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Tout le monde s’en rappelle forcément : 26 Décembre 2004 un tsunami du à un tremblement de terre magnitude de 9,2 terrasse littéralement une partie de l’Inde, du Sri Lanka, de la Thailande ainsi que l’île touristique de Phuket. Par manque de chance, ce fut le lieu choisi par l’un des plus grandes figures du grindcore pour passer ses vacances de Noël, j’ai nommé : Miezsko Talarczyk. Bien évidemment le pauvre n’a pu survivre emmenant avec lui le destin d’un groupe qui est sûrement l’un des plus gros du style après Napalm Death et Brutal Truth.
Si bien évidemment la carrière du groupe s’est brisée net avec ce terrible fait divers, la discographie du groupe ne s’est pas pour autant arrêter. Outre le live ici présent, le groupe a eu la bonne idée de sortir la monstrueuse compilation « Grind Finale » qui, en 2 cd et 152 titres, résume à merveille la brillante carrière qu’eu le groupe suédois. Mais là n’est pas notre sujet. Non notre sujet du jour est bien ce « Doombringer », live enregistré au Japon qui d’après les dires du reste du groupe devrait bel et bien faire office de testament définitif.
Prévu à la base pour être sur un split cd en compagnie des dieux Napalm Death, ce live se retrouve donc à sortir sous le seul nom de Nasum. Premier constat étonnant : il s’agit là du tout premier live officiel de Nasum en près de 15 ans de carrière.
Deuxième constat : ce live se veut décevant. Malheureusement c’est bel est bien la vérité. Je m’explique : Nasum en live c’était la folie, la furie, la démence incarnée, ce live nous présente simplement une version presque aseptisée du combo suédois, bien loin des espérances que l’on pouvait placer dans ce live. Autre point négatif, ce live n’a de live que le nom (ou presque). Et bien oui, en général un live se caractérise par son public et là même si l’on sait que les japonais ne sont pas les gens les plus bruyants du monde, on se demande quand même où se trouve le public mis à part quelques applaudissements à la fin de quelque chansons.
Vint ensuite la voix de Miezsko. Lui qui nous en mettait plein la tête auparavant avec une voix du tonnerre se retrouve à chanter ici quasiment en yaourt et avec une voix de chat castré. Avouez que ça le fait moyen ?!
Mais on est quand même bien loin du naufrage, malgré sa courte durée (23 minutes) ce mini live fait globalement les tours des « hits » du groupe à l’image de « I Hate People » « The Masked Face » ou la très très bonne « Inhale/exhale ». Ce cd nous laisse malgré tout bêtement sur notre fin et les fans du groupe comme les amateurs lambda auraient sûrement préféré quelque chose de plus long et de plus digeste que ce live à la limite du bâclé.
Au final si vous voulez vraiment comprendre et écouter toute la puissance de Nasum toutes périodes confondus, préférez le dantesque « Grind Finale » plutôt que ce live pour le moins timorée...
1. Corrosion
2. Doombringer
3. Just another hog
4. Inhale / Exhale
5. Scoop
6. Bullshit
7. Relics
8. Lepandebandsprincipen
9. I hate people
10. Masshypnosis
11. A welcome breeze of stinking air
12. Fatal search
13. This is...
14. The masked face
15. The idiot parade
16. Den svarta fanan