Rubrique nécro #16 : Bedsore, Infernalivm, Night in Gales, Fleshbore...
lundi 27 janvier 2025Compte groupé de la Team Horns Up, pour les écrits en commun.
Première rubrique nécro de l'année pour les fous du death de l'équipe : où il est question aussi bien des derniers bijoux de 2024 (d'ailleurs notre bilan annuel est toujours lisible ici pour les retardataires), que des premières étincelles death metal de 2025 : des confins de l'underground crasseux aux rouages alambiqués des scènes techniques et progressives, il y en a toujours eu un peu pour tout le monde dans la Rubrique Nécro, et ça ne va pas changer en 2025. Bonne lecture !
Groupes évoqués : Infernalivm | Bedsore | Stenched | Night in Gales | Degraved | Nekus | Ex Deo | Disparaged | Fleshbore | Deivos | Vér
Infernalivm – Conquering the Most High
Death metal – France (Sentient Ruin Laboratories)
Sleap : En fin d’année dernière, Infernalivm a surpris une bonne partie de l’underground avec un démentiel premier EP qui fleurait bon le « lavadeath » (cf. le premier numéro de notre rubrique necro’). Ce tout nouveau trio français a fait l’effet d’une petite bombe dans la scène death metal, mais lorsqu’on s’attarde un peu sur son line up cela n’a rien d’étonnant. À la basse : Raph de Ritualization, aux vocaux/guitare : Melek d’Arkhon Infaustus, et à la batterie l’un des mercenaires actuels les plus réputés : Kevin Paradis. Intitulée Conquering the Most High, cette première sortie a clairement pour ambition d’aller tutoyer les plus grands. À l’instar d’un Hate Eternal en son temps – dont le titre du premier album rappelle justement celui-ci –, Infernalivm se place dans la droite lignée des groupes ayant poussé la formule magick de Morbid Angel dans ses ultimes retranchements.
L’incroyable vélocité du jeu de batterie de Paradis n’a d’égale que son extrême précision. Même si les triggs de grosse caisse peuvent parfois sonner artificiels lors des tapis de double, la puissance des passages de blast à un pied font largement passer la pilule. Et que dire du riffing de ses deux comparses… Aucun mélange entre Immolation et Morbid Angel n’a aussi bien sonné depuis Dead Congregation ! Des stop-and-go du titre éponyme jusqu’aux boucles circulaires tourmentées du final de « The Maze of Havoc », en passant par les tremoli infernaux de « Temple of a Destroying Sun » ou d’« Ashes of the Saints », toutes les cases sont cochées. À défaut d’un nouvel album des Grecs susnommés (dont le dernier méfait date déjà d’il y a dix ans !), cet excellent EP d’Infernalivm arrive donc à point nommé. Cocorico !
Bedsore – Dreaming the Strife for Love
Death progressif – Italie (20 Buck Spin)
Pingouin : Groupe italien fondé en 2018, Bedsore a obtenu une place au sein du roster 20 Buck Spin avec son death progressif sinistre et dissonant, mâtiné d'ambiances doom et funéraires. Je vous recommande chaudement leur split avec Mortal Incarnation, sorti en 2022. Fort d'un début de discographie solide et révélateur d'un talent certain, Bedsore sort donc son deuxième album chez le même label que le premier, en 2020, avec autour de lui pas mal d'attentes.
Dreaming the Strife for Love commence par des claviers dignes d'une galette de prog des années 1970, que n'auraient pas renié un Genesis ou un Camel. Mais c'est là que le bat blesse : les Italiens opèrent ici un virage prog radical, et finalement ces claviers lancinants finissent par occulter la patte death/doom du groupe. L'hybridation death et musique progressive a connu son lot de succès depuis que les deux genres coexistent, et surtout récemment… mais là je n'accroche pas. Ce deuxième album de Bedsore est alambiqué, complexe, et bien moins abordable que le début de la discographie du groupe. Dreaming the Strife for Love parlera sûrement davantage à des aficionados de rock progressif et c'est tant mieux pour eux.
