U-Zine

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Les ayant découverts au moment de leur passage à Paris lors du X-Mass 2004, mais n’ayant pu les voir, je n’en pouvais plus d’attendre le retour des Américains dans nos vertes contrées… Un peu plus d’un an plus tard, revoilà The Black Dahlia Murder en France assurant leur première tournée Européenne en tant que tête d’affiche… Alors l’attente valait t’elle le coup ? Oui, mesdames et messieurs, ce concert fut tout simplement excellent !

Après divers problèmes de métros (Merci la RATP), c’est avec regret que nous sommes arrivés à la fin du set des parisiens de Slavery qui remplaçaient au pied levé xProvidencex suite à un problème de batteur. Cependant, du peu que l’on a pu voir, le groupe avait l’air bien en place et confortable dans son jeu. Mais, n’ayant assisté qu’à 5 minutes du show, je ne pourrais m’étendre sur la prestation d’Erwan et ses comparses.

S’en suit alors Liar, la véritable première partie de The Black Dahlia Murder, attendu que le premier groupe de chaque date était un groupe local. Les belges pratiquent un hardcore banal, néanmoins relativement accrocheur. Il y avait tout de même du bon dans la musique de Liar, notamment du point de vue des quelques plans metalcore et touches thrash qui parsemaient leur musique. Au final, je n’en ai pas retenu grand-chose, préférant me préserver pour l’unique raison de ma venue !

Les maîtres de la soirée, The Black Dahlia Murder, montent enfin sur scène… Mais une question se posait dans toutes les têtes n’ayant jamais vu la bête sur scène : « Est-ce que Trevor (chant) réussira-t-il à aussi bien moduler sa voix que sur album studio ? ». La réponse ne tarda pas à venir. Toutefois, il m’aura tout de même fallu la moitié d’un morceau pour me convaincre de la véracité du chant et admettre que Trevor était un génie ! A lui seul, il réussit ce que quasiment tous les groupes font avec plusieurs vocalistes. Pour ce qui est de la voix criarde, elle est exécutée de façon exemplaire mais pour la voix gutturale, on entre dans le domaine de la démonstration de force !
Le groupe, très vite chaud, enchaîne les titres – bientôt les hits – de ces deux albums. Le son est bon, les soli sont refaits à merveille, la batterie accélère à n’en plus finir, etc… The Black Dahlia Murder est bien présent ce soir. Le groupe exécute avec rage et férocité des titres tels que "Contagion", "Funeral Thirst", l’énorme "A Vulgar Picture", "I'm Charming" ou encore "Miasma".
Mais tout n’est pas aussi rose que prévu. En effet, un petit groupe de coreux réfugié au fond de la salle est bien décidé à « foutre la merde ». On a donc eu droit, pendant tout le show de TBDM, a des provocations de leurs parts, insultes, crachats, jets d’objets et même des vols (!). Je ne souhaite pas m’étendre plus sur ce sujet car ne connaissant pas les raisons exactes de ces provocations, je préfère éviter le sujet que de dire des conneries. Cependant, il est quand même regrettable que ces genres d’évènements se passent dans des concerts où bonne humeur et fraternité sont les maîtres mots. C’est malheureusement avec ce genre de comportements que le métal & co. se traîne une salle réputation…
Mais ignorant ces provocations, les américains continue de fusilier son public et les entraîne dans une transe perpétuelle (transe qui ne s’étendra d’ailleurs pas à la fosse qui, à part 2/3 personnes, resta bien froide durant cette soirée).

La voix schizophrène et les compositions dévastatrices de The Black Dahlia n’auront résonné que 45 (petites) minutes dans l’enceinte du Point FMR. Mais c’est en grand vainqueur que le groupe s’en tire et laisse la centaine de personnes venu pour l’occasion dans la frustration la plus totale. C’est qu’un nectar comme ça, on ne se plaint pas quand ça dure plus longtemps…