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jeudi 11 décembre 2014

Sadist + Quo Vadis + The Monolith Deathcult + Destinity + Ashura + Orakle + 7th Nemesis + Hectic Patterns + Como Muertos

OMSCL - Chaulnes

U-Zine

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Après une journée du samedi où j’ai vu les heures défiler lentement et où je me suis fatigué à rester, le dimanche s’annonçait comme un jour réparateur. Le soleil était moins au rendez-vous que la veille, laissant s’installer des nuages grisonnant. Le temps de retrouver des têtes que je connais bien (contrairement à la veille où j’ai vu un public bien différent de mes habitudes), et Como Muertos ouvrait la journée.

Première surprise, n’ayant pas pris la peine d’aller m’informer sur le groupe : j’ai tout de suite reconnu Mike (Kronos) derrière la batterie. C’est cool, il se lance dans d’autres projets différents. Los carniceros (bouchers) pratiquent une musique proche de ce que propose Necrophagia : du death gore version old school. J’ai trouvé que Como Muertos était plutôt bien calé et maîtrisait son sujet. El Maestro (chant), machette à la main, pied de micro personnalisé, a bien insufflé à ses collègues le vent de la rébellion. J’ai bien aimé la présence du bassiste Gorio (ex-Impureza), autant par son attitude, que par sa tenue et ses back vocals, mais à vrai dire, Como Muertos ne m’a pas emballé plus que ça. Je sentais en eux un peu trop d’application à vouloir bien faire, et pas assez d’esprit gore. Le fait qu’ils aient installé leur propre ambiance (squelette, tenue de scène, chaînes) a été assez plaisant à voir, mais on s’attendait à la guerre. Au niveau du son, il était correct, le public était tout mou.

Setlist : 1) Desmembrado A Machezatos - 2) Salidos De Tierra - 3) Necrotista - 4) ??? - 5) Decapitados - 6) ??? - 7) Matalos - 8) Como Muertos

Après un début de journée paisible donc, je suis allé au merch, et j’ai craqué… Quo Vadis et Sadist avaient tout installé, je n’ai pas résisté…

Ce sont les Hectic Patterns qui ont joué ensuite sur la scène de l’OMCSL. Et là, changement de sujet : ça jouait !
A écouter sur leur myspace, j’avais trouvé le groupe sympa, mais je ne me rendais pas réellement compte de leurs qualités : c’était du tout bon. A travers un titre expérimental tel « The Grand Hare Order » par exemple, Hectic Patterns a fait tout l’étalage de sa technique. Ils n’ont pas oublié pas de nous ramener à la brutalité death avec des morceaux comme « Hyperborea » ou « Macabre Punishment ». Aussi, le chanteur James a été une véritable boule de nerfs qui ne tenait pas en place sur scène, sans cesse à motiver la foule. De plus, il ne manquait pas de charisme.
Le duo de guitaristes Guy-Noël et Ludo a été plus qu’impressionnant, maîtrisant parfaitement leur sujet, malgré le faible temps de balances avant de jouer. Guy-Noël est un remplaçant de grande classe pour Hectic Patterns, suite au départ (au Québec) de leur compositeur François Labrousse.
A la basse, Nico fut bleuffant ! J’ai rarement vu un bassiste à mediator maniant son instrument avec autant de dextérité. Comme pour les 2 guitaristes, il manquait juste ce côté démonstratif, à extérioriser leurs émotions et à captiver le public, qu’ont les dieux de ces instruments, pour me séduire à 100%. Enfin, au rayon batterie, j’ai demandé l’artilleur en chef : Greg. Pour moi, il fut le plus impressionnant musicien du groupe : vitesse, précision, jeu hyper varié, se collant à la fois à la brutalité, au groove et se décallant fréquemment (nous faisant inexorablement perdre le sens du rythme de nos headbangs, mais c’est ça qui est bon).
Alors, quand j’ai appris que le groupe n’a pas joué dans de bonnes conditions de son sur scène (ils ne s’entendaient pas bien), je me suis dit qu’ils étaient balaises. A revoir d’urgence ! (chose faite quelques semaines après).

