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Arch Enemy a pris un tournant certain depuis 2001 avec l’intégration d’Angela Gossow au sein de l’écurie Suédoise. Après un « Wages Of Sin » plus que réussi, le groupe avait par la suite déçu bon nombre de ses fans avec un « Anthems Of Rebellion » inégal et surtout un « Doomsday Machine » plus que médiocre. Inutile donc de dire qu’en cette année 2007, ils étaient plus qu’attendus au tournant.
Avant toute chose, il est important de signaler le retour de Christopher Amott qui, plus de deux ans après avoir quitté le groupe pour se consacrer à ses études, revient dans le groupe qu’il a lui-même formé avec son frère le talentueux Michael. Mais plus important que ce retour, c’est surtout la capacité du groupe à rebondir après un album pour le moins mauvais qui semble intéressant.
Et premier constat, Arch Enemy nous ouvre son album comme à son habitude avec une chanson ultra percutante la bien nommée sur ce coup « Blood On Your Hands ». Ultra percutante et prenante avec un refrain qui semble s’encrer de lui-même dans nos crânes après quelques écoutes seulement… Oui mais voila Arch Enemy nous a déjà fait le coup. Souvenez-vous des « Silent Wars » et autres « Taking Back My Soul » qui semblait nous annoncer des albums géniaux avant de sombrer dans l’inégalité voir la nullité.
Mais sur ce « Rise Of the Tyrant », il n’en est absolument rien. Pas une pause, pas un souffle n’est laissé à l’auditeur (si ce n’est l’instrumentale « Intermezzo Liberte ») qui se retrouve vite plongé dans un déluge de riffs acerbes et détonants mélangé à une batterie du feu de dieu et bien évidemment mené d’une main de fer par la tigresse qu’est Angela.
C’est bien simple si la première écoute se veut sympathique, la deuxième se voudra craquante et la troisième carrément démentielle. Pour dire ; même une chanson mid tempo comme « I Will Live Again » se veut rentre dedans à souhait. Le groupe semble donc réussir son pari et nous sortir là un album qui tient plus que la route.
On cherche alors une quelconque baisse de régime ou une chanson banale… Mais on reste sur notre fin, cet album n’a aucune faille en matière de compositions. Mike Amott, qui n’est pourtant pas le dernier venu, semble avoir une technicité encore plus grande et Erlandsson quant à lui ne semble plus pouvoir être capable de s’arrêter une fois commencé. Puis soulignons bien évidemment la performance d’Angela qui semble avoir gagner en justesse et en puissance.
Tout ceci nous laisse donc penser que l’on a affaire ici à un pur chef d’œuvre mais malheureusement si cet album est d’une grande qualité, il n’est pas évident qu’il tienne sur la longueur. Si les 10 premières écoutes sont réjouissantes, l’album s’essoufle quelque peu par la suite mais ne boudons pas notre plaisir devant le meilleur album d’Arch Enemy depuis « Wages Of Sin ». Une très bonne surprise.
1. Blood on Your Hands
2. The Last Enemy
3. I Will Live Again
4. In this Shallow Grave
5. Revolution Begins
6. Rise of the Tyrant
7. The Day You Died
8. Intermezzo Libert�
9. Night Falls Fast
10. The Great Darkness
11. Vultures
