U2
Stade de France - Paris
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En prenant le métro il y a quelques mois, je suis tombé sur les affiches de la tournée de U2, et me suis fait pourquoi pas allons se renseigner… *Ah ?! On me dit dans l’oreillette que les deux concerts furent complets en moins de 4 heures et que les places valaient entre 45 et 120 €… * Très peu pour moi, donc !
Je m’apprêtait donc à passer un Samedi tout ce qu’il a de plus ordinaire avant de recevoir un coup de fil me proposant une invitation pour le concert de U2. Et sans la moindre hésitation, me voilà aux abords du mythique Stade de France, en ce 9 Juillet.
Ne me déplaçant que pour U2, j’ai donc raté délibérément les premières parties qui furent relativement agréables d’après les avis récupérés à droite à gauche… Mais venons en au concert des "u-deux".
Il est 21 h 20, lorsque le groupe monte sur scène après une très longue attente à tous les sens du terme. En effet, voilà au moins 3 ans que la bande à Bono n’était pas venu en France, le SdF (ou – anciennement – SdF – Paris 2012) se met donc à gronder de plus belle.
U2 n’ayant pas appelé sa tournée Vertigo Tour pour rien, quasiment tout l’album sera passé en revue pendant les 2 heures et demi de show, car oui, ce fut un véritable Show ! C’est donc avec leur nouveau single Vertigo, qui a inondé les radios il y a quelques mois, que le groupe débute. Ce morceau dégage une énergie en live comment j’aimais je n’aurai imaginé, ajouté à cela un public déchaîné qui chante dès qu’il en a l’occasion et vous obtenez un début de concert tonitruant. Hélas, les aigus sont bien trop fort et m’éclatent complètement les tympans, problème qui sera annihilé dès que j’ai mis mes boules Quies.
Le groupe semble visiblement en forme, même si sur les premiers titres, les 3 hommes (4 si on compte le batteur) restent relativement statiques. S’en suit alors des hits tels que Elevation, qui dégage beaucoup moins d’énergie qu’en clip, mais reste quand même toujours aussi sympathique.
La nuit commence petit à petit à tomber sur Paris et les lights utilisées pendant le show prennent toute leur ampleur, devenant sublime. Le groupe enchaîne avec la sublime Beautiful Day où le gratteux, The Edge, déambule sur la passerelle au dessus de la fosse. Quant à Bono, dont la voix était sublime, même si légèrement en dessous de son talent habituel - dixit les fans - il se paye le luxe d’inviter une fille du public à se réfugier dans ses bras pendant toute la durée de All I Want Is You.
C’est alors que l’écran géant situé juste au-dessous du groupe se met véritablement à marcher dès City Of Blinding Lights où l’on pouvait voir de magnifiques images de villes (Tokyo ?) en accéléré où seules les lumières des villes étaient véritablement mises en avant. De même sur Miracle Drug, morceau dédicacé à la médecine où un cardiogramme géant trônait au-dessus de la scène.
Puis vient le tour du morceau culte des U2, j’ai nommé Sunday, Bloody Sunday repris en cœur par la fosse exaltée, enchaînée avec Bullet The Blue Sky, qui bizarrement ne m’a pas plus marqué que ça malgré le fait que je connaisse le titre par cœur du fait de la reprise plutôt correcte faite par les brésiliens de Sepultura.
N’ayant que très peu communiqué avec le public, Bono se rattrapera dès la moitié du set, s’adressant au Stade de France dans un français hésitant, mais constamment en français !!! Ainsi, Running To Stand Still sera dédicacée à la Déclaration des Droits de l’Homme, d’ailleurs les premiers articles défileront sur l’écran géant. Puis le groupe enchaînera avec Pride (In The Name Of Love), morceau qui sera marqué par un lancé général de ballons blancs dans tout le Stade de France. Apparemment, ce mouvement n’était pas du tout prévu par U2 et provenait d’une idée lancée quelque jour plus tôt par le site français U2 Achtung. L’initiative fut salué par le leader irlandais et fit sourire les autres membres du groupe !
S’en suit alors, le morceau Where The Streets have No Name dédié aux pays d’Afrique et à ceux qui vivent sans toit, qui sera précédé d’un speech de Bono (toujours en français) sur les pays d’Afrique ainsi que le Live 8 dont il était l’un des fondateurs. Par ailleurs, sur One, le public était invité à envoyer un sms vers un numéro surtaxé afin de reverser les dons aux pays Africains.
Et c’est donc au bout d’une heure quarante cinq de set que le groupe quitte enfin la scène avant de revenir pour le premier rappel de la soirée.
Revoilà donc nos Irlandais pour nous interpréter 3 titres : Zoo Station enchaînés de The Fly et la sublime With Or Without You marquante de par son caractère cultissime, mais également par les flashs et effets visuels sur les écrans géants - à déconseiller à tout épileptique ! -.
Après 5 minutes d’acclamations générales, je m’apprêtait à partir pensant que le set de U2 était enfin terminé, mais que nenni ! Le groupe revient sur scène pour jouer deux autres titres All Because Of You et la pseudo acoustique Yahweh avant de conclure comme ils avaient commencé… C’est-à-dire sur un Vertigo des plus détonnant et marquant ! Les paroles et la musique résonnant encore dans ma tête à l’heure où j’écris ces lignes…
Cette fois-ci les lumières du Stade de France se rallument pour ne plus jamais s’éteindre et l’écran géant indique The End…
Hélas donc, toute bonne chose a une fin… Surtout que le set de U2 aura duré 2H20 !! Au final, j’aurai passé une excellente soirée et n’ai pas vu le temps passé… U2 fut grand ce soir, voire même grandiose. Le public en aura eu pour son argent (même si cette phrase, ne peut pas vraiment s’appliquer pour ma part)… Donc, quant à moi, U2 sera remonté à tout jamais dans mon estime après ce sublime concert !