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“Driiiiing
- Hello ?
- Hey wassup ?
- None… Just watching the game... Having a Bud’... What’s up about you ?
- None... Having a Bud’, Listening to God Damn...
- True... truuuue...”
Voilà aussi comment ça se passe chez les rednecks.
Parler de « valeur sûre » avant la sortie du premier album de God Damn aurait été bien évidemment prématuré et pourtant leur première démo datant de 2007 était une pure tuerie. Donnant dans un stoner metal fièrement influencé par les almighty Down et Pantera, les lyonnais nous proposaient cinq titres ô combien excellents et avec déjà un hymne : « Cauz’ I Want It ». Inutile de vous dire que j’attendais avec impatience que God Damn passe à la vitesse supérieure et c’est chose faite ! Depuis, très exactement, le 21 février dernier, « Old Days », premier effort, est désormais disponible. Une chose qui s’avère certaine, c’est qu’avec un disque comme celui là, nous allons devoir compter sur God Damn dans les années à venir.
Et pour ce « Old Days », God Damn nous propose que du neuf, pas un seul titre de la démo à été enregistré (à mon grand regret « Cauz’ I Want It » ne figure pas sur la galette), dix bombes fleurant bon le soleil et la weed.
« Lading For My Pride » ouvre les hostilités et dès le premier couplet on se retrouve dans un tout autre monde, là où alcool et weed font légion, des riffs radieux, une ligne de chant mémorable, un break à vous en faire dévisser les cervicales, non pas de doutes, ce titre est bienénorme et représente un peu à lui tout seul l’album. Le ton est donné, et ce n’est ni « When I Used To Have A Kingdom For My Own, For Myself » ou encore « Dying In A Hole » qui me feront changer d’avis, nous tenons la bombe stoner de l’année, à coup sûr. Vient ensuite un morceau tranchant un peu avec le reste du disque aux vues de sa brutalité et la présence d’un guest à la voix totalement hardcore, « Unjailed » se démarque des autres titres avec des riffs bien plus lourds et ainsi qu’avec des accélérations bien senties, un peu à la manière d’un Crowbar.
Après un titre éponyme des plus efficaces, l’atmosphère se pose avec l’excellentissime « Lies » placée stratégiquement à la moitié de l’album, sa première partie blues nous fait planer et respirer avant de repartir sur une deuxième moitié bien plus intense où les prouesses de Renat’ m’auront fait lever le poil. Et là c’est parti pour la déferlante, « Break The Thunder » et son groove endiablé nous remettent dans le droit chemin avant un « No Hopes Ahead » et ces divers changements de tempo qui en fait un des titres phares d’ « Old Days » (rah ce riff de fin!).
« Hangover » titre sympathique mais qui ne se démarque pas tellement du reste, laisse place à « Here Stands Serenity » concluant ce premier chapitre. Une ballade semi-acoustique des plus magnifiques rappelant fortement « Jail » présent sur le « Nola » de Down, un choix plutôt surprenant, bien qu’astucieux puisque tout comme « Lies », « Here Stands Serenity » est une réelle bouffée d’air.
En à peu prêt de 40 minutes, God Damn nous a pondu assurément un des albums de l’année, du moins c’est pour l’instant mon plus gros coup de cœur. « Old Days » tient ses promesses, un premier effort brillant, servi sur un plateau avec une production judicieuse collant parfaitement à l’esprit des chansons. Une exécution parfaite, un Renat’ bluffant (quelle voix mon salopard !) c’est carré, ça butte, point. Même si God Damn n’a pas encore composé son « Stone The Crow », les cinq lyonnais jouent maintenant dans la cours des grands. C’est frais, c’est fin et à consommer sans faim.
1. Landing For My Pride
2. When I Used To Have A Kingdom For My Own, For Myself
3. Dying In A Hole
4. Unjailed
5. Old Days
6. Lies
7. Break The Thunder
8. No Hopes Ahead
9. Hangover
10. Here Stabds Serenity
