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C’est bien connu, il y a de plus en plus de jeunes groupes à notre époque. Les différents facteurs qui pourraient expliquer cette affluence seraient des jeunes de plus en plus talentueux et carrés en matière d’instrumentalisation et en matière de crédibilité musicale, mais avant tout, le désire de plus en plus grand au fil du temps à suivre les fameux groupes fétiches servant d’influence (les jeunes rêvent de devenir comme leurs idoles ça n’est pas un mystère). Zonaria représente bien ce qui est dit précédemment. En effet, ici la moyenne d’âge est de 18 ans à tout casser et a l’opportunité aujourd’hui, de nous proposer son premier album au sein de l’écurie Pivotal Recordings, label qui avait auparavant découvert la nouvelle figure de proue de Nuclear Blast, je veux bien évidemment parler de Sonic Syndicate.
Bon Zonaria c’est quoi ce truc ? Et bien sachez qu’il s’agit d’un groupe officiant dans un black death FORTEMENT influencé par l’icône que représente Hypocrisy. Tout y est, les nappes de synthé, les mélodies, les guitares 7 cordes (hypo hypo), les seuls éléments leur rendant un minimum d’identité seraient la voix de Simon Berglund et les quelques rythmiques assez bien vues et atypiques pour ce registre musical. D’ailleurs, pour les quelques personnes qui y avait prêtés attention, on se souvient sans problème de la fameuse vidéo du groupe (non signé encore à l’époque et avec tout juste deux démos à leur actif) qui nous proposait des images de qualité et un son plutôt impressionnant pour un groupe de cette trempe. Tout cela Zonaria le doit à Jonas Kjellgren qui a eu l’amabilité de les produire en leur fournissant un son tout simplement énorme.
The infamy and the breed est donc le premier album du groupe et pour bien marquer le coup, c’est encore une fois avec l’excellent Jonas Kjellgren que le groupe s’est dirigé en studio pour enregistrer ce premier skeud. Avec un excellent « The Last Endeavour » en guise de premier morceau on se rend vite compte qu’ici le groupe n’est pas là pour faire de la figuration, c’est bel et bien du sérieux, le groupe envoie la purée comme il peut et c’est plutôt bien réussi avec ces alternances de mélodies arabiques et ces rythmiques expéditives ! Et oui, malgré ce jeune âge ici c’est du crédible à 100% et c’est bien évidemment sans faire le moindre effort que cet album se montre rapidement très agréable avec une flambée de titres puissants et efficaces. On citera le désormais célèbre « Rendered In Vain », « Attending Annihilation » avec l’excellent refrain assisté par le frontman de Scar SymmmetryChristian Älvestam également en backing sur le titre « The Armageddon Anthem », ou bien encore l’imparable « Descending Into Chaos » et le chef d’œuvre de l’album « The Black Omen » qui laisse entendre que le groupe a les moyens de faire du gros.
Avec cette multitude de très bons titres, il semble évident que ce groupe va faire parler de lui que ce soit dans l’immédiat que dans les quelques années à venir. Malgré tout, certains éléments restent à revoir, il faudrait vraiment songer à mettre l’accent sur l’aspect « personnel » plutôt que se plaire et se satisfaire dans cet aspect « like untel ». Il suffit d’écouter « Evolution Overdose » pour se rendre compte que le groupe à copié à 100% « Eraser » de Hypocrisy et là ça craint vraiment, même intro, même évolution dans les structures etc. Mais en vain, il n’en demeure pas moins évident que ce groupe nous aura pondu un bon album pour un premier essai, donc quoi qu’il en advienne, chapeau.
01. Infamy
02. The Last Endeavor
03. Pandemic Assault
04. The Armageddon Anthem
05. Rendered In Vain
06. Image Of Myself
07. Evolution Overdose
08. Attending Annihilation
09. Descend Into Chaos
10. Ravage The Breed
11. The Black Omen
12. Everything Is Wasteland
