Symphony X + Circus Maximus + Dreamscape
Le Bataclan - Paris
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Au prix du billet (quasi 30€), les spectateurs du concert de ce soir espéraient en avoir pour leur argent, et voir un spectacle de qualité qui se jouait en 3 actes: Dreamscape, Circus Maximus et Symphony X.
Bon honte sur moi, j'ai traîné et je ne suis pas arrivé 3 plombes avant l'heure marquée sur le billet et résultat des comptes j'ai loupé le premier groupe (bon je devais être le seul pas au courant car la salle était déjà bien pleine!) Donc désolé de ne pas faire honneur aux partants, mais je vais commencer directement avec Circus Maximus.
Je connais surtout le premier de leurs deux albums, qui m'avait littéralement scotché, du pur heavy prog, pas chiant, bien construit, hyper technique et groovy, donc j'étais très content de les retrouver sur cette affiche. Et sur scène ils savent qu'ils ont tout a gagner à séduire un public qui est surtout venu pour la tête d'affiche. C'est d'ailleurs pour ça que les Suédois sortent la grosse artillerie le tout dans un son un peu confus, on aurait aimé profiter un peu plus des finesses techniques de leurs chansons. En tous cas ils savent ce qu'ils font, et ils ont eu tout le temps de faire 2 ou 3 dernières chansons (allez c'est la dernière... et bien non on vous en rajoute une!) avant de quitter la scène avec l'impression du devoir accompli.
Après une interlude avec de la musique super pourrie, les Américains de Symphony X arrivent sur scène, prêts à tout péter. Leur dernier album est bien plus musclé et sombre que les précédents et fait la part belle aux riffs béton, donc on ne peut qu'attendre un concert du même acabit. Bingo! Une fois l'intro passée, ils enchaînent les 3 premiers morceaux de Paradise Lost et c'est la claque dans la gueule! Ce sont de vrais pros, qui délivrent un show qui sort des tripes sans pour autant déborder sur le too much. Russel Allen anime le tout, le Chabal du métal aime la scène, aime les français et il nous le fait savoir; et même s'il le dit à chaque date, tout le monde en redemande! Alors le public est aussi venu observer ce phénomène et il ne se lâchera vraiment qu'au son de The Serpent's Kiss. Et le groupe va continuer à distribuer les chansons puissantes, sans vraiment se donner le temps de respirer, on peut même aller jusqu'à se demander comment ils tiennent une tournée complète en proposant une setlist aussi carton!
Il y avait aussi de la place pour un morceau très surprenant puisqu'il s'agit d'une instrumentale The Death of Balance, tirée de l'album V, quand on pense que ce genre de titre est généralement relégué au 32e sous-sol après qu'il ait été posé sur un album, on ne peut que se satisfaire de l'audace du groupe. Au rang des surprises, ils en ont eu quelques unes auxquelles ils ne s'attendaient pas, puisque subitement deux jeunes filles court vêtues et un gars bedonnant en caleçon sont apparus sur scène, pour faire une apparition qui semblait de la mise en scène, mais Allen ne semblant pas au courant, il y avait de l'improvisation dans l'air. Au rang des invasions, les trois groupes de l'affiche se retrouveront tous ensemble au moment des rappels pour mettre un joyeux bazar. Bon évidemment ça avait l'air étrange de voir les voir tous faisant n'importe quoi, filmant, sautant partout tels des gosses et entamant même un petit air de musique traditionnelle américaine: de la country! Bon Dieu si on m'avait dit que je verrais ça un jour!
Pour ce qui est du choix de la musique, comme vous pourrez le voir sur les titres joués, que la qualité était là, un panachage des tubes de toutes les époques, que le public connaissait par coeur, un vrai esprit rock'n roll! Le tout relayé par un son du tonnerre, pour une fois on pouvait du fond de la sale tenir sans bouchons, et surtout sans acouphènes, là je dis bravo à l'ingénieur du son qui a fait un boulot superbe, la voix d'Allen était un peu en avant, mais bon ce n'était que du bonheur! Tous ces ingrédients nous ont fait une parfaite soirée, un concert de fous, alors bravo et merci!
Setlit: sans ordre particulier
Oculus ex Inferni
Set the World on Fire (The Lie of Lies)
Domination
The Serpent’s Kiss
Paradise Lost
Of Sins And Shadows
Sea Of Lies
Out Of The Ashes
Death of Balance / Lacrymosa
Inferno (Unleash The Fire)
Masquerade
Smoke And Mirrors
Egypt
Revelation (Divus Pennae ex Tragedia)