Withdrawn
Christophe et Julien
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C'est à l'occasion de la sortie de « Skulls of the Weak », leur premier album, qu'U-zine a eu l'occasion d'interviewer Withdrawn, groupe bordelais de death metal. C'est ainsi l'occasion de discuter avec Christophe (voix et basse) et Julien (batterie, guitare studio) et de faire le point sur la situation actuelle du groupe.
U-zine : Bonjour à vous deux, Julien et Christophe, vous êtes les fondateurs du groupe Withdrawn. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs le groupe, son passif et son line-up ?
Chris : Nous avons fondé notre premier groupe Dawn Chaos en 2002, puis splitté en 2004, date à partir de laquelle Julien a mis la guitare de côté pour devenir batteur. Avec un premier guitariste nous avons fait plusieurs concerts avec Gorod, Asmodée, Imply In all, Textures et enregistré deux démos intitulées « This Is Not Therapy » en 2005 et « Tear V.2.0. » en 2006 qui nous ont valu quelques bonnes chroniques et une interview dans le hors série DVD Metallian de Janvier 2007. Un deuxième guitariste nous a rejoint peu avant que le guitariste originel ne quitte le groupe. Nous avons fait une tournée avec Offending et planifié l’enregistrement du premier album « Skulls of the Weak » début 2008. Nous avons dû nous séparer du guitariste restant peu avant l’enregistrement pour plusieurs raisons assez pénibles. Julien a mis en boîte batterie et guitare, je me suis occupé de la basse et du chant. Nous avons contacté plusieurs labels et c’est finalement Another Sphere Records qui nous a signé et qui sort aujourd’hui l’album du groupe. Depuis, Thierry « Jamyz » Castel nous épaule en live à la guitare, secondé par Gropoil d’Offending.
U-zine : Withdrawn signifie « replié sur soi ». Quel concept ou idée voulez vous transmettre ?
Chris : Nous avons choisi ce nom en rapport avec notre volonté de faire de la musique extrême qui était sans cesse bridée. Nous ne rencontrions que des musiciens au piètre niveau ou peu intéressés pour du métal extrême. Seuls face à cette masse humaine léthargique et sans ambition nous avons décidé de nous épauler entre frères et d’avancer de la sorte. C’est nous contre le reste du monde.
U-zine : Vous avez déjà sortit 2 démos "This Is Not Therapy" en 2005 et "Tear V.2.0." en 2006. Avec du recul, comment jugez-vous ces premières productions ?
Chris : Le son n’était pas très bon mais nous avons fait avec les moyens du bord et le peu d’expérience que nous avions à l’époque. Julien avait acheté tout un mini home studio pour permettre au groupe d’enregistrer en prenant le temps et à faible coût. Certains titres étaient trop « influencés », il y en avait un peu trop dans tous les sens je dirai aussi, mais il y avait quand même une certaine recherche déjà et quelques bons riffs. Et puis peu de groupes français avaient osé mettre autant de blast beats sur des riffs mélodiques. Ce sont nos premières œuvres, elles ne sont pas parfaites du tout mais ont le mérite de témoigner de notre niveau et de notre maturité de l’époque. Les réécouter aujourd’hui permet de voir le chemin parcouru. C’est aussi pour cela que nous n’avons démarché les labels qu’à partir de cet album, les démos n’étaient pas assez professionnelles et assez mûres.
Julien : Elles avaient leurs atouts et leurs défauts, mais je ne regrette absolument rien et cela nous a permis de progresser dans le bon sens.
U-zine : « Skulls of the Weak », votre tout premier album est sorti il y a quelques jours. Comment s’est déroulée la phase de composition ? Qu’est ce qui vous inspire ?
Chris : La phase de composition s’est étalée sur plusieurs années puisque si l’on tient compte de « Dethrone » et de « Chosen Translation » issus de nos premières démos on peut dire que l’album a commencé à être composé vers 2004-2005. Certains titres ont été finalisés début 2008. Nous sommes passés par divers stades, nous avons composé sur plusieurs années et au fil du temps nous n’envisagions plus la musique de la même façon. Cependant, l’album forme un bloc peu disparate. C’est un pavé de blast beat direct dans le visage. Je suis principalement influencé par des sentiments ou des ressentis comme la colère, la haine et la tristesse. Je ne te dirai pas que je suis influencé par la misère sociales, les injustices, ou autre problème actuel précis. C’est un tout qui m’influence, la vie en générale et surtout le besoin de se découvrir plus grand que ce que l’on est.
