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As I Lay Dying est un groupe qui va faire parler d’eux sur la scène metal - hardcore. Produit pour la première fois par Metal Blade Records, le groupe sort un très bon album d’un style à part on ne peut pas trop classer Frail Words Collapse dans le hardcore (à cause des ses parties de guitares) mais on ne peut pas non plus les considérer comme émocore (car il n’y a presque pas de chant clair). Mais As I Lay Dying n’en est pas à son premier album. En effet ils ont déjà sorti un autre opus (Beneath The Encasing Of Ashes) sur Pluto Records et un split avec America Tragedy (Split CD).
La particularité du groupe est qu’il peut plaire à plusieurs type de fans : les fans d’émocore de hardcore et de nu metal. Les deux guitaristes (Nick Hipa et Phillip Sgrosso) font un travail énorme. Leurs parties de guitare sont une combinaison de riffs mélodiques et de parties beaucoup plus violentes et lourdes. C’est ce qui fait le charme du groupe. Les guitares sont mises énormément en avant comme un atout majeur que ne possèdent que peu de groupes.
La voix du chanteur, Tim Lambesis est impressionnante mais il ne peut chanter sans crier. Alors pour les parties chantées (qui sont plutôt rares dans l’album) ce sont les deux guitaristes qui s’en chargent ( « Forever », « Distance Is Darkness » ou « The Beginning »).
Malgré la brutalité des chansons, on leur retrouve un aspect pouvant émouvoir. Ce sont les paroles qui sont définitivement classée comme émo. Le groupe ne parle que choses tristes, le titre de l’album en témoigne. Leurs textes sont proches de ceux de groupes tels que Silverstein (émo par excellence).
Le début de l’album est très hardcore avec « 94 hours » (où l’on découvre la qualité du batteur, Jordan Mancino, et de sa double pédale durant le pont) et « Falling Upon Deaf Ears ». Ensuite « Forever » et « Distance In The Darkness » viennent clamer tout ça. Ce sont les chansons qui plairont le plus aux fans d’émocore. On y entend pour la première fois de l’album du chant clair. « Collision » et « Undefined » reviennent au harcore même très hardcore (ce sont les chansons les plus violentes du CD). Alors que « Behind Me Lies Another Fallen Soldier » est un peu inspiré par Poison The Well. On sent une influence très agréable. La fin de l’album reste toujours très hardcore même si je n’ai pas pu m’empêcher de noter que « Elegy » et « Collision » ont quasiment les même riffs au moins pour la première partie de la chanson.
Un album très agréable et à écouter.
1. 94 Hours
2. Falling Upon Deaf Ears
3. Forever
4. Collision
5. Distance Is Darkness
6. Behind Me Lies Another Fallen Soldier
7. Undefined
8. A Thousand Steps
9. The Beginning
10. Song 10
11. The Pain Of Separation
12. Elegy