L'édito #6 | Mai 2015
mardi 5 mai 2015Chers amis, bonjour ! Après une pause non-méritée qui n’en n’était d’ailleurs pas vraiment une, me revoilà. N’hésitez pas à scander mon nom sous le coup de la joie et de la surprise, c’est toujours appréciable, de mon point de vue d’empereur mégalomaniaque que je suis récemment devenu. Je pourrais simplement vous conter cette progressive métamorphose au début d’un long récit métaphorique et classieux, mais, avant toute chose, je vais me charger de vous mettre dans le bain. Lourde tâche.
Pour commencer, mettez-vous du Rhapsody ou un truc du genre dans les oreilles. Evitez juste Twilight Force parce-que c’est vraiment relou, mais ouais, Rhapsody fera largement l’affaire hein. Ensuite, faites abstraction de ma tronche cinq minutes : vous n’êtes pas supposés savoir que je suis encore plus balaise que Van Damme lui-même, et ça nuirait à mon image de mec sensible. On a la base du concept à présent : vous fermez les yeux (pas trop, sinon vous ne pouvez plus lire), et vous faites comme si tout était neuf pour vous, de votre regard de lecteur ingénu.
Vous êtes désormais dans l’univers du jeu de rôle : devenez ce que vous souhaitez, de la manière que vous souhaitez. L’image du valeureux guerrier ou celle de la sage prêtresse, poncifs propres à l’univers de la fantasy, vous viennent immédiatement en tête : que de restrictions ! Une fois les cartes du voleur, du prêtre, du sorcier, du nain, du barbare, de l’elfe et de l’uruk-hai cramées, loin de vous l’idée de vous morfondre, devenez cet Homme que vous avez toujours rêvé d’être : rêvez d’être un rêveur, rêvez de vous perdre dans les méandres de vos pensées jusqu’à vous y perdre effectivement, rêvez de rêver encore, et posez le résultat sur le papier : vous tenez là un objet beau et neuf qui vous appartient.
Nul besoin de tuer des dragons avec une armée de gobelins, soyez simplement vous, même un vous non-physique, un vous fantasmé, mais un vous-même néanmoins : personne ne viendra vous juger. Excepté sur VS (et sur Horns Up, si vraiment vous n’avez pas de chance). Hé.