Après Hectic Patterns, c’est un groupe que je retrouvais avec plaisir, 7th Nemesis, qui s’est installé sur scène. La première fois où je les avais vus, j’avais eu une impression bizarre : celle d’être étranger à leur show au début, pour finir convaincu à la fin. Et bien figurez-vous que ce fut la même chose à Chaulnes. Le groupe nous a réservé une petite surprise dans la mesure où il a joué beaucoup de nouveaux titres, à paraître dans son prochain album cette année.

7th Nemesis n’a pas autant motivé le public qu’Hectic Patterns (qui a lui-même eu un accueil timide), en dépit de l’envie de Sargon (chant), et des 2 Alex (guitare et basse). A l’autre guitare, Niko (aussi dans No Return. D’ailleurs, plusieurs personnes dans le public avaient des t-shirts du groupe thrash français) était plus en retrait, tandis que le batteur Selvmord a été plutôt bon.
Les nouveaux morceaux joués m’ont laissé une impression de mitigé. J’attendrai la sortie de l’album pour me faire définitivement une opinion. Je n’ai pas adhéré totalement à leur prestation, il y avait du bon et du mauvais.

Après une pause occupée à discuter avec les membres de Quo Vadis, et une course effreinée dans Chaulnes pour aller retirer de l’argent à une banque (oui, j’ai reclaqué des thunes après…), puis revenir avant le début d’Orakle, j’avais réussi à ne rien rater.

Apparemment, les réglages ont pris un peu de temps, et Orakle a commencé en retard son show, d’une manière classique avec les premiers titres de son album Tourments & Perdition . J’ai trouvé le son très bon (l’un des meilleurs de la journée), on peut une nouvelle fois féliciter leur ingé son maison pour son boulot. Le public a réservé à cette heure de la journée, le meilleur accueil, mais c’était encore très timoré… Orakle a joué ses titres d’une manière très carrée, sans faute, comme à son habitude, déployant son black sophistiqué à merveille. J’ai trouvé Manu (clavier) bien en verve par rapport à d’habitude, tandis qu’Achernar et Clevdh étaient comme à leur habitude, en forme. Par contre, il s’est passé un fait différent de tous les autres concerts où j’ai pu les voir : le temps est passé très vite ! Si bien que Kamel, l’organisateur, a demandé au groupe d’arrêter son concert après l’interprétation du sublime « Dépossédés ». Donc nous n’avons pas suffisamment vu s’amuser les 2 guitaristes Amar Ru et Eithenn, dommage. Bref, un des moins bons concerts que j’ai vu d’eux. Ils ont néanmoins convaincu quelques personnes allergiques au black metal, pour avoir discuté avec de nombreuses personnes après.

Setlist :1) Tourments (Intro) - 2) Le Mot De La Perte - 3) Uni Aux Cimes - 4) Dépossédés

Après le black, retour au death, et un groupe que j’avais vu en 1ère partie de Death Angel / No Return à Paris en juillet 2008 : Ashura. Les picards, qui sont en préparation d’un nouvel album, nous ont, à l’image de 7th Nemesis, joué plusieurs de ces nouveaux titres. Le quatuor m’a beaucoup moins convaincu que la première fois où je les avais vus… Comme quoi, les temps changent.

J’ai pris mes photos, et je suis parti dehors, n’étant pas séduit comme je pensais l'être.

Setlist :1) (nouveau titre) - 2) Eye Of The D.R.E.A.D. - 3) Legacy Of Hatred - 4) (Nouveau titre) - 5) (Nouveau titre) - 6) Deathly Passion - 7) I Wish You Die (titre non joué par manque de temps)

