Let Mortal Writers Draft Your Fame - Part 5
mercredi 10 août 2016Du War Black Atmosphérique ? C'est possible
A travers les quatres parties précédentes, vous avez pu vous rendre compte de l’étendue des projets de Silenius et Protector, et je pense qu’il est facile d’imaginer qu’un groupe comme Summoning, en marge des courants principaux du Black Metal, a laissé son empreinte dans la musique de nombreux groupes depuis ses débuts il y a maintenant plus de vingt ans.
Je vais donc dans cette cinquième partie vous parler un peu de ces groupes ayant été marqués par les maîtres. Bien entendu, je ne serai pas exhaustif, mais si vous sortez de là en ayant découvert un groupe à votre goût, j’aurai gagné ma journée ! Je vous propose donc quatre parties :
Les compilations « tribute to Summoning » et autres covers que l’on peut trouver sur le net. Là, clairement, il n’y a pas que de la qualité, mais bon, vous savez ce qu’on dit : plus le tas de merde est gros, plus il peut cacher de pépites (oui, je viens de l’inventer, mais je ne trouvais pas d’expression toute faite résumant ça).
Les « incontournables » : ces groupes que vous connaissez peut-être déjà, et dont l’influence Summoning se ressent dès la première écoute. Si vous ne les connaissez pas, ce sont des groupes à côté desquels vous ne pouvez pas passer !
Quelques Summoning-like moins connus mais que je trouve intéressants.
D’autres groupes plus éloignés musicalement, mais dans lesquels on ressent la patte de Summoning, ou qui revendiquent Summoning comme influence.
Comme c’est un peu long, les trois derniers points feront l’objet du dossier de la semaine prochaine ! C’est parti pour les covers, donc !
Les covers
Commençons par la partie pénible… Vous connaissez probablement de ces gens qui adulent Burzum, et qui jugent que c’est un bel hommage que de reprendre leur Ea, Lord of the Depths préféré avec deux mains gauches sur un Micro Cube. Eh bien pour Summoning, c’est pareil : de nombreuses covers, souvent des mêmes morceaux, et souvent bien nulles…
Mais ne vous en allez pas tout de suite, il y a quand même quelques covers vraiment réussies, que je juge tout aussi intéressantes que les originales ! Afin de vous épargner de nombreuses souffrances, j’essaierai de vous trouver un lien pour les écouter. Bien évidemment, vous pouvez ne pas être d’accord avec moi, mais dans ce cas là, débrouillez-vous pour tout écouter :)
Commençons donc par les compilations de reprises que j’ai pu trouver. Tout d’abord, celui que je pense être le premier album tribute (chronologiquement) : And In The Darkness Bind Them, sorti en 2009. Bizarrement, depuis celui-ci, une floppée d’albums hommages ont émergé un peu partout, et je n’ai pas la moindre idée de pourquoi.
Sarratum – Long Lost To Where No Pathway Goes
Hildr Valkyrie – Farewell
Frekkr – Khazad Dum
Wolves of Hate – The Glory Disappears
Morgan the bard – Mirkwood
Orthanc – Through the Forest of Dol Guldur
Mischosen – Like Some Snow-White Marble Eyes
Elffor – Kortirion Among the Trees
Griefshire – Land of the Dead
Theudho – Marching Homewards
The Mirror – Where Hope And Daylight Die
Mag Mell – Between Light and Darkness
Kauan – Long Lost To Where No Pathway Goes
L’album entier est écoutable sur Youtube à cette adresse, pour les curieux. N’en attendez pas grand-chose par contre, la plupart des morceaux qu’on y trouve sont de simples copies des versions originales, souvent moins bien jouées, ou ayant comme seule originalité d’avoir une chanteuse (Hildr Valkyrie), d’utiliser une véritable batterie ou encore d’avoir un son pourri ; la palme de la nullité revenant à Griefshire, qui perd complètement l’esprit du morceau original pour faire de Land of the Dead une espèce de merdouille digne d’un DJ des années 90 sur fond de batterie aux parties parfois typées Deathcore…
Toutefois, trois morceaux sortent du lot ! Le premier est la reprise Medieval Folk de Mirkwood par Paolo – Morgan The Bard – Santolini, qui apporte son lot d’originalité, en ajoutant un côté triste propre aux compos du musicien (qui s’est hélas suicidé en 2011, R.I.P.). Allez jeter une oreille à quelques unes de ses musiques, ça vaut le coup.
