U-Zine

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C'est en petite forme que Adam Baker, batteur de Hopesfall, me reçoit. Mais malgré la fatigue apparente, il parle et beaucoup en plus répondant à toutes les questions que je me posais dans ma chronique sur leur dernier album. Et je m'excuse de la note mise parce que les raisons invoquées par Adam sont excellentes.

U-zine : Vous êtes sur l’Atticus Tour, c’est ça ?
Adam Baker : Oui en gros c’est l’Atticus Tour, mais bon pas trop en fait. Les gars de Atticus étaient sensés venir avec un groupe nommé Name Taken et avoir un stand à chaque concert. Mais Name Taken avait des obligations ou alors ça n’a pas marché, en tout cas ils ne sont pas venus, et les gars d’Atticus non plus. Je crois aussi que ça coute cher et qu’ils ne veulent pas payer. C’est en gros ce que j’ai entendu. Mais ça va c’est cool quand même.

Donc Atticus ne sera pas présent ce soir ?
Non, mais ça aurait été sympa parce que les gars d’Atticus sont super cool et ils nous traitent super bien. Ils seront là à Londres, parce que je suis quasiment sûr qu’ils ont un bureau là bas.

Comment est venu le sponsoring par Atticus?
Joshua et les autres connaissent bien Brendan de Atticus. C’est un mec super bien, donc on a pas mal traîné avec lui, et un jour il nous a proposé le sponsoring. On était tous Ok parce qu’en tournée, tu as toujours besoins de vêtements, et en retour on leur fait de la pub, ça arrangeait tout le monde. En plus, ils font des très bons vêtements.

Vous n’avez jamais été en contact avec les membres de Blink 182 (fondateurs de la marque) ?
Si, c’est même une histoire bizarre. C’est Mark Hoppus c’est ça (réfléchissant) ? Oui c’est bien ça. En fait une fois, notre van nous a lâché, à cause d’une tempête au Texas. Et le lendemain, Mark Hoppus nous a appelé pour nous dire que Blink avait pas mal de vans, et qu’il pouvait nous en prêter un tout de suite. C’était trop sympa de sa part, et surtout étonnant, il fait parti d’un super grand groupe, il pourrait s’en foutre de nous, et absolument pas. Ils sont restés simples, ils méritent vraiment ce qu’ils ont. Je suis vraiment content pour eux.

Après ce passage sur le vieux continent, vous débarquez en Grande Bretagne, pour 10 concerts je crois alors que vous n’en jouez qu’un seul en France. Comment tu peux expliquer ce succès là bas ?
Ca va être notre 3ème fois en Grande Bretagne et c’est la 1ère fois qu’on joue à Paris. Je crois que c’est une question de goût des fans, et que les agences de booking en ont décidé comme ça. On fait la même chose dans les deux pays et on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Pendant cette tournée, on a fait pas mal de villes que l’on avait jamais fait avant. On a aucune idée sur le nombre de personnes qui vont venir, une ou deux cent on ne sait jamais. Mais on s’en fiche un peu nous, ce qu’on veut c’est joué, et dans un nouvel endroit c’est encore mieux. On rencontre de nouvelles personnes et c’est assez excitant.

Peut être que tu pourrais te présenter et aussi un peu le groupe ?
Bien sûr, je suis Adam Baker et je joue de la batterie pour Hopesfall. Dans le groupe, il y a aussi Jay Forrest, au chant, Mike Tyson, c’est son vrai nom (rires), qui joue de la basse et les deux guitaristes, Dustin Nadler et Joshua Brigham qui est le seul à être là depuis le début. Il y a eu pas mal de changement de line up durant les années, mais ce qui est cool, c’est que tous les membres que je connais et qui ont participé au groupe, forment une grande famille.

Et pourquoi tous ces changements ?
En fait, c’est les gens qui changent, à un moment ils n’ont plus envie de tourner ou de retourner en studio, ou alors ils ont envie de faire autre chose, par exemple reprendre des études. Avant Hopesfall, je jouais de la basse dans un autre groupe, et je l’ai quitté parce que j’étais amoureux de cette fille et que je voulais être avec elle. Donc je suis retourné à Charlton avec elle et le batteur de Hopesfall, Adam Morgan, les avait quitté à ce moment là. Et en fait j’étais au bon endroit au bon moment, parce qu’ils faisaient la démo de leur nouvel album dans ma ville. En plus, mon co-locataire, qui dirigeait le studio où ils enregistraient, était le premier bassiste de Hopesfall. Les gars d’Hopesfall ne savaient pas quoi faire, et il m’a présenté pour me proposer en tant que batteur. Grâce à ça, j’ai pu découvrir une partie du monde, donc c’est out bénef pour moi. J’ai dix dollars dans ma poche, mais je m’en fous parce que je suis à Paris. Tu vois ce que je veux dire ?

Oui, en fait grâce à la musique tu peux aller à Paris alors que tu ne l’aurais pas fait sinon…
Voila c’est ça, pour nous utiliser quelque chose que l’on aime comme véhicule pour visiter le monde, c’est plus que génial, c’est même parfait. C’est pour ça que tu acceptes les côtés difficiles des longues tournées. Ta famille te manque, tes amis aussi, mais ça vaut tellement le coup. Il y a un jour où tout ça va s’arrêter, et là il vaudra mieux partir.

Tu as déjà pensé à ce que tu ferais ?
Oui j’y ai pensé mais je n’ai aucune idée (rires). J’espère que cette fin arrivera dans un temps le plus long possible parce que je ne sais pas quoi faire. De toute façon j’ai toujours été dans la musique donc je pense que j’aurai un boulot dans la musique, genre dans un studio d’enregistrement. Mais j’ai toujours rêvé de faire plus d’écriture, seul. Pas un truc solo, mais quelque chose plus instrumental, avec plein de parties jouées à la guitare.

Le genre de musique que tu écoutes ? Enfin quelles sont tes influences ? Celles du groupe ?
Alors les influences, on adore un groupe qui s’appelle Harm From The State, on aime beaucoup les Smashing Pumpkins, on a tous grandi avec ça dans les oreilles, Sun Garden, et pas mal de groupes de rock comme ça. Et pour moi, en plus, il y a toute la scène hardcore, tous ces groupes aussi différents soient-ils m’ont formé, m’ont donné une idée de qui je voulais être. Je ne sais pas trop pour les autres membres mais je me suis toujours senti comme un hardcore kid, parce que c’est une grande influence pour moi, j’en ai toujours écouté depuis que je suis tout petit. J’adore les rythmes ultra rapides, j’adore les grosses guitares. Si, il y a un groupe que j’aime particulièrement : Misery Signals un peu dans le genre Shai Hulud. Tu connais Shai Hulud ? Tu aimes bien ?

Oui je connais mais c’est trop hardcore pour moi…
C’est pas tant hardcore que ça tellement c’est technique. Il n’y a rien de très lourd et répétitif, par contre les mélodies sont sublimes, c’est impressionnant. J’adore aussi Hatebreed, en les regardant jouer, je deviens fou comme tous les fans d’ailleurs, enfin je crois. Mais ce n’est pas mélodique comme Shai Hulud. Shai Hulud ont des riffs venus d’ailleurs, c’est rare en live de les voir jouer deux fois le même riff. C’est des song writters de fou, ils sont incroyables. Mais il y a des trucs plus soft que j’aime aussi. Tu as déjà entendu Circa Survive ?

Bien sûr, le nouveau groupe d’Anthony Green, j’adore…
Un de mes meilleurs amis, Colin Frangicetto joue de la batterie pour Circa Survive. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand un gars de Tsunami Bomb (en tournée avec Hopesfall) m’a fait écouter leur premier EP. J’ai été soufflé, c’est incroyable, c’est une des meilleures choses qui soient sorties en musique depuis très longtemps. Maintenant j’attends leur premier album avec impatience, parce que pas mal de groupes font un EP sensationnel et après ne confirme pas, et je suis déçu. Mais je crois qu’avec la voix d’Anthony, ils peuvent tout faire. Colin est exactement dans le genre de groupe qui lui va le mieux, il a vraiment sa place là bas. Tiens aussi je te conseille Codeseven qui est sur Equal Vision Records aussi, je suis sûr que tu aimeras, ça ressemble un peu à Circa Survive. C’est le Radio Head de l’indie, ils sont super intelligent dans l’écriture. Ce sont des très bons amis de Hopesfall, et à chaque fois que je les vois, je suis impressionné.

Et tu as beaucoup d’amis dans des groupes de musiques ?
Oui quasiment tous mes potes sont dans des groupes, parce que tu tournes tu rencontres de nouvelles personnes à chaque fois, tu sympathises et après tu les revois quelques mois plus tard et tu es super content. Je crois qu’on s’est un peu perdu par rapport aux questions que tu avais prévu.

On va juste changer un peu de sujet. Quels sont vos sentiments par rapport à votre nouvel album « A-Types » ?
C’est le seul album dans lequel je me suis réellement impliqué, auquel j’ai vraiment participé, parce qu’avec Hopesfall, j’avais surtout tourné aux Etats-Unis et en Grande Bretagne mais c’est tout. Et vu que j’ai toujours été un grand fan de Hopesfall, j’étais à leur premier concert, et avant je jouais dans un groupe qui faisait souvent la première partie de Hopesfall, alors je pouvais les voir tous les soirs, c’est donc un grand honneur de pouvoir participer à la formation d’un album d’un groupe dont tu es le premier fan. Mais comme, la plus part des chansons avaient été écrite par Josh et Jay, j’ai quand même un point de vue assez objectif sur « A-Types ». Mais pour le prochain album, je serai totalement dans l’écriture. J’adore « A-Types », j’ai l’impression que les chansons m’appartiennent, elles sont tellement matures. Beaucoup des gens ont moins aimé cet album parce que c’était moins heavy que le premier. Mais tu sais heavy pour moi c’est dans les cris, dans les guitares ou même dans la batterie. C’est un mélange qui fait que c’est heavy, par exemple les Deftones sont heavy. Je comprends pourquoi les gens disent que c’est moins heavy, mais je ne le ressens pas vraiment comme ça. Je sais pas trop comment l’exprimer mais je l’adore cet album. Je suis fier de nous tous pour avoir sorti « A-Types ». C’est la meilleure expérience que j’ai eue. Je regarde cet album uniquement de façon positive. En plus l’artwork a été fait par un très bon ami à nous, je trouve cet artwork totalement génial.

Qu’est ce que ça représente exactement ?
Attends je te montre, d’abord l’artiste a écouté nos chansons et lu les paroles, pour pouvoir adapter son dessin. Et j’ai l’impression qu’il a vraiment compris les thèmes qu’on abordait dans « A-Types ». Déjà on peut remarquer la symétrie du dessin et on voit ici un cœur (derrière le nom du groupe et de l’album), que j’ai remarqué il n’y a pas si longtemps. La symétrie des ailes de l’oiseau et le feu derrière, représente pour moi l’histoire d’Icarus. En fait c’est un jeune grec, dans la mythologie, qui voulait absolument voler jusqu’au soleil, mais les ailes qu’il avait construit ont brûlé parce qu’il s’est trop approché. L’album tourne autour du fait que l’on doit accepter d’être ce que l’on est et ce que l’on sera. Et ça c’est la personnalité A-Types. Ce qui est bien c’est que chacun a son interprétation des chansons mais aussi des dessins, c’est très subjectif. Toutes les photos, pour moi représentent comme une naissance, le fait de s’élever, ou de grandir. C’est vraiment un thème abstrait (rires). C’est trop dur à expliquer. Mais si tu lis les paroles, elles ne sont pas forcément belles, les fans ne savent pas toujours de on parle exactement, l’avantage c’est que tout le monde ressent quelque chose de différent. Jay a fait un excellent boulot pour l’écriture. Les chansons peuvent paraître simples, dans leur forme, mais elles touchent à des thèmes beaucoup plus grands. Tout ce que je sais dessus, c’est que tu ne peux pas voler trop haut, tu dois rester à ta place, sans pour autant ne rien faire. Mais ce qui est trop grand pour toi, ou trop démesuré, il ne faut pas trop s’attarder dessus, et être réaliste. Tu ne peux pas tout changer, tu es un humain, et c’est tout. C’est la vie.

Il y a une très grande différence entre les deux albums. Est-ce que tu as une explication ?
Il y a eu quelques changements de line up, le bassiste est parti et Ryan, l’ancien guitariste aussi. Il jouait un grand rôle dans l’écriture avec Jay, donc c’est vrai que le changement de line up a un peu influencé notre écriture. Tout le monde dans le groupe peut maintenant jouer de la guitare, ou de la basse, donc tout le monde a son mot à dire. Au moment de « The Satellite Year », la musique est sortie différemment car les gens étaient différents. Mais je pense que ce n’est pas tout, le choix du producteur a pas mal joué aussi. On savait qu’il pourrait nous aider à exprimer exactement ce que l’on voulait. Il a bossé avec les Pixies, il vient de notre ville natale en Caroline, on le connaît depuis super longtemps. Et maintenant, on prend des bières avec lui en parlant du nouvel opus. On veut recommencer à bosser avec lui encore. On lui fait entière confiance, il nous donne de très bons conseils, ses critiques sont toujours constructives. Il a pas mal penché dans la balance au niveau musical. Sans lui, l’album aurait sonné totalement différemment. Il nous a apporté beaucoup et surtout au niveau des guitares. Il nous a montré des tons de guitare auxquels je n’aurais jamais pensé. Sur l’album on utilise plein d’amplis différents, certains sont circulaires, d’autres non…J’ai utilisé une batterie énorme avec des toms géants. Je suis super satisfait du boulot qu’il a fait. Il y a un changement vraiment marqué, c’est venu des membres et du producteur. En fait tu ne peux pas vraiment être assis et expliquer comment la musique t’est venue.

On a l’impression que la religion est très importante pour vous, vous avez, au début, été catégorisé comme un groupe chrétien. Est que c’est justifié ?
Le premier album, qui est sorti entre 1997 et 1999, je ne me souviens plus exactement, alors que les membres avaient tous entre 16 et 17 ans et qu’ils avaient été élevés dans des familles très pratiquantes, ce premier album est totalement un album chrétien, c’est presque un recueil de prière. Mais moi niveau religion, je ne sais pas trop. Mes parents ont été très intelligents et m’ont laissé choisir moi-même ce que je voulais au niveau religieux. Donc oui à l’époque c’était bien un groupe chrétien, on aurait cru qu’ils prêchaient quand ils jouaient en live. Ils y croyaient tellement, ils n’étaient plus dans le même état lorsqu’ils étaient en live. Je pense que tout le monde dans le groupe est plus ou moins chrétien, mais avec le temps ça a un peu changé. Mais il n’y a qu’un seul membre qui l’est réellement. Personnellement, j’ai une morale chrétienne, j’essaie d’être le plus bon possible avec les autres, comme tous les membres du groupe d’ailleurs. On partage quelque chose avec la chrétienté mais au lieu d’avoir quelque d’organisé comme un Eglise, on fait ça chacun dans notre coin. La religion sauve pas mal de gens, mais elle en tue aussi pas mal. Avoir la foi c’est toujours bien, c’est vivre avec une certaine hygiène de vie. Si je meurs malade et SDF, je m’en fiche parce que je serai content dans ma vie de n’avoir fait de mal à personne. Si jamais j’ai l’impression d’avoir fait du mal à quelqu’un même verbalement, je fais tout mon possible pour avoir son pardon même quelques années plus tard. Donc pour répondre à ta question, non je ne crois pas qu’on soit un groupe chrétien, un seul membre se dit chrétien, même si les autres vivent avec une morale chrétienne. Aux USA, on est considéré comme un groupe chrétien, mais là bas il y a pas de mauvaises informations. Par exemple, il paraîtrait que je joue de la basse sur le premier album et que je chante sur le deuxième.

Pourquoi ?
C’est le téléphone arabe. On te dit un truc et quand il a fait le tour de la ville, il est tout déformé. Un mec par exemple a pu écouter le premier opus de Hopesfall et mettre sur le net qu’on était un groupe chrétien. Et les gens ont cru qu’en était toujours un.

Est-ce que le côté mélodique de votre nouvel album vous a apporté de nouveaux fans ? ou alors vous avez toujours la même base ?
J’ai l’impression que une grande partie de notre base de fan nous a quitté. Il y en a pas mal qui n’ont pas accroché avec le nouvel album. Mais j’ai remarqué que tous mes amis et tous ceux qui comptent pour leur point de vue musical m’ont dit que c’était un bon album. C’est dur de comprendre pourquoi les gens ne l’aiment pas. J’espère qu’un jour les premiers fans de Hopesfall reviendront. C’est peut être Dieu qui aura un rôle là dedans. A chaque fois qu’on sort un nouvel album c’est comme recommencer à zéro, on n’est pas sur d’avoir la même base de fan parce qu’on ne sait pas comment la musique peut sortir. C’est bizarre, il y a des gens qui sont venu me voir et qui m’ont sorti : « Putain, il est mauvais ton dernier CD ». Ca arrive souvent. C’est des gens qui n’ont aucune idée d’où je viens, de ce que j’ai vécu et ils viennent me dire ça. Je ressens ça comme un manque de respects, mais pas de gens nous disent le contraire, donc ça contrebalance.

Pour le prochain album, ce sera le même style ou alors vous changerez encore ?
Tout ce que je peux te dire, c’est que avant A-Types, on avait déjà quelques riffs, des paroles, mais c’était du hardcore, du très gros son, et puis quand on est sorti du studio, ce n’était plus la même chose, le style avait changé. Donc je ne peux pas trop dire comment sera le prochain, la musique sort comme ça et on ne peut pas prévoir. On aimerait quand même tester des trucs nouveaux, comme un piano. Mais bon on verra. On espère juste qu’il sera meilleur que le dernier.

Quand est ce que vous commencez l’écriture ?
Cette hiver, parce que l’on évite de tourner en hiver à cause du mauvais temps. Je sais que Misery Signals avait eu des gros problèmes, ils ont un accident à cause d’une tempête de neige au Canada. Et donc nous on préfère ne pas risquer notre vie, même si on a pas mal de plan pour aller dans des régions plus chaudes comme la Floride. Ce n’est pas notre ville natale donc on ne sera pas distrait et on pourra écrire tranquillement. On veut faire de très gros effort sur l’écriture.

Et pour le producteur ?
On garde le même, il est d’accord, sauf si pour des raisons X ou Y, il ne peut pas à ce moment là. Mais normalement c’est bon, on veut aussi le même studio, et le même ingénieur du son qui est un très bon ami de Steeve qui est d’accord aussi. On aimerait que la coopération soit aussi bonne que pour « A-Types ».

Qu’est ce que le deal Trustkill Roradrunner a fait pour vous ?
Oh, je ne sais pas trop, on n’a aucun contrat avec Roadrunner. Je ne savais pas qu’il y avait un deal entre les deux boîtes.

Vous faites le Warped Tour cette année. Vos l’avez déjà fait ?
On avait fait une date dessus, on devait en faire deux à l’origine, mais en Floride, il y a eu beaucoup de pluie et la scène sur laquelle on devait jouer était inondée, donc pas de concert. Comme c’était une petite scène, les organisateurs ont supprimé la scène. Mais le mieux c’était à Charlton, dans notre ville natale. Ca s’est super bien passé, il y avait plein de kids qui étaient venu, on s’est vraiment éclaté. Donc je pense que cette année ce sera génial aussi.

J’ai entendu dire que dans le groupe, vous haïssez les araignées. Peut être que tu as une histoire drôle à nous raconter.
(rires) Josh et Dustin mais à niveau plus faible, ont une peur bleue des araignées. Il suffit de leur dire « araignée » pour qu’ils partent en courant. De vraies petites filles. Les parents de Mickey ont une tarentule chez eux, et Josh refuse de rentrer, ou alors il rentre par derrière et il monte direct à l’étage.

Merci
Non merci à toi pour cette petite heure passée ensemble.

Merci à Adam pour sa gentillesse et sa disponibilité, et à Roadrunner pour cette interview.