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Album

09 décembre 2014 - U-Zine

The Monolith Deathcult

Trivmvirate

LabelTwilight Vertrieb
styleBrutal Death Electro-Atmo
formatAlbum
paysPays-Bas
sortiefévrier 2008
La note de
U-Zine
9/10


U-Zine

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Il y à des jours comme cela… Vous écoutez un album, vous vous dites qu’il est plus que bon et la semaine suivante, vous tombez sur un autre album qui vous met encore plus sur le cul que celui écouté juste auparavant.
Et quand on se rend compte qu’à travers ses deux albums, on retrouve le même homme à savoir Martjin Moes, ce dernier ne peut que forcer votre respect.

Car oui, si l’album de Toxocara s’inscrivait directement comme l’une des révélations de l’année, le nouvel album de The Monolith Deathcult forge lui tout simplement l’admiration à travers un style qu’il a lui-même former au fil du temps. Imaginez plutôt la parfaite symbiose entre le brutal death et l’électronique, un cd où la brutalité du death rencontre la subtilité de l’indus pour un coup de foudre tout à fait remarquable et vous obtenez ce « Trivmvirate ».
Ajoutez à cela des éléments tout plus variés les uns que les autres tel du chant grégorien, de l’allemand ou encore des cuivres et vous avez tout simplement l’un des albums les plus détonnant et les plus novateurs du style. Il ne faut pas avoir peur des mots, peu, voir quasiment aucun groupe ne s’était jusqu’alors aventuré aussi loin dans les expérimentations et surtout réussi avec autant de brio.
Cet album a tout de la réussite parfaite. Si le précédent méfait du groupe « The White Crematorium » flirtait déjà comme il faut dans le domaine de l’innovation notamment par le biais de quelques samples bien sentis, « Trivmvirate » enfonce carrément la porte à grands coups de lattes.
Alors oui, des morceaux de 9-10 minutes on voyait plus souvent dans le black que dans le death, je vous le concède... Mais comment pourrait t’on occulter tant d’éléments si riches ? Comment pourrait t’on passer à cotés de merveilles tel que l’intro pharaonique de « Master of the Brynask Forests » ou comment ne pas être à la limite des larmes devant la beauté absolue du chef d’œuvre final (et je pèse mes mots) « Den Ensomme Nordens Dronning » qui en 14 minutes et 6 secondes nous emmène carrément dans un autre monde.
Et puis comment The Monolith Deathcult n’en a carrément rien à carrer de savoir si ça peut gêner ou non, le groupe va même jusqu'à interpréter un riff tout bonnement néo métal sur le refrain de la majestueuse « Wrath Of The Baath » et le pire c’est que c’est tout bonnement génial.
Encore une fois pour faire un parallèle, si les paroles et le concept de Toxocara (excellent au demeurant) était un livre, celui de The Monolith Deathcult serait lui une encyclopédie en 72 exemplaires. Rarement un groupe sera parti aussi loin dans le concept « on adore l’histoire et on le prouve », de l’allemand, du perse, du latin tout y passe ou presque.
Alors bien évidemment ce cd risque de faire des émules. Trop électronique pour certains, peut être trop mou du genou pour d’autres, mais pour les personnes qui comme moi apprécie autant le metal que les musiques électroniques, c’est de l’or en barre.

Je le clame donc haut et fort : CET ALBUM EST SANS CONTESTE L’UN DES ALBUMS DE L’ANNEE ! Oui je sais je l’ai déjà dit avec le Toxocara mais bon…et comme je risque de chroniquer le Hour Of Penance, attendez vous à entendre encore ce refrain.

1. Deus Ex Machina
2. Wrath of the Baath
3. Kindertodeslied ]
4. Master of the Bryansk Forest
5. M.M.F.D.
6. I Spew Thee Out of My Mouth
7. Demigod
8. Den Ensomme Nordens Dronning

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