Le second morceau qui s’écoute à peu près est la cover de Marching Homewards par Theudho. Elle n’est pas exceptionnelle non plus, mais un bon travail a été fait sur le son des grattes pour essayer de fournir une version de l’originale au son un peu plus propre et moins synthétique. A noter que le one-man band a fait pas mal d’autres reprises, comme Where Blood Will Soon Be Shed de Falkenbach, ou Blood Fire Death de Bathory. Pas grand-chose à sauver dans celles-là par contre.
Enfin, Kauan !!! Les poulains de chez Blood Music sont pour moi une référence incontournable de la scène Doom actuelle (bien qu’ayant pris un virage plus Post-Rock sur leurs derniers albums). Et là, bah ils proposent une super reprise à leur sauce de Long Lost To Where No Pathway Goes. Du coup, c’est du bon, mangez-en !
Hélas, bien que grand admirateur d’Elffor, je dois avouer que sa cover de Kortirion Among the Trees n’apporte pas grand-chose par rapport à l’originale. Elle n’est pas mauvaise non plus, mais juste quelconque. De toute façon, je reparlerai d’Elffor un peu plus loin :)
Armida Mortis – Soul Wandering
NightSky – Our Foes Shall Fall
Amroque – The Mountain King's Return
Avathar – The Rotting Horse on the Deadly Ground
Blackdeath – Der Flug Der Nazgul (Flight of the Nazgul)
Enid – Nahe Avalon (Passing of the Grey Company)
Khand – Morthond
Веретрагор – Затерянный, Куда Дороги Нет…(Long Lost To Where No Pathway Goes)
Tchort – Land of the Dead
Avathar – Nightshade Forests
Howl – Land of the Dead
Kivimetsän Druidi – Where Hope and Daylight Die
Almofar – Long Lost To Where No Pathway Goes
Daedeloth – The Passing of the Grey Company
Uruk-Hai – Over Old Hills
Númenor – The Legend of the Master-Ring
Bien moins connu, ce Informal Tribute to the Summoning, sorti en 2012, renferme pourtant beaucoup plus de covers intéressantes que son prédécesseur. A noter que ces covers sont toutes tirées d’autres albums (principalement des pistes bonus), ce qui peut explique la qualité globale de l’album.
La cover de The Mountain King’s Return par Amroque, sans être exceptionnelle, revisite le morceau original d’une manière assez personnelle, avec un choix d’instruments qui pique un peu l’oreille, mais un jeu de guitare légèrement ralenti qui accentue la dimension mélancolique du morceau sur les parties lentes.
Si Summoning emprunte ses paroles à l’œuvre de Tolkien, Enid se sert dans le folklore britannique, et plus précisément dans The Book of Merlyn de T. H. White. L’exception de la démo de 97 est bien sûr la cover de Summoning : Passing of the Grey Company. Rien de pariculièrement exceptionnel, le morceau est juste bien joué, par des gens qui ont bien compris le Summoning de l’époque. A écouter !
Fait assez parculier pour être souligné, la cover de Long Lost to Where No Pathway Goes par Веретрагор voit ses paroles chantées en Russe ! De plus, les lignes de chant sont vraiment propres ! Au delà de ça, le groupe s’approprie bien la compo, en en proposant une version plus typée Atmospheric Black Metal.
Continuons dans la variété d’approche : Tchort propose ici une cover acoustique de Land of the Dead. Pas fofolle, mais l’idée est sympa !
Le nom le plus connu de l’album est clairement Kivimetsän Druidi, l’un des principaux groupes Finlandais de Folk Metal à chanteuse (la catégorie n’est peut-être pas non plus très peuplée). Le morceau de Summoning sur cet Informal Tribute est aussi la piste bonus de Betrayal, Justice, Revenge. Bien évidemment, le choix de Where Hope and Daylight Die n’est pas anodin, vu que c’est le seul comprenant du chant féminin dans la discographe des Autrichiens. Du coup, à peu près tous les groupes à chanteuses qui font des covers de Summoning le choisissent… Bon après, c’est je pense une des meilleures covers de ce morceau par un tel groupe, même si le jeu de gratte me hérisse un peu le poil par moments.