Stenched – Purulence Gushing From the Coffin
Deathgrind – Mexique (Me Saco Un Ojo)
Pingouin : C'est l'une des toutes dernières sorties Me Saco Un Ojo de 2024 - Purulence Gushing From the Coffin, le tout premier album de Stenched. Le one-man band avait bien fait plaisir avec sa démo Gorging on Mephitic Rot, sortie en juin 2023. C'est désormais sur un full-length qu'Adrian, gazier à la manoeuvre, déroule son deathgrind plein de miasmes.
Les deux pieds ancrés dans les poncifs du genre, Stenched enchaîne les leads mineurs à la Carcass, ponctuant ses riffs d'harmoniques artificielles et de growls caverneux. Le seul et unique membre du groupe tient par moments la dragée haute à Undergang, Hyperdontia et autres pontes estampillés Me Saco Un Ojo/Extremely Rotten Productions. Cela dit je ne retrouve pas dans ce premier full-length les fulgurances dont on sait capable Stenched (à commencer par « Putridity Mass Excretion », sur la démo de 2023). La piste finale, « Effusion of Foul Smelling Fluids », voit le groupe mexicain se vautrer dans le doom-death à la Desolation Realm, sans approcher une seule seconde la puissance évocatrice du groupe norvégien. Dommage car ç'aurait pu être une sortie plus marquante. On n'abandonne pas Stenched pour autant, et on espère les retrouver vite… avec un line-up live par exemple?
Profitons de la place qui reste dans cet article pour relayer les petites annonces des excellents Me Saco Un Ojo : en plus d'un nouveau Phrenelith (le 7 février prochain), nous aurons droit cette année à un nouveau Morbific et un nouveau Ossuary. Affaires à suivre de très très près !
Night in Gales – Shadowreaper
Death metal mélodique – Allemagne (Apostasy Records)
Michaël : Night in Gales fait partie de ces groupes de mélodeath très actif à la fin des années 90 et qui a du mal à trouver sa place dans les années 2000, à l'aune de la modernisation du son au sein du genre et de la frontière parfois poreuse avec le metalcore. Après un long hiatus, le groupe est revenu sur le devant de la scène à la fin des années 2010 avec trois albums globalement réussis (surtout Dawnlight Garden en 2020). Amoureux de mélodeath oldschool, ce nouvel album a de quoi vous ravir ; surtout si vous êtes prêts à fermer les yeux sur le worship évident avec le At The Gates de l'époque. Les références et clins d'oeil sont nombreux, et cela n'est pas sans nous plaire. De la très mélodique « Into The Evergrey » jusque l'excellente « Spirals » en passant par la bien bête « The Horrors Of Endlessness », vous devriez trouver votre compte. Voilà un groupe de mélodeath qui conserve sa patte au fil des années et ne trahit pas ses origines. Merci, chers amis !
Degraved – Premonition of Blasphemy
Death doom – USA (Auto-production)
Pingouin : En ce mois de janvier où les grosses sorties se font toujours bien rares, il est agréable de (re)prendre le temps de digger dans le fond des catalogues pour trouver des petites pépites. Amoureux de death finlandais et de production crasseuse, j'ai l'honneur de vous présenter Degraved.
Le duo, originaire de Seattle, est composé de deux membres de Cavurn (dont je vous recommande la seule et unique démo), et a sorti depuis 2020 deux démos (dont celle-ci), 1 EP et un split avec Cystic. Même si l'écosystème death-doom confine souvent les artistes à l'underground le plus strict, je me plais à espérer voir sortir un jour un full-length de Degraved. La démo Premonition of Blasphemy, sortie le 10 janvier dernier, est un petit bijou de death-doom. Sans tomber dans les pièges du worship le plus stérile, Degraved s'inspire largement de légendes finlandaises à la Rippikoulu, et maîtrise à fond le registre typique du DM finlandais : l'alternance entre breaks mid-tempo et blastbeats énervés fonctionne à merveille, en témoigne l'excellente « Sulfurically Embalmed ». On pense presque à Funebrarum sur la troisième track, et franchement si ça pouvait se confirmer sur un deuxième EP, voire un album, ce serait super chouette.
