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Haaa la Franche-Comté ! Ses fromages, ses saucisses, ses voitures… A priori pas vraiment une terre de métal et encore moins de death métal. Et pourtant c’est directement de Besançon que nous vient le sujet du jour.
Il y avait déjà Dieresis (avec notamment le frère de Trivette le chanteur de Diluvian), il y aura maintenant Diluvian. Fondé seulement en 2007, ce jeune groupe nous sort là son tout premier EP et putain, quelle baffe ! Alors déjà la prod (merci PE de Maladaptive), à écouter leur son on croirait entendre un groupe qui en est à sa quatrième ou cinquième sortie et pourtant que nenni, c’est bien leur première. D'entrée de jeu, c'est un excellent point pour eux, mais si seulement c’était le seul...
En cinq titres, le groupe nous montre dix fois plus de potentiel que la plupart de la scène affilié de près ou de loin deathcore. Car oui, et même si ça peut porter à quelques débats plus ou moins enflammé, il y a quand même une part de deathcore dans la musique de Diluvian. C’est indéniable ne serait ce que sur l’intro ou la présence de quelques petits gruik typiques (dont sur la très bonne « You’re Wretched »). Mais que l’on se rassure, déjà ce n’est pas demain la veille que l’on me verra chroniquer du deathcore, en plus de ça, les petits mecs de Besançon n’ont carrément pas la tête de l’emploi. Ici ni de chant clair mielleux à deux balles ou de mosh-part superflus non rien de tout ça. Tout au long des cinq titres qui composent l’enregistrement, on est soufflé par une telle maturité pour un groupe qui, je le rappelle, à moins de deux années d’existence. L’un des rares défauts que l’on pourrait cependant trouver réside dans la durée peut être un peu trop courte de cet EP : 20 minutes, c’est bien mais on en veut plus ! Ces 20 minutes se finissent d’ailleurs sur des nappes de claviers tout bonnement bien choisies. Mais que l’on se rassure ; nul doute qu’avec cette sortie, le groupe risque très probablement de faire parler encore plus de lui, si ça n’est déjà fait…
En définitive on peut bel et bien affirmer que nous sommes ici devant l’une des surement très grandes futures révélations de la scène death française : du blast, des putains de compos, un putain de bon chanteur et surtout une efficacité à faire blanchir n’importe quel candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine.
La découverte de l’année !
1. Ignition
2. You're Wretched
3. Inhumanity Remains
4. Stabbing Youre Knife Inside
5. Blastin' Dead
6. Alteration Cycles
