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Un air de New Wave Of American Heavy Metal US semble sonner (à l’instar de groupes comme Chimaira et The Haunted) dans Cataract, mais si on peut mettre ce groupe dans ce courant là, il est à noter que les membres du combo sont en fait suisses. Est-ce une raison pour croire que la musique sortant de leur album With Triumph Comes Loss va être d’une monotonie rarement égalée ?
On se refuse à penser ça dés le cri rageur du premier morceau Killing tool après dix petites secondes, donnant le ton à ce qui va s’apparenter à une explosion sonore. La recette ? Un claquement de batterie surpuissant, la double pédale faisant dérailler les psychopathes les plus avertis, mêlé à des riffs guitares très efficaces niveau technique, sur un rythme trés soutenu, sans moindre retour au calme.
De long en large, le groupe enchaîne morceau après morceau sans aucun solo de guitare, un peu pour que nos têtes naïves comprennent bien que la poésie n’est pas ce qui caractérise le mieux Cataract. Les chansons dépassent à deux exceptions prés tout juste les trois minutes, sans aucun moment de répit véritablement, et sont à écouter comme un block compact, les unes après les autres, sans pouvoir vraiment noter de grosses différences entre elles dans leur constructions. Si la voix fait très hardcore (celle-ci se rapprochant de Jamey Jasta d’Hatebreed), certains hurlement en dehors du chant me faisant penser néanmoins à un mélange entre Phil Anselmo et Robb Flynn, le thrash a sa part belle du gâteau dans les compositions. Si vous êtes amateur de Hatebreed, Slayer, et Machine Head, votre taux d’Adrénaline à l’écoute de l’album va subir une très forte hausse. En effet, Reborn from fire nous fait penser au célèbre Angel of death de Slayer, avec à l’intro ce saccadement de coups de batterie, With Triumph Comes Loss semble sortie tout droit de l’époque South of Heaven, et les riffs à partir de la minute trente de Nothings left me rappelle un peu ceux de la fin de Imperium sur le dernier Machine Head.
Le grand morceau de l’album est sans nul doute le dernier, With triumph comes loss (du même titre que l’album), d’une durée de sept minutes. Celui-ci commence par un long Larsen, s’ensuit des riffs mélodique très accrocheur, me faisant penser dans leur rythme à la chanson South of heaven de Slayer.
Cataract s’impose avec son With Triumph Comes Loss, de par la richesse de son répertoire, comme un des tout meilleurs albums metalcore de l’année 2004. Un groupe à suivre de très prés, je me précipiterai sur leur prochain passage en région parisienne, m’est avis que les lieves doivent être plus qu’agités dans la fosse. En attendant, allez vite vous procurez chez votre disquaire le plus proche ce dernier skeud, vous n’en serez pas déçu. (pour l’éditon limitée, l’album est vendu avec le DVD d’un live, ainsi que des clips vidéos).
Vivement déjà le prochain album, que je pressens encore plus efficace...
1. Killing Tool
2. Nothing's Left
3. Vanished in the Dark
4. Skies Grow Black
5. As We Speak
6. God Evil
7. Fuel
8. Reborn from Fire
9. Saving Shelter
10. Hallow Horns
11. With Triumph Comes Loss