et noix, auxquels, avec un peu de gentillesse, on pouvait ajouter du miel. Le troisième proposait un mélange houmous maison et épices douces au choix et l’ultime délice associait houmous petits pois/menthe maison et concombre (j’avoue, celui-ci, je l’ai pas testé, les 3 autres m’avaient déjà colmaté l’estomac).
J’ai encore un peu de mal à savoir si j’ai préféré les groupes ou les sandwichs. Immense merci aux bénévoles pour leurs talents sandouichifs.

 

Nesseria

Bien qu’ils soient originaires de la plus belle région du monde (le Val-de-Loire), je ne connaissais que très vaguement les Orléanais. À vrai dire, avant qu'ils commencent leur show, j'aurais été bien incapable de dire dans quel genre ils officiaient. Et après leur set, j'ai toujours un peu de mal.
Screamo ? Post-blackcore (aussi bâtard que ça puisse sonner) ? Même le site de catégorisation musicale de référence, l’immanquable RateYourMusic, perd le nord quand il s’agit de définir la musique de Nesseria : le premier album est rangé dans mathcore et metalcore, le deuxième vogue dans le sludge / grindcore / black et le petit dernier pousse plus loin le foutoir en mêlant screamo, post-hardcore et sludge atmo (le nom intello du post-metal). C’est d’ailleurs sur ce dernier que portera tout le set, le groupe ayant été invité pour un show spécial en interprétant « Cette érosion de nous-mêmes » dans son intégralité.
Représentez-vous donc une sorte de maelström de violence et de dissonance, rajoutez-y de la souffrance et encore deux bocaux de dissonance et vous tomberez à peu près sur Nesseria.  
Il y a définitivement une filiation avec l’univers emo vu à quel point le chanteur se livre à une prestation déchirante. On le voit se mutiler sur scène, pas littéralement je vous rassure, mais la charge émotionnelle et l’intensité des chansons le terrassent. J’imagine que les paroles évoquent des souvenirs et des sujets douloureux pour lui/le groupe et c’est absolument saisissant de voir cet homme aller jusqu’à un point de rupture absolu. Je pense notamment au magnifiquement écrit « À l’usure » lorsqu’il hurle : « À l'usure / Qui fait les mensonges plus faciles / Et les trahisons moins coupables / À cette maladie sans fin / Parce qu'on la préfère au rien. »
Pour ces raisons, voir Nesseria sur scène est une véritable épreuve épuisante mais terriblement cathartique. Le déchaînement des passions face au public, à l’inconnu, est la raison d’être de tout un pan de l’art scénique.
Le groupe s’adonne au show le plus tumultueux et chaotique du festival en offrant une post-musique vengeresse et à fleur de peau. Car ils parviennent à mêler la tempête intérieure et l’efficacité musicale, la violence sentimentale et la cohérence sonore ; avec intensité, avec humanité.

 

Lost in Kiev

Après la tornade Nesseria, il faut le vouloir pour livrer une performance qui ne passe pas pour de la pisse d’âne.
Lost in Kiev est un groupe fascinant dans la petite constellation des groupes de post parisiens. Après des changements de line-up incessants, le groupe a réussi à se stabiliser et à mettre tout le monde d’accord avec des albums d’une maturité surprenante. Ils sont mêmes parvenus fin 2017 à faire la première partie des légendaires Enslaved au Trabendo, qui officient pourtant dans un genre différent.
La grande qualité de Lost in Kiev est de savoir encore comment construire des atmosphères prenantes qui servent la musique, contrairement à bon nombre de groupes de post-rock contemporain qui n’utilisent les atmosphères que comme prétextes. Mais ce n’est pas le seul attrait des Parisiens qui parviennent avec un brio rare à mêler passages bagarre-friendly et mélancolie crépusculaire. Toute la musique de Lost in Kiev se situe à ce magnifique juste-milieu, entre nuits sans étoiles et aurores éclatantes.
Durant leur set comme en studio, les musiciens n’ont pas cherché à trouver des progressions révolutionnaires et prétentieuses. Les morceaux se contentent uniquement d’alterner entre samples, arpèges post rock et explosions à distorsion. Une recette simple pour un résultat irréprochable.
À me lire, vous pouvez peut-être penser qu’on se lasse vite de ce genre de structures banales, mais croyez-moi, Lost in Kiev parvient systématiquement à toucher le point de rupture et nous emmener dans de furieuses cavalcades après des envolées flamboyantes.
Les quatre membres ont donc donné au public parisien une leçon de post musique en bonne et due forme. On n’en attendait pas moins !