Nekus – Death Apophenia
Death doom – Allemagne (Sentient Ruin Laboratories)
SA.D.E : Cette rubrique nécro de début d'année est l'occasion des derniers rattrapages pour l'année 2024, et dans la catégorie death doom, Nekus fait partie des immanquables de l'an dernier, avec Spectral Voice et Tzompantli. Death Apophenia est le second album du quatuor allemand, et leur approche du genre est déjà largement maîtrisée. Pour ce qui concerne la production, le travail sur l'inévitable réverb' caverneuse est minutieux et efficace, donnant au son du groupe un belle profondeur sans tomber dans les sonorités trop baveuses. Mais ce qui est particulièrement intéressant, c'est qu'avec ce son, les Allemands proposent un doom death qui n'est pas toujours low tempo. On se reçoit en pleine figure et de manière impromptue quelques séquences en blast tout à fait terrifiantes (« Noxious Furor », « Unuterrable Prophecies »), mais sans jamais perdre cette atmosphère écrasante et lourde. On a d'ailleur l'impression qu'au fil de l'écoute le tempo se ralentit de titre en titre, que chaque morceau est un palier franchi pour descendre dans les sous-bassements d'une nécropole lovecraftienne.
D'allure assez monolithique, Death Apophenia est beaucoup plus subtil et intelligent qu'il peut en avoir l'air de prime abord. En plus de compositions bien travaillées et bien mises en son, le groupe a travaillé ses transitions entre les morceaux, et nous plonge en intro et outro de l'album dans des nappes sonores étranges et glauques qui font de l'écoute de ce second opus une immersion réussie.
Ex Deo – Year Of The Four Emperors
Kataklysm symphonique – Canada (Reigning Phoenix Music)
Malice : Je ne participe pas souvent à cette rubrique, et voilà que quand j'y participe, c'est pour y adjoindre un groupe qui n'a franchement pas grand chose à voir avec le reste de la sélection. Mais le retour d'Ex Deo, side-project de Maurizio Iacono, vocaliste de Kataklysm, valait quelques mots. Vous connaissez probablement le thème : avec Ex Deo, Iacono nous conte l'histoire de Rome, de sa fondation sur le premier opus Romulus (2009) à la succession des empereurs ; en 2021 sortait The Thirteen Years Of Nero, un album qui retrouvait un peu d'allant après un médiocre The Immortal Wars (2017).
Intelligent de la part d'Ex Deo d'opter désormais pour un EP consacré à la fameuse année des quatre empereurs, lors de laquelle Galba, Othon, Vitellius et Vespasien se succèdent en moins d'un an à la tête de Rome. La recette n'a pas changé : un metal symphonique dopé aux hormones, grandiloquent, qui peut rappeler Fleshgod Apocalypse en bien plus mid-tempo et groovy, porté par la voix si particulière de Iacono. La narration reste toujours aussi cheap, le tout est évidemment kitsch et plastique au possible, mais de l'ouverture « Galba » et son combo cuivres sombres/riffs à la Amon Amarth au plus doom « Vitellius » rehaussé de cordes et de piano, jusqu'à la conclusion « Vespasian » qui devrait plaire aux fans de Kataklysm, on se dit qu'Ex Deo a peut-être bien livré ses meilleurs titres depuis Caligula alors que franchement, on s'en foutait un peu en 2025.
Disparaged – Down the Heavens
Death/thrash metal – Suisse (Apostasy Records)
ZSK : Entre autres boomers, on se retrouve souvent autour d’un mantra qui est « mais ils existent encore eux ? ». Cette fois-ci, ce sont les Suisses de Disparaged qui sont à l’honneur. Leur troisième et excellent album The Wrath of God (2009) était un peu le symbole du death qui se modernisait de plus en plus autour des prods de Jacob Hansen. Le groupe n’a jamais cessé d’exister depuis, mais s’est fait discret, autour du moins convaincant And Babylon Fell (2013) et du vrai-faux album For Those Enslaved (2020). Mais plus de 20 ans après son premier album Overlust (2003), cette fois-ci c’est sûr, Disparaged va signer un « vrai » retour.
Un retour tellement généreux que Down the Heavens aligne tout de même… 14 morceaux pour 66 minutes. Certes, The Wrath of God et And Babylon Fell étaient déjà assez longs mais là il y en a encore plus. Malgré la présence de morceaux bien épiques comme « Sole Survivor of the Flames », c’est tout de même beaucoup pour un death/thrash « moderne » relevé par pas mal de claviers ou de moments mélodiques. Down the Heavens commence pourtant très bien avec les inspirés « Among the Chosen Ones » et « The Throne », mais le tout se tasse assez vite malgré l’excellent enchaînement « Another Day » - « Down the Heavens » aux rythmiques entraînantes.