Retour dans la salle, pour voir un frontman que j’apprécie beaucoup : Mick de Destinity. Par contre, je le précise, Destinity n’est pas trop ma tasse de thé : trop suédois à mon goût musicalement. Le groupe a eu le premier vrai accueil de la journée, ainsi que le premier pogo. Il semblait avoir son lot de fans devant, pour le plaisir des musiciens. Destinity a bien joué, emmené par un Mick déchaîné (un des meilleurs frontmen de France, à n’en point douter). Il a même été chanter dans le public, descendant ainsi de la scène pour aller se percher sur la barrière au premier rang. Que du plaisir pour les fans. Le groupe a fait plusieurs allusions au plaisir de retrouver leurs potes d’une ancienne tournée : Dew Scented (de passage juste après eux sur scène). Pour terminer sur les chapeaux de roue, Destinity a lancé son bouquet final, qui a fait immédiatement mouche : la reprise d’ Amon Amarth : « Pursuit Of The Viking ». Un véritable carton dans la salle, après avoir joué précédemment des morceaux comme « Evolution / Devilution », « Enemy Process ».

Comme je viens de le dire juste avant, Dew Scented ont joué à la suite de Destinity. Ce fut une véritable bonne surprise de les savoir sur l’affiche, 1 mois avant le festival. Le groupe allemand, premier groupe étranger de la journée, nous a fait part de sa joie à rejouer à Chaulnes, après être passé là lors de leur précédente tournée avec Severe Torture et Destinity. Il faut dire que depuis la dernière fois, le line-up du groupe teuton a beaucoup changé : deux changements de guitariste et un changement de batteur. Outre le fait que Dew Scented soit un groupe de live, nous avons pu comparer ainsi les deux compositions du groupe.

Je vais être franc, j’ai préféré l’ancienne, même si la nouvelle était très bonne aussi. La faute surtout au nouveau batteur Marc-Andrée Dieken, qui ne parvenait pas à gérer convenablement ses tapis de double grosse caisse à haute vitesse (plein de pains). Le leader du groupe Leif Jensen, a été excellent, très en forme vocalement et physiquement, et qui plus est, de bonne humeur. Il a bien fait bouger le public (le 2ème plus gros pit de la journée, et du week end). De même, le bassiste Alexander Pahl m’a bien fait plaisir, même si durant « Turn To Ash », il a cassé l’une de ses cordes de basse, et a du partir derrière pour la changer et revenir au morceau suivant.
La setlist, justement, fut très bien choisie, empruntant des titres au dernier album Incinerate, mais aussi se plongeant dans les plus vieux albums. Dew Scented a livré là le meilleur concert, à cette heure de la journée. J’ajoute de plus qu’ils ont eu le 2ème meilleur son du dimanche (on garde le meilleur pour la fin…).
Vivement que le groupe retourne en studio, puis revienne pour nous présenter un nouvel album en tournée.

Setlist :1) Intro (du dernier album) - 2) Bitter Conflict - 3) Turn To Ash - 4) Into The Arms Of Misery - 5) Cities Of The Dead - 6) Never To Return - 7) Locked In Motion - 8) Soul Poison - 9) Act Of Rage (Chaos)

Après le thrash au houblon ravageur de Dew Scented, place au death indus expérimental des hollandais de The Monolith Deathcult :

Ce fut la première date de leur histoire en France, et elle restera dans les mémoires pour longtemps tellement ce fut mauvais, autant dans nos esprits que dans ceux des musiciens… Rien n’a été : un son exécrable, trop de basses, des samples electros trop présents, des guitares en retrait, une répartition du son différente selon les micros. Dans les parties rapides, le groupe était inaudible. Le son s’est un poil amélioré sur la fin du concert, mais le mal avait été fait. Pourtant, ça avait bien commencé pendant l’intro en sample, avec Herr Kombustar Topf (basse – chant) qui a fixé le public d’une manière glaçante et déterminée (tandis que M.S. Moes n’a pas pu s’empêcher de rigoler…).
La setlist de The Monolith Deathcult fut endormante, tout comme le chant des gaillards, d’une mollesse exaspérante. Les titres n’étaient reconnaissables que par les samples qui passaient, et ces samples, étaient des moments de pause pour le groupe (tournant le dos au public).
Le public, justement, est passé d’environ 300 personnes au début, à moins de 50 à la fin (dont quelques courageux curieux comme moi, qui voulaient rester jusqu’au bout). Bref, un flop !
De plus, M.S. Moes a massacré tous ses soli de guitare, tel un Kerry King en méforme, ce qui n’a pas amélioré les choses.
Pour finir, le groupe a interprété son très entraînant « Wrath of the Ba'ath » : une autre déception, pour ce morceau destiné au live. Un titre tout mou en concert, un sample inattendu au milieu, qui a permis aux zikos de se recaller et bien repartir, et voilà que The Monolith Deathcult ("deathcuite" peut-être...) a quitté la salle bien énervé d’avoir été mauvais.
Mon plus mauvais concert du week end, et de cette année (avec Trust…).
Ah si, il y a un point positif à leur prestation : les lumières en fond de scène étaient sublimes ! Elles nous plongeaient bien dans l’ambiance qu’aurait dû inculquer le groupe (par contre, pas de lumière en façade…).

