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Après six longues années d'absence, Jig-Ai revient sur le devant de la scène avec un troisième album intitulé « Rising Sun Carnage ». Est-ce que Jig-Ai vient de signer un nouveau perfect ? C'est ce que nous allons voir.
Je connais des gens qui n'aiment pas Jig-Ai ; c'est tous des cons.
Jig-Ai c'est un peu le Cannibal Corpse du Brutal Goregrind à la sauce tchèque. C'est-à-dire qu'il faut tout de suite oublier les concepts de finesse ou mélodie, que ça tape dans le fond de toutes les mères, mais que ça fait trois fois qu'il nous ressortent le même bousin. En effet, sur ce nouvel album Jig-Ai fait ce qu'il sait faire de mieux : du Jig-Ai. Bref, on a l'impression d'écouter un troisième Jig-Ai (album éponyme), ou un second Katana Orgy, au choix. Ça bouge pratiquement pas d'un doigt entre deux chattes, on reste toujours dans le même ton, la même consonance et tant pis. Ou tant mieux au choix, ça m'aurait fait chier qu'ils retournent leur veste à la Anaal Nathrakh pour nous faire croire qu'ils savent chanter –ah non pardon- pour donner une autre dimension à la musique du groupe (y'a jamais eu pire comme excuse pour dire qu'on a foiré un virage musical, ou qu'on veut désormais faire du pognon comme la grosse pute qu'on est). Bref, ce nouvel opus reste dans le bon ton avec quand même une 'tite régression au niveau du groove qui faisait la touche paroxystique des deux albums précédents mais qu'on ressent quand même beaucoup moins cette fois-ci. En effet, Rising Sun Carnage c'est beaucoup plus la mandale dans la gueule sans la fioriture d'arrondir les angles ; ça te prend la tête et te la tej sur le coin de la table, tu sais, celle en verre, que t'as pétée la dernière soirée que t'as fait chez moi parce-que t'étais trop sec.
Autrement dit, s'il reste des néophytes dans l'assemblée, Jig-Ai re-signe le contrat du blast quasi non stop avec malgré tout ses petites touches groovy mais amenuisées, avec toujours ses semblants de contre-temps et moshpart Grindcore (-j'ai pas trouvé comment dire autrement). Jig-Ai c'est aussi des riffs bien dansants, d'une rare qualité pour la scène. Attention, je dis pas que d'habitude c'est de la merde, quoi si, mais pas de la merde dans le mauvais sens du terme. Seulement, Jig-Ai arrive toujours à donner une autre dimension à ses riffs, une plus grande identité qu'un simple accompagnateur de caca scolaire. Idem pour cette putain de basse toujours autant importante, qui prend même parfois le dessus sur tout le groove, mais les auditeurs de Grindcore / Goregrind ont l'habitude avec ça, et c'est pas un mal. Ce putain de chant est toujours une putain de merveille par contre ! C'est vraiment des gros fils de pute dans Jig-Ai pour ça. Y'en a pas un des trois déjà, qui fait pas l'effort d'ouvrir sa bouche dans le lot, et chacun le fait avec un putain de talent ! Du moins en live, mes données sur ce nouvel opus semblent indiquer que seul le gratteux a gardé la chansonnette de son côté. En tout cas, ça continue à toujours tout couvrir, du grunt grunt au gruik ui-ui, en passant par le yells Black Metal (si si) ou de la ptite guttu assez fine et bien entendu, toujours un peu de japonaises qui se font violer et agonisent (ouf!). Moins de sample qu'avant quand même, mais c'est la vie, osef de ça.
Bref, Jig-Ai signe de nouveau un bon album bien rentre-dedans, du très bon Goregrind avec la brutalité en plus que n'ont pas tous ses copains et qui me fait penser que y'a le nouveau Destructive Explosion of Anal Garland qui vient de sortir et qu'il faut que j'aille jeter une bite là-dessus aussi. Ah tiens, j'ai oublié le mot Bukkake dans la chro.
1. Koi Throat Fuck
2. Ikebana Body Parts
3. Sumo Sex Instructor
4. Menstrual Tea Relax
5. Ten Seconds in a Cunthole
6. Rest in Piss
7. Drowned in Budvar
8. Human Tofu
9. Rising Sun Carnage
10. Shitcuntsen
11. N.G.S.I.T.S.B
12. Yan Zing Butchery
13. Ass I Jakta
14. Detestation
15. Koza Kura
16. Hard Cock Cafe
17. Tantou Kimono
18. Natural Tits Mafia
19. March of Jig-ai
20. Rice Bombing
21. Animal Revenge
22. Ejaculation Complete