Disparaged arrive quand même à exceller dans son death/thrash qui peut paraître daté et bien boomer, mais son style circa fin 2000 quelque peu remis au goût du jour fonctionne quand même plutôt bien, avec des contrastes remarquables (l’enchaînement entre le bien lourd « Drown in Madness » et le très thrashy « Inside This Prison Cell »). La prod est bonne sans en faire des tonnes, le chant de Tom Kuzmic est efficace, Down the Heavens est juste trop long sans vraiment un plus qui pourrait justifier de s’y accrocher de bout en bout. Même si le final sur « Born as Gods », presque blackisant, mérite qu’on reste jusqu’à la fin. Disparaged existe donc encore… !
FleshBore – Painted Paradise
Tech Death – USA (Transcending Obscurity)
Storyteller : Leur album précédent, Embers Gathering avait marqué les esprits comme étant un groupe prometteur dans le milieu du death technique, et c’est donc tout naturellement que les Américains de Fleshbore se retrouvent dans cette rubrique en 2025. Huit titres, trente-six minutes, pas le temps de faire dans les fioritures et de s’étaler à gogo. Derrière le magnifique artwork de Painted Paradise se cache une musique qui mêle un aspect technique, plein de syncopes, de soli et une claque death metal, avec sa dose de blasts. Les titres font rarement moins de quatre minutes, donc du temps pour étaler des parties qui vont ravir les fans de tech : un petit solo de basse sur « Inadequate », du shred, des ponts qui vont vous retourner le cerveau mais pas de temps pour le bullshit ou des passages atmosphériques.
Un travail particulier a été effectué sur les riffs, créés pour être aussi percutants que possible. « Laplace’s game » ou « Target Fixation » vont marquer l’écoute de Painted Paradise tant le mix d'une brutalité et d'une technicité mêlée d’originalité est prégnant. Le chant explore les nuances du death et rend l’ensemble encore plus dense. Mais c’est d’abord un album plein d’énergie (écoutez le départ de « The World », ça sent la distribution de claques à plein nez), qui va vraiment parler aux amateurs du genre et qui fait de Fleshbore une chaude recommandation de ce début d’année.
Deivos – Apophenia
Brutal death – Pologne (Selfmadegod Records)
ZSK : Alors que Vader a annoncé son retour cette année 2025, on va quand même tenter de meubler avec du bon vieux death polonais qui décoiffe. C’est Deivos qui s’y colle, lui qui n’est pas le plus reconnu des groupes de Pologne mais dont la longévité et la constance sont à signaler. « Seulement » sept album en 18 ans certes, mais à chaque fois, ça fait du bien par où ça passe. Après trois premiers disques efficaces, Deivos avait tenté de s’assagir un peu avec Theodicy (2015) mais ça n’avait pas vraiment marché. Retour aux fondamentaux donc, depuis Endemic Divine (2017), avec un brutal death technique 100% polonais dans le fond comme dans la forme.
Casus Belli (2019) avait poursuivi l’effort, et même si le groupe revient d’une absence discographique de cinq ans avec Apophenia, il ne s’est pas réassagi, bien au contraire. Preuve en est le départ en trombe sur « Feretory ». Pour ce qui est du renouvellement, au contraire… Inutile de chercher midi à quatorze heures, on reste en plein terrain polono-polonais, qui va y aller franco (« My Sacrifice », « The Great Day of His Wrath », « Maelstrom of Decay ») quitte à sembler s’époumoner dans le vide et faire toujours la même chose. Heureusement pour Deivos, il y a toujours sa fameuse « cow bell », et surtout l’ensemble demeure classique mais terriblement efficace.
Des variations se font néanmoins entendre pour peu qu’on s’attarde sur les détails de ces 33 minutes englobées malgré tout dans un sacré défouloir de « musique qui fatigue ». « Sermon of Hypocrisy » le montre bien mais Deivos jouera aussi avec un peu de lourdeur (« De Materia Turpi », le rouleau-compresseur « Revelations ») et même un petit peu de mélodie (« Apophenia »). Illustré par une énième pochette du catalogue de feu-Lewandowski, Apophenia se termine par le bien remuant « Persecutor » et voilà, vous avez votre dose de brutal death polonais, on se retrouve bientôt chez Vader ou chez un autre compatriote qui fera aussi bien le taf.
