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Haaaa Vesania… Le groupe Polonais de black sympho bon, mais pas excellent, qui restera toujours dans l’ombre de ses grands frères que sont Behemoth et Vader. Car si besoin est, il est toujours bon de savoir que ni plus ni moins qu’Orion bassiste en chef de Behemoth et Daray marteleur de fûts chez les vétérans de Vader sont bel et bien présent dans ce groupe qui s’impose comme une suite logique de tout ce qui peut se faire en matière de black symphonique en Norvège.
Loin très loin de la notoriété d’un Dimmu Borgir ou d’un Emperor, Vesania n’en reste pas moins un groupe intéressant, notamment sur le petit dernier « God The Lux » plus qu’agréable. Qu’en sera-t-il alors de ce « Distractive Killusions » ?
Comme pour beaucoup d’album, voire quasiment tous, la première chose qui nous marque (ou pas dans certains cas…) c’est la pochette ! Et inutile de dire que la présence de cette espèce de bouffon en couverture m’a quelque peu dérangé, cherchant à comprendre pourquoi Orion avait choisi une couverture aussi énigmatique. C’est en fouillant un peu plus en détail qu’on se rend compte qu’elle s’inscrit comme une suite logique aux deux précédentes pochettes du groupe, mais surtout parce qu’elle est en totale adéquation avec ce coté « bouffonnerie » du dernier album. Outre Orion qui rigole en plein milieu d’un morceau sans même que l’on puisse comprendre pourquoi, l’auditeur fera vite le rapprochement entre ce qui semble être le nouveau délire du groupe et des claviers qui emmèneront entre autre en plein milieu d’une soirée festive à base de troubadours et autres drôleries du genre. L’intro du titre « Infinity Horizon » ou le break de « Rage Of Reason » en sont les parfaits exemples.
Mais je vous vois venir : non, Vesania ne s’est pas transformé en un vulgaire groupe de Folk joyeux, drôle et blindés de flûtiaux et autres conneries du genre. Daray n’a jamais autant blasté que sur cet album, Orion manifestement obnubilé par Behemoth entre deux prises d’enregistrement pour cette album accentue encore plus son chant death que par le passé et surtout le son se veut carrément plus massif, plus direct.
Car bizarrement c’est très certainement pour ce coté ultra direct que l’album peut quelque peu désarçonner l’écoute lorsque que l’on à en tête les compositions de « God The Lux » ou même de « Firefrost Arcanum ».
Mais qu’à cela ne tienne, Vesania malgré un album ultra direct arrive encore à nous surprendre avec des innovations riches et variés puisque outre l’apparition de chant clair sur « The Dawnfall » notamment, Orion nous sortira enfin des vrais solos dignes de ce nom et n’hésitera même aucunement à exploiter des parties tout bonnement indus comme sur la très surprenante « Silence Makes Noise ».
En définitive si cet album de Vesania ne révolutionnera absolument rien du tout au genre, il s’impose tout de même comme un album sympathique et dynamique.
1. Narrenschyff
2. The Dawnfall(Hamartia And Hybris)
3. Infinity Horizon
4. Rage of Reason
5. Of Bitterness And Clarity
6. Silence Makes Noise(Eternity - The Mood)
7. Hell Is For Children
8. Aesthesis
9. Distractive Cryscendo