Julien : Comme l'a dit Chris la composition s' est déroulé sur plusieurs années mais le résultat final est un pur concentré de blast beat tout simplement .Toutes les expériences de la vie m' influencent et je cherche toujours à en tirer profit afin de faire avançer les choses .
U-zine : Quel est le thème central abordé dans cet album ?
Chris : Le surhomme est le thème central abordé dans « Skulls of the Weak ». Aucun autre thème n’est abordé dans cet album. Je pars d’un constat assez noir pour chaque titre et j’arrive à une conclusion optimiste qui encense la vie. Je propose de modestes solutions pour que chacun puisse trouver plus de force en soi ou envisager la vie différemment afin de réaliser ses rêves et agrandir son potentiel. Les capacités de chacun sont infinies, il n’y a de limites que celles que notre esprit fixe. Le corps et l’esprit sont des armes et des machines incroyables, nous nous devons de les développer et de les rendre plus puissantes encore. Nous surestimons malheureusement constamment nos possibilités et nos capacités à créer et changer les choses.
U-zine : Concernant l’enregistrement, le mixage et le mastering, vous avez choisi de vous mettre entre les mains de David Potvin, de Lyzanxia. Comment la collaboration s’est elle passé ?
Chris : La collaboration s’est très bien passé, David a fait du très bon travail. Je suis fan de Lyzanxia, en particulier du « Mindcrimes » album et nous leur avions envoyé nos premières démos qu’ils avaient apprécié, David et son frère Franck. Nous nous sommes croisés à plusieurs concerts et avons décidé de collaborer pour l’album. David a une bonne expérience du studio et de la scène ainsi que de tout ce qui concerne les labels et le monde de la musique métal en général. De plus, nous savions que son studio abritait du bon matos et le tarif proposé était tout à fait raisonnable par rapport au résultat que nous pouvions espérer obtenir. Et les deux frangins Potvin ont été très cools et patients et pleins de bons conseils.
Julien : Excellente, de vrais pros .Le genre de personnes avec qui j'espère collaborer plus souvent à l'avenir. Avec eux nous savions où nous allions. Nous avons appris beaucoup de choses que nous pourrons réutiliser dans le futur.
U-zine : Avez-vous quelques anecdotes marquantes de votre passage en studio ?
Chris : On a un peu les mêmes goûts rétros avec David et Franck donc on a commencé à revisionner Conan Le Barbare et ses répliques cultes. On a réécouté les b.o. de classiques tels que Predator ou Tango et Cash ou Rambo. On a bien rigolé en découvrant une des dernières sorties de Van Damme nommé Inferno. Sinon, Guillaume Bideau est venu passer quelques jours pendant l’enregistrement et nous avons passé une partie de notre temps à mater des trucs dégueulasses ou des films avec des nains pervers en prison.
Julien : Allez y enregistrer et vous constaterez par vous même, mais de mon côté j'ai vraiment apprécier ces quelques jours avec eux. Et Guillaume reste sûrement le plus fou de la bande, alors comment passer un mauvais séjour là bas ?
U-zine : Quel impact souhaitez-vous que l’album puisse avoir sur le public métal/extrême ?
Chris : Montrer aux gens qu’il va désormais falloir compter sur Withdrawn dans la scène métal extrême française. Et que malgré nos mélodies, le tout reste bien brutal et les concerts très énergiques et communicatifs. Bref, que l’on peut mélanger mélodie et agressivité sans pour autant tomber dans la mièvrerie.
Julien : Que les gens de disent "putain il faut que j'aille voir ce groupe en concert" et j' espère de mon côté ne pas les décevoir !
U-zine : Vous avez récemment rejoint le tout jeune label lyonnais Another Sphere Record. Pourquoi avoir choisi ce label en particulier ? Comment se passe la collaboration ?
