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On ne présente plus Crashdiet ! Les quatre Suédois sont devenus une référence en matière de Sleaze. Trois ans après Generation Wild, Martin Sweet, Peter London, Eric Young et Simon Cruz reviennent avec un nouvel album : The Savage Playground. J'attendais beaucoup de cet album, allait-on davantage retrouver l'esprit de Crashdiet du début ? Ayant été assez peu emballée par Generation Wild, c'est avec une certaine appréhension que j'ai écouté The Savage Playground.
Afin de faire patienter les fans, le groupe a sorti au cours des derniers mois les "teasers" de certains morceaux, tels que Circus et Change the World. Ces petits extraits (environ 1mn30) suffisent à donner l'eau à la bouche, mais ils laissent toujours dans le doute quant à la qualité de l'album. De même, lors de leur prestation au Hellfest 2012, les Crashdiet avaient interprété un de leurs nouveaux titres, Anarchy : honnêtement, j'étais restée sur ma faim. Du Crashdiet classique (donc pas mauvais, forcément) mais un manque de relief assez conséquent.
Le 21 Décembre dernier, la promo continue avec la sortie du single Cocaine Cowboys, riff gras et ambiance southern sont au rendez-vous ! Mélanger Sleaze Rock et Southern Rock, voilà qui est une innovation pour le combo. Eh bien, pari réussi ! Même si je n'ai été que moyennement emballée lors de ma première écoute, j'ai fini par me laisser emporter et par être totalement séduite. Du Crashdiet qui innove tout en gardant le fameux "esprit du début", voilà de quoi ravir nos tympans !
C'est donc avec un avis quelque peu mitigé que je pars à la découverte de The Savage Playground : Change the World en ouvre les portes et laisse place au fameux Cocaine Cowboys. Mis à part sur ce titre, il se peut que l'on s'ennuie pendant la première moitié de l'album, l'alliance riff gras/passages guimauveux (l'un des traits de caractère du groupe) ne fonctionne malheureusement pas toujours. Puis arrive Circus, titre n°6. Une claque. Du très bon Crashdiet. La voix de Simon Cruz se prête fantastiquement à la mélodie. Je ne m'étais que moyennement intéressée au teaser, mais le morceau a intégralement retenu mon attention. Pour ma part, il se détache vraiment du reste de l'album.
L'exploration se poursuit, les tracks s'enchaînent bien, The Savage Playground est ponctué de titres un peu plus "calmes", aux jolies et "douces" mélodies, tels que California, ou encore Excited. Le tout se cloture sur Garden Of Babylon, morceau se démarquant des autres par sa longueur et son riff hispanisant. Là encore, voilà un mélange qui semble curieux, mais là encore, ça fonctionne, permettant ainsi à l'album de se terminer en beauté.
Crashdiet revient en force pour ce début 2013. The Savage Playground est mitigé, mais c'est malgré tout un bon opus et les fans devraient être ravis. Même si certains morceaux manquent d'originalité, ils rappellent sans cesse l'esprit si particulier de Crashdiet (riff gras/guimauve) et sortent parfois vraiment du lot : vous l'aurez compris, les Suédois nous entraînent sauvagement dans leur Savage Playground et ne nous laissent pas en repartir si facilement.
1. Change the World
2. Cocaine Cowboys
3. Anarchy
4. California
5. Lickin' Dog
6. Circus
7. Sin City
8. Got a Reason
9. Drinkin' Without You
10. Snakes in Paradise
11. Damaged Kid
12. Excited
13. Garden of Babylon
