The Dresden Dolls
Le Réservoir - Paris
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Ce n'est pas tous les jours que bibi est invité à un show case surtout quand tout le gratin des Roadrunner Records est là !!! La nouvelle signature Roadrunner à fait venir du monde ce soir au Réservoir. Les mauvaises langues diront que ce fut pour l'open bar, mais je me plait à croire que c'était plus pour l'univers décalé et atypique que nous propose les Dresden Dolls.
Après avoir vu une 50 fois le clip Girl Anachronism passé en boucle, les lumières s'éteignent enfin et, c'est acclamé par le public, que le groupe monte sur scène. Leur accoutrement (vêtus de noir et blanc tels des mimes Marceau) et leur musique nous replongent dans l’univers des cabarets berlinois des années 30.
Musicalement parlant, j’ai été particulièrement surpris… Dans le bon sens ! L’association piano / batterie (et oui ils ne sont que deux sur scène, Mademoiselle chante et pianote et Monsieur se déchaîne sur sa batterie de façon théâtral) rend bien mieux en live que sur album, ou j’avais trouvé ça mollasson. Son côté théâtral augmentant le charme de ce duo atypique qui nous interpréta ses plus grands morceaux tels que Girl Anachronism ou Coin-Operated Boy avec son refrain entraînant !
Pour le groupe, ce n’est pas un jour ordinaire et ont décidé de mettre de la fantaisie dans leur show ce soir. Outre, le fait que la chanteuse soit bourrée (il ne faut pas abuser de l’open-bar, mademoiselle…), les Dresden Dolls nous interprètent deux reprises particulièrement bien choisies. On commence avec Dans le Port d’Amsterdam - en français dans le texte – de notre cher ami Brel, avec pour accompagnement un accordéoniste venu spécialement pour prêter main forte au duo ! Puis, les poupées nous reprennent un morceau de Black Sabbath : War Pigs pour continuer.
Le concert s’achève après une petite heure dans la liesse générale. Les Dresden Dolls ont convaincus ce soir, et même si je reste un peu sur ma faim en soutenant qu’un guitariste dans le groupe ne serait pas de refus, j’ai passé un très bon moment. Leur univers décalé et atypique m’ayant permis de me faire oublier la musique extrême après les 3 jours intenses du Fury Fest !