Chris : Quelques labels se sont montrés intéressés pour collaborer avec nous mais Another Sphere s’est montré ouvert et tolérant dans le sens où lorsqu’ils nous suggèrent quelques changements ils nous laissent malgré prendre la décision finale. Ils nous conseillent et nous orientent vers plus de professionnalisme. Théo du label nous a redesigné un myspace de façon pro et pressé les copies de l’album, tandis que Phil nous aide sur le terrain à trouver des dates et nous envoie vers ses bons contacts à lui. Ils envoient également pas mal de cds promos aux webzines et radios. La collaboration se passe plutôt bien pour l’instant, on espère que cela va continuer.
Julien : La collaboration avec Another Sphere se passe bien il sont ouverts, pros, investis, tout comme nous cela donne un bon coup de pouce au groupe.
U-zine : J’ai eu l’occasion de vous voir en live au Gomorah’s Delirium Night et j’avoue que Benighted et Withdrawn m’ont sérieusement botté le derch’. Où puisez-vous cette rage que vous restituez sur scène ?
Chris : Dans la vie de tous les jours indéniablement. La vie est si pleine de haine, de colère, de tristesse, de rage. Nous avons la chance, et la malchance, d’être ouverts d’esprit et de regarder le monde avec les yeux grands ouverts. Nous nous rendons compte tous les jours combien la vie est courte, fragile et insignifiante et que malgré tout cela, les êtres humains sont incapables de donner le meilleur d’eux-mêmes et de s’enflammer. La scène est presque l’unique endroit où nous constatons que les gens prêtent attention à nos dires et à nos créations et arrivent à lâcher leur énergie. De plus, la musique est notre vie et quand nous jouons nous communiquons notre vie aux autres. Tu peux nous voir sur scène très énergiques et en colère mais nous serrons beaucoup les mains des gens dans la fosse car nous sommes heureux de partager ça avec eux. La scène est vraiment un endroit « vivant », peut-être l’un des seuls que j’arrive encore à trouver autour de moi. Pour moi, le métal extrême n’encense pas la mort, mais bien plutôt la vie à travers son énergie et sa puissance et cela passe forcement par la scène qui est l’espace « vivant » de la musique.
Julien : Dans la vie je ne suis que l'image que les gens souhaitent obtenir de moi surtout au boulot. Sur scène je renais et en 45 minutes je montre aux gens le résultat de plusieurs années de travail quotidien et d'acharnement derrière les fûts. Je me transforme en "blast machine" et c'est comme cela que je veux que les gens me connaissent.
U-zine : Il y a pas mal de groupes formé par deux frères dans la scène métal. Je pense en particulier aux frangins Cavalera, à Pantera, aux frères Adler de Lamb Of God ou plus local à Mario et Joe de Gojira. Comment vivez-vous votre relation dans le groupe ? Est-ce source de tensions ou au contraire, cela facilite les choses ?
Chris : Le fait que nous soyons frères nous soutient. Nous savons que la machine Withdrawn est assurée par au moins deux membres du groupe. Si l’un de nous doute ou a un moment de faiblesse il sait que l’autre est là pour prendre le relais et le soutenir. Il y a bien évidemment des tensions et des disputes quand nous composons mais nous nous expliquons toujours en détail pour réussir à convaincre l’autre. Nous envisageons la musique comme un ressenti et l’expression de sentiments, il est donc très important que chacun explique pourquoi il préfère enchaîner avec un passage lent plutôt qu’avec un passage rapide, pourquoi il préfère ne pas garder tel ou tel riff, etc… Ce n’est pas le but de tout imposer par la force ou de savoir lequel domine l’autre. Le but est de réussir à communiquer et à réfléchir ensemble sur le meilleur pour Withdrawn.
Julien : Il y a beaucoup de tensions car nous possédons chacun notre caractère bien évidemment mais c'est ce qui nous permet de faire avancer le groupe et au final cela facilite les choses !
U-zine : Quel est le moment le plus fort que vous avez vécu avec Withdrawn ? Et inversement quelle fut la pire expérience ?
Chris : Le concert à la Gomorah à Barbey était assez particulier. Cela faisait des années que je voyais certains de mes groupes préférés se produire sur cette scène, et le fait de pouvoir enfin y être à mon tour ne m’a pas laissé indifférent. La sortie de l’album est le résultat de nombreuses années de travail et de sacrifices : je suis très content, très fier et aussi soulagé de savoir que nous avons enfin notre premier véritable album à nous. La pire expérience reste ce concert à Creysse près de Bergerac où l’organisation était vraiment à revoir et surtout où notre batteur a contracté une tendinite au bout du troisième morceau qui l’a contraint à arrêter le concert. Mauvais souvenir que ce concert.
Julien : Le concert de la Gomorah pour le meilleur moment et le concert de Bergerac pour le pire.
U-zine : Que pensez-vous de la scène métal bordelaise ? Quelques groupes ‘coup de cœur’ à conseiller ?
Chris : La scène bordelaise est très riche en métal extrême. Elle fût un moment riche en hxc mais peu de groupes ont tenu l’épreuve du temps. Il n’y a malheureusement plus beaucoup d’associations organisatrices à Bordeaux et quelques lieux métal stratégiques ont fermé leurs portes il y a peu. Sans compter que beaucoup de groupes ne sont pas d’un sérieux irréprochable, ce qui ne facilite pas les organisations. Sinon, le dernier album d’Asmodée est vraiment bon, je vous le recommande.
Julien : Beaucoup de groupes dans des styles assez variés, peu tiennent la route sur le long terme et arrivent a s'investir pleinement. Les assos et les bars se montent pour fermer peu de temps après mais je pense que c'est un phénomène récurrent en France. Mon coup de coeur reste pour Asmodée et leur dernier album.
U-zine : Je sais que vous êtes proche d’Offending, avec qui vous avez tourné sur plusieurs dates (notemment sur la tournée Blasting the North tour, il y a un an), et avec la présence de Gropoil qui vous dépanne au niveau des guitares durant les lives. Que pensez-vous de leur victoire au tremplin Sin Cession ? Est-ce que, selon vous, ça peut attirer le regard du public français vers la scène bordelaise ?
Chris : Leur victoire ne m’a pas surpris. J’étais très content pour eux mais je n’avais pas vraiment douté de leur victoire. C’était le groupe le plus technique, le plus puissant et le plus efficace sur scène qu’il y avait parmi les prétendants, même si d’autres s’en sortent très bien aussi. Je pense que cette victoire leur attirera des regards, c’est indéniable, et logique. Quant à d’éventuelles répercussions sur la scène métal bordelaise je n’en suis pas vraiment persuadé. Il ne faut pas oublier qu’ils sont de Charente-maritime et que les gens ne sauront peut-être pas les situer exactement par rapport à Bordeaux. C’est un peu le même cas pour nous. Nous nous désignons comme membre de la scène Bordelaise mais nous sommes à plus de 60 kilomètres de Bordeaux.
Julien :Offending est un excellent groupe avec qui nous avons partagé pas mal de dates et avec qui j'espère que nous jouerons encore. Je suis vraiment content pour eux concernant leur victoire au Sin Cession. J'espère que leur victoire attirera l'attention vers la scène bordelaise bien entendu. Gropoil est un excellent musicien dont le sérieux et la rigueur en feraient pâlir plus d'un !
U-zine : Quels groupes ou albums vous ont récemment marqué ? Quels sont les albums qui tournent le plus sur le lecteur en ce moment ?
Chris : J’ai récemment découvert bien plus en profondeur des groupes comme Immolation avec leur « Harnessing Ruin », Enslaved et leur « Below the lights », Neurosis, Satyricon, Mayhem, Isis, ou encore The Amenta qui propose un death indus très froid et intéressant même si les albums ne tiennent pas la longueur. Dans d’autres styles j’ai découvert Timbaland, Kill the young et Birdy Nam Nam. Actuellement, « Gateways to Annihilation » de Morbid Angel tourne pas mal dans ma platine, tout comme « Stories of the city, stories of the sea » de Pj Harvey. Et je me faisais dernièrement une petite session de réécoute des Blink-182 et Deftones.
Julien : "The apostasy" de Behemoth, le dernier Metallica, "Covenant » et « Domination" sont les albums de Morbid qui tournent le plus en ce moment dans mon lecteur !
U-zine : Si vous en aviez l’opportunité, malgré toutes les difficultés que cela comporte, souhaiteriez-vous devenir professionnel et tenter de vivre de votre musique ?
Chris : Nous n’attendons pas l’opportunité, nous mettons tout en œuvre pour la créer et la saisir. Et je ne suis pas sûr qu’il faille parler d’opportunité mais bien plutôt de volonté, de travail et de passion. Le titre « professionnel » n’existe pas pour moi, cet adjectif désigne un tout qui comprend surtout un sérieux et une régularité. Des amateurs avec un niveau musical bas peuvent être bien plus professionnels qu’un guitare hero qui passerait son temps à être bourré ou en retard ou qui ne tiendrait aucun de ses engagements. C’est pour cela qu’on rencontre parfois des musiciens hors-pair qui n’ont jamais percé car leur mode de vie est trop dissolu et leur volonté trop facilement ébranlable. En tout cas, nous travaillons pour vivre de notre musique et pouvoir passer une partie de notre vie à n’avoir pour seul souci que de composer de bons morceaux. La vie de tous les jours, ton job, tout cela prend tellement de temps et d’énergie que cela se ressent à un moment ou à un autre sur ta musique. Ne faire que de la musique et ne vivre que pour la musique serait l’idéal peut-être.
Julien : Les opportunités ne se présentent que si l' on travaille dur, aujourd’hui seuls les gens qui s'investissent corps et âme peuvent prétendrent vivre un jour de leur musique c'est pourquoi nous mettons tout en oeuvre pour arriver à cela.
U-zine : Comment voyez-vous l’avenir pour le groupe ? Grosse tournée pour la promotion de l’album ? Signer chez Nuclear Blast ? Tournée mondiale ? La coke, les groupies et le champagne qui coule à flot ?
Chris : Une tournée est prévue avec Warattah en Novembre et peut-être une autre en Octobre mais rien de très sûr encore. Quelques festivals par ci par là également. Nous espérons monter le niveau et obtenir un plus gros deal sur un plus gros label international pour le prochain album. Nous arriverons à faire des tournées mondiales au final. Pour l’instant, nous allons refaire une tournée en France, puis nous nous attaquerons aux pays voisins européens et nous continuerons à nous étendre ensuite. C’est notre but depuis le début. Pour notre deuxième démo, certains souriaient quand nous annoncions que nous voulions délivrer la même puissance et énergie que Behemoth ou Suffocation. Aujourd’hui, avec l’album en poche, ils nous comparent assez vite au groupe polonais précité sans que nous leur suggérions. Ce qui paraissait fou il y a quelques mois ou quelques années est aujourd’hui réalisé, pourquoi ne pourrait il pas en être de même pour les tournées ?
Julien : Je pense qu'en poursuivant dans la voie sur laquelle nous sommes nous réussirons à nous imposer et à prouver a tous nos détracteurs que tout est possible. Cela prendra peut-être encore du temps mais nous ne baisserons pas les bras.
U-zine : La séance de torture est maintenant terminée. Merci infiniment à vous deux d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! La chronique de « Skulls of the weak » est d’ailleurs en préparation dans les ateliers de l’U-zine. Je vous laisse donc conclure !
Chris : Merci pour cette interview et aussi pour la chronique. Nous sommes très heureux de voir que de plus en plus de webzines nous accordent du temps et des interviews au fur et à mesure de nos réalisations. Vous contribuez à notre développement et nous vous en remercions. Bonne continuation à votre webzine et que les lecteurs d’ U-zine persuadés que Withdrawn est un groupe mélodique viennent nous voir en live pour se faire une vraie idée de ce que nous proposons.
Julien : Merci infiniment à vous de nous accorder de votre temps, nous nous reverrons certainement pour le prochain album ! Longue vie à U-zine !
Et nous, on remercie les deux frères pour cette interview ainsi que Phil et Théo d'Another Sphere Records.