Dernière ligne droite du Chaulnes Metal Fest, qui a pris encore plus de retard que la veille, avec 2 groupes de technical death : Quo Vadis et Sadist.

Après le flop The Monolith Deathcult, nulle doute que les 2 groupes n’auraient pas eu de mal à se démarquer. Ce fut bel et bien le cas, avec les 2 meilleurs concerts du week end.

Tout d’abord, les québécois de Quo Vadis, qui ont subi 3 changements fonciers dans leur line-up (batterie, basse, chant). Ce fut le concert le plus vivant et énergique du week end, les canadiens faisant bouger le public comme il le fallait (jusqu’à aller dire que si le public ne se bougeait pas, Quo Vadis n’allait plus jouer). Bart Frydrychowicz (guitare) fut le maestro incontesté du concert, tantôt possédé par un démon et remuant le public, tantôt jouant d’une manière irréprochable ses parties de guitare. Son compère à la guitare, MAG (Marc-André Gingras), a lui aussi été très en forme (bien sympathique qui plus est en backstage), mais j’ai entendu quelques pains qui ne m’ont pas trop plu de son côté. La setlist fut idéalement choisie, se balladant entre morceaux technico-mélodiques et brutaux, puisant ses forces dans le dernier album Defiant Imagination, mais aussi dans les anciens. Aussi, avant « Tunnel Effect » (morceau le plus bourrin du groupe ce soir là), nous avons eu droit à un wall of death, ce qui fut plutôt inattendu quand on connaît le groupe (moins quand on a vu des vidéos des concerts précédents de la tournée). Nous n’avons pas vu le temps passer !
Aussi, le nouveau chanteur Trevor Birnie m’a beaucoup plu, par rapport à l’ancien : il a certes une voix avec moins de coffre, mais lui au moins ne s’épuise pas au fil du concert et sa voix dure jusqu’à la fin. De plus, il a un registre vocal plus étendu et surtout, il savait faire bouger le public. Ce que j’ai aimé aussi, fut que l’on a eu beaucoup d’échanges mutuels au niveau du chant (lui chantant, et moi, dans la fosse à photographes chantant en même temps). Je regrette juste qu’il ne m’ait pas tendu le micro pour gueuler moi aussi.

Mais voilà, même si je suis un die hard fan du groupe, je dois dire que j’ai eu mon lot de déceptions :
Tout d’abord, le batteur Patrice Hamelin (Martyr), fut certes très démonstratif techniquement, mais son jeu était moins plaisant pour moi, par rapport à celui de Yanic Bercier (précédent batteur), qui était à la fois plus fluide dans ses mouvements et plus hargneux. Ensuite, Roxanne Constantin, nouvelle bassiste depuis 6 mois du groupe (et depuis 6 mois en basse fretless aussi), anciennement claviériste et chanteuse, a été impressionnante. Elle est très douée, il n’y a pas de doutes possibles. Sauf que son jeu a quelques différences par rapport à celui de Steve DiGiorgio/Forest sur les morceaux du dernier album. Ces différences font que ça passait moins bien, tout comme le fait qu’elle était sous-mixée et qu’on ne l’entendait pas beaucoup. Par contre, le public a semblé bien apprécier qu’elle soit la seule musicienne à s’être produite sur scène durant le week end. Enfin, je vais comparer leur prestation avec celle du DVD Defiant Indoctrination : ce fut le jour et la nuit. Le DVD, on s’en rendait compte, est trop parfait, et à Chaulnes, ce fut un ton en dessous au niveau de la précision, du son, de l’intensité.