Enfin, la cover de The Legend of the Master-Ring par Númenor fait une utilisation sympathique d’extraits de la version BBC de The Lord of the Rings en intro. Le reste est assez quelconque.
Pas de Uruk-Hai dans la liste car je n’ai pas trouvé le morceau, mais penchez vous quand même sur les compos de ce groupe (Cirith Ungol, par exemple), qui donnent dans un Ambient Black Metal vraiment bien travaillé.
Almofar – Long Lost To Where No Pathway Goes (voir plus haut)
Armida Mortis – Soul Wandering (voir plus haut)
Howl – Land of the Dead (voir plus haut)
Kalisto Muni – The Legend of the Master-Ring
Kivimetsän Druidi – Where Hope and Daylight Die (voir plus haut)
Kroda – The Passing of the Grey Company (live)
Lord Lovidicus – Farewell
Morkveld – A New Power Is Rising
Müldeponie – Like Some Snow-White Marble Eyes
Númenor – Dagor Bragollach
Steam Flow – Nightshades Forest
Troldhaugen – Land of the Dead (live)
Эра Льда – Morthond
Antagonic Omnipotent Catharsis – Long Lost To Where No Pathway Goes
Avathar – Nightshade Forests (voir plus haut)
Dhul-Qarnayn – Over Old Hills
IBLIIS – Lugburz
Kroda – Soul Wandering (Intro III) (live)
Northsong – Land of the Dead
Númenor – The Legend of the Master-Ring (voir plus haut)
Swir – Land of the Dead
Воронмрак – Mirkwood
Athene Noctua – Long Lost To Where No Pathway Goes
Caladan Brood – The Passing of the Grey Company
Darkest Path – Like Some Snow-White Marble Eyes
Echo of Emptiness – Lugburz
Funes – Like Some Snow-White Marble Eyes
Geoff Pemberton – Land of The Dead
Patrick – Anwar – Felden – Land of The Dead
Psychomantum – Die Legende des Meisterrings (The Legend of the Master-Ring)
Reigns Asunder – Like Some Snow-White Marble Eyes
Rixxhar – In Hollow Halls Beneath the Fells
Suoni Neri – Where Hope and Daylight Die
Th-mЁs – A New Power Is Rising
Ce triple album, sobrement intitulé A Tribute To Summoning, reprend quelques unes des compos que j’ai déjà présentées au-dessus. Pour le reste, vous excuserez ma flemme, mais je n’ai pas envie de vous présenter les SIX covers de Land of the Dead de l’album, ni les TROIS Long Lost To Where No Pathway Goes, ni les… (bref, vous avez compris un des gros points noirs de cette compilation). Mais faisons un tour rapide des points positifs :
Putain de Kroda qui reprend du Summoning en live !!! Voilà, rien de plus à ajouter, si ce n’est qu’on peut trouver une vidéo ici. En revanche, l’autre morceau live de l’album, par Troldhaugen, peut facilement être oublié, de même que leur impardonnable cover d’Abba :’(
Müldeponie (Cocorico !) ! J’en parle plus en détails un peu plus bas.
Un peu d’originalité avec le choix de Dagor Bragollach par Númenor, morceau trop souvent ignoré malgré sa qualité !
Dhul-Qarnayn propose tantôt sur ses albums un Black Metal sombre et assez crado, tantôt une musique ambiante et ritualistique. Leur reprise de Over Old Hills est pile à l’interface entre ces deux facettes du groupe, en faisant une version assez intéressante.
La version instrumentale de Land of the Dead par Northsong est très propre. L’absence de chant est compensée par le choix d’un son de clavier vraiment particulier. L’ensemble rend vraiment bien, sans toutefois s’émanciper de la compo initiale.
CALADAN BROOD <3
Malgré l’absence de chant sur la version de Like Some Snow-White Marble Eyes par Darkest Path, qui pour moi est un élément central de cette compo, l’ensemble reste bien joué, et cette reprise est vraiment sympathique, à la fois douce et reposante.
Psychomantum propose une version bien emballée de The Legend of the Master-Ring. L’intro ajoutée est vraiment bonne, et de nombreux arrangements sont ajoutés au morