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Voilà quelques mois maintenant que les Suédois de Crazy Lixx ont sorti leur dernier opus, Riot Avenue, deux ans après le carton de New Religion, qui leur avait permis d'affirmer leur appartenance à la scène Sleaze/Glam actuelle. Cette fois-ci, ils reviennent avec un album plus mature et davantage orienté Hard Rock. Bonjour les riffs bien gras, au revoir la guimauve !... Oui enfin, pas tout à fait, il faut quand même conserver la marque de fabrique. Le Glam Metal serait-il toujours du Glam Metal sans aucune guimauve ?! Car même si l’album innove par certains côtés, il faut dire que l’on retrouve finalement les mêmes influences que dans les opus précédents. Un peu de Ratt par-ci, de Def Leppard par là… soyons d’accord, le résultat est toujours efficace, mais la recette reste la même. Ce qui change vraiment dans Riot Avenue, ce sont les riffs et les rythmes Hard Rock que nous n’avions pas tels quels dans les premiers albums.
La voix de Danny Rexon est toujours aussi puissante, le très bon mixage rend le son des instruments plus convaincant qu’il ne l’était auparavant. La présence de la basse de Jens Sjöholm (le petit nouveau) alliée au riff saturé des guitares donne une dimension des plus 80s/90s aux morceaux – sans oublier bien sûr les chœurs et les mélodies des refrains, aussi typiques de ces années-là.
Whiskey, Tango, Foxtrot est un bon choix pour débuter l’album, mais il est rapidement surpassé par Young Blood : en restant dans un esprit similaire, il place la barre un cran bien au-dessus. Il m’a d’ailleurs été difficile d’écouter les titres suivant avec la même intensité, peut-être aurait-il fallu placer Young Blood un peu plus loin dans la tracklist. Mais ne soyons pas mauvaise langue pour autant, Riot Avenue, Fire it Up ou encore Church of Rock se défendent quand même très bien, toujours en oscillant entre influences Hard des 80s et Hard 90s.
Du reste, même si cet album constitue comme une sorte de retour aux sources, Crazy Lixx arrive sans mal à donner une touche de modernité - avec parfois un peu de Sleaze - à leurs morceaux (cf. le refrain de Sweet, Bad and Beautiful). Par contre… POURQUOI terminer l’album avec la power balade ?! C'est bien sûr un avis très personnel, mais j’ai beaucoup de mal avec ce genre de fins : Only the Dead Know est une balade très chouette, mais je l’aurais aussi bien appréciée (peut-être même plus) si elle ne s’était pas trouvée en toute fin d’album. Dommage que Riot Avenue ne se termine pas plus en beauté ! Ceci dit, il n’en est pas gâché pour autant, loin de là.
Riot Avenue est un bon opus qui pourra sans aucun problème accompagner vos soirées les plus arrosées, vous mettre de bonne humeur et vous donner envie de faire la fête. Tout fan de Glam Metal, de Hard Rock ou de Sleaze devrait y trouver son bonheur, à condition de ne pas s’attendre à des titres exceptionnels et jamais vus.
Malgré tout, je trouve que la mission est accomplie pour Crazy Lixx : tous les critères nécessaires à un bon album de Glam Metal sont remplis, j’ai eu du plaisir à écouter Riot Avenue et certains morceaux resteront dans ma playlist !
01 Whiskey, Tango, Foxtrot
02 Young Blood
03 Riot Avenue
04 Fire it Up
05 Downtown
06 In the Night
07 Church of Rock
08 Heatseeker
09 Sweet, Bad and Beautiful
10 Be Gone
11 Only the Dead Know