Bref, Quo Vadis, pour son ultime date de tournée, a apporté son lot de réjouissances et de regrets. Ce fut un excellent concert, qu’on se le dise, mais en tant qu’amateur ultime, il faut être pointilleux, sous peine de tomber dans la subjectivité du fan basique. Au niveau du public, le groupe a fait quasiment l’unanimité : un succès.

Setlist :1) Silence Calls The Storm - 2) Absolution - 3) Break The Cycle - 4) On The Shores Of Ithaka - 5) Tunnel Effect (+ wall of death) - 6) Hunter / Killer - 7) Dead Man's Diary - 8) Point Of No Return : Mute Requiem - 9) Legions Of The Betrayed

Après l’assaut de Quo Vadis, surprise : le public est parti ! Rentré chez lui !

Cela s’explique sans doute par l’heure tardive (1h du matin), mais là, il faut tout de même blâmer le public, qui a raté un show d’exception : celui des italiens de Sadist !

Un peu de la même manière qu’Hectic Patterns, j’aime bien en album, mais en live, ça passait carrément mieux ! 10 ans que Sadist n’avait pas joué en France ! Et… 50 personnes pour les voir jouer…
Qu’importe, les transalpins ont impressionné tous ceux et celles qui sont restés : un show au son superbe, un charisme avéré, une justesse très plaisante à constater, et une technique bleuffante. C’est d’abord le guitariste Tommy qui m’a éblouit (ainsi que par exemple MAG de Quo Vadis, resté dans la salle, curieux qu’il était). Nous avons vu un mec qui jouait de la guitare, en même temps qu’il pianotait au clavier, et toujours en même temps, il faisait des effets avec ses pédales de guitare, le tout, mediator dans la bouche. SU-PER-BE !
Ensuite, le bassiste Andy, et son jeu très complexe, m’a séduit. Le son merveilleux a aussi fait qu’on en a pris plein les oreilles, en entendant très distinctement tous les instruments. Trevor, le chanteur, fut un leader très très convaincant : une voix death perçante comme on en entend rarement, un colosse musclé, un charisme fou, une attitude sur scène qui sort de la norme. Il est entré dans mon panthéon des meilleurs chanteurs sans grand problème. Ma seule petite déception chez Sadist, fut le batteur Alessio : il est le seul du groupe à ne pas être hors norme techniquement. Cela s’est traduit par un jeu, certes correct, mais qui a fait qu’on s’est concentré sur les 3 autres membres du groupe. Pour la setlist, elle fut royale elle aussi, avec des morceaux comme « Tearing Away », « Desert Divinities », « From Bellatrix To Betelgeuse », « Sometimes They Come Back » .
Nous espérons qu'ils seront de retour en France, car nous avons vu du grand Sadist.
Veni Vidi Vici.

Mon bilan du week end est le suivant : samedi chiant, avec tout de même quelques curiosités à voir. Dimanche avec la révélation Hectic Patterns, les confirmations Dew Scented, Destinity, le bonheur de voir Quo Vadis et la performance de sa majesté incontestée Sadist.

Au niveau du festival, il y a eu du mieux pour la restauration, l’accueil des festivaliers. Après, je n’ai pas dormi sur place pour constater les améliorations nocturnes… Au niveau du timing par contre, je pense qu’à l’avenir, il faudrait booker 2-3 groupes de moins par jour, histoire de ne pas avoir à terminer à point d’heure, même si le lendemain est un jour férié.
Un grand merci à Kamel du Chaulnes Metal Fest, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui ont contribué à faire de cet évènement un week end inoubliable.
Vivement l’année prochaine !