Vér - Demo
Death metal – Hongrie (Me Saco Un Ojo)
Caacrinolas : Soyons honnêtes, il est difficile de dire aujourd'hui que la Hongrie est une place forte du metal en Europe. En dehors de vétérans de Tormentor, des très prolifiques Ektomorf ou encore de Thy Catafalque, rares sont ceux qui ont réellement réussi à dépasser les bords du Danube. Et mis à part les excellents Tyrant Goatgaldarkona, c'est même le néant absolu dès lors que l'on parle de death metal ! Les choses pourraient toutefois bien changer avec la première démo de Vér.
Le groupe a eu la bonne idée de faire appel à l'excellent label qu'est Me Saco Un Ojo pour distribuer convenablement sa première démo. Et bien qu'elle ne révolutionne rien il aurait été bien dommage de passer à côté de cette sortie. La recette est somme toute simple, à l’image de son logo et son artwork (signé Seeruus), on nage ici dans une musique putride et âpre, si le groupe a défini son style comme étant du « Kripta death metal » c’est clairement un terme qui lui sied à merveille. Rejeton assumé de groupes tels qu’Autopsy ou encore Pungent Stench, Vér nous emmène au plus profond des caveaux avec l’infime espoir que vous n’en sortiez pas. Et si cette sensation de crasse et de saleté est renforcée par une prod suffisamment étouffée pour que l’on ne puisse pas vous entendre gratter votre tombeau, elle n’oublie pas de faire la part belle à chaque instrument. Comme s’il s’agissait là de devoir fixer les derniers clous de votre cercueil. Le groupe a tout de même l’intelligence d’aérer suffisamment ses morceaux avec des parties plus lentes comme sur le début de « Pondrók » ou l’introduction du solo de « Kripta », ce qui a pour bénéfice de rendre le tout un peu moins indigeste et cohérent.
Pour un premier essai on peut dire que les Hongrois laissent entrevoir un réel potentiel dans une scène qui peut quelquefois se mordre la queue. Avec cette première démo ils nous montrent avec sincérité et dévotion leur amour de l’horreur, et du death mid-tempo tout en y ajoutant savamment des petites touches de punk. En définitive c’est un peu comme si les zombies du « retour des morts vivants » avaient décidé de s’exhumer et de montrer au monde des vivants ce qu’est le vrai rock n’roll.
Également dans le radar de la Rubrique Nécro :
Le dernier album des Suédois de The Halo Effect est sorti le 10 janvier dernier chez Nuclear Blast Records. Correct mais loin d'être révolutionnaire, nous l'avons chroniqué récemment en sus d'une interview de Niclas Engelin.
Amoureux du mélodeath, n'oubliez pas d'allez voir le top de l'année 2024 en black et death mélo préparé par l'Avocat du Diable sur notre chaîne Youtube !
Il est encore temps de rattraper les trous dans la raquette de l'année passée : les canadiens de Mitochondrion ont sorti en novembre leur troisième album chez Profound Lore. L'ami ZSK a pris le temps de vous en faire l'élogieuse critique.
Petit détour par la Transylvanie : berceau de mythes vampiriques, ainsi que du quatuor Putred, quatuor death metal plein d'énergie qui vient de sortir chez Memento Mori son deuxième album, Megalit al Putrefacției.
Ce sera à coup sûr l'une des sorties death metal les plus scrutées de 2025 : le troisième album de Phrenelith, Ashen Womb, sort le 7 février chez Me Saco Un Ojo Records. Sur le même label on attend également, pour le mois d'avril, le 3e album de Morbific.
Et puis on est ravi de poncer depuis quelques jours un extrait trop cool du premier album de Mortuaire ! Le supergroupe bordelais (Year of No Light, Bombardement, The Great Old Ones) sort Monde Vide le 7 mars chez World Eater Records.
Garry Brents, l'Américain derrière le projet de geeks Gonemage, a sorti Vial un dernier (?) EP de son autre projet Sallow Moth, qui propose toujours un death progressif et un peu expérimental à décortiquer par les plus aventureux.