 

Jean Jean

Je ne connaissais pas le moins du monde Jean Jean. La preuve : quand j’ai vu qu’ils étaient annoncés au PIPF, je les ai confondus avec le rappeur belge JeanJass (j’étais pas bien réveillé, il faut m’excuser). Pourtant, le trio vient de Paris et propose un post-rock apparemment très apprécié à en juger la densité et la frénésie de la fosse.
La musique de Jean Jean n’a pourtant pas grand-chose à voir avec celle de Lost in Kiev ou Grimlake. Adieu les lents crescendos, les arpèges angéliques et les sombres déflagrations ; bonjour les blagues entre les morceaux et la rigolade qui transpire de chaque accord. Jean Jean nous offre du post rock avec une approche et une énergie complètement math rock. Que ce soit dans le déluge d'énergie, les breaks soudains ou la polyrythmie délurée, on pense plus souvent à And So I Watch You From Afar qu’à Godspeed You! Black Emperor. Pour être plus précis, Jean Jean m’évoque surtout la scène tourangelle de math rock avec Pneu, Francky Goes to Pointe-à-Pitre ou Grauss Boutique.

Le groupe est composé d’un machiniste-électronicien, d’un batteur-plongeur et d’un guitariste à sangle haute. D'emblée ils complètent le bingo du hipster rigolard : polo rouge vif, moustache, cheveux bouclés, lunettes à épaisse monture, posture ironique, humour et distanciation, tout y est.
Là où le post-rock récent est très souvent influencé par le metal, ça fait du bien de voir un groupe à l’esthétique et à la sensibilité toute autre.
D’autant plus que l’énergie de Jean Jean est extrêmement communicative. Les trois lascars sont dans leur élément et s’en donnent à cœur joie pour chauffer la foule à blanc.
D’ailleurs en parlant de cela, je n’avais pas vu un public aussi débilos depuis Tagada Jones dans un fest local. Heureusement, les fans de Jean Jean sont des joyeux débiles, bien loin des avinés approximatifs habitués des fests de rock festif (je fais le malin mais j'étais bien content de pouvoir voir Stupeflip et Punish Yourself à côté de chez moi quand j'avais 16 ans). Et puis, quelle importance  si le fanatisme s'exprime de manière maladroite, car c'est justement l'énergie juvénile dont la scène a besoin.
Il y avait donc quelque chose d'assez gogol dans le post-rock de Jean Jean mais très fortement contrebalancé par la maîtrise et l'efficacité de leur musique. C’était extrêmement généreux, les gens souriaient, les titres s’enchaînaient avec fluidité et la tracklist était parfaitement construite.
En attendant un EP « Jean Jean & Caballero » (ou « Jean Jass et Don Caballero » si on veut rester dans le math rock), les trois sorties de Jean Jean (qui a assuré la première partie de Carpenter Brut sur sa tournée américaine !) sauront probablement vous régaler.

 

Mutiny On the Bounty

Après avoir fait durer la balance plus longtemps que prévu, les Luxembourgeois s'avancent sur la scène et montrent à tout le monde qui est le patron. C'est sans doute le show le mieux huilé tant les cinq musiciens déploient une technique et une énergie spectaculaires.
Ils débutent leur set avec une intro électro glitch avant de balancer un shred de l'espace et de mettre en marche l'ultra-pétarade.
La maladie math s'empare de la salle entière et il est impossible de bouder son plaisir. Pour confirmer, ils balancent des breaks dévastateurs avant de repartir dans une folle cacophonie digne des plus grands noms du math rock.
Malheureusement, je ne peux rester et après deux chansons (mais quelles chansons !), je me vois contraint de prendre la poudre d'escampette.

 

Cette deuxième édition du Post in Paris Festival s'avère être une immense réussite tant en matière de participation que de programmation (ciblée mais variée) et d'accueil.
Le festival est même parvenu à trouver le parfait équilibre entre la taille de la salle, l'ambition de la programmation et le coût du billet. Tous les bénévoles ont été irréprochables et l'équipe derrière le bar également. DIY certes, mais loin d’être à l’arrache.

Des mercis particuliers à l'organisation, aux bénévoles investis, à l'équipe du Bus Palladium, aux groupes et aux sandwichs.
À l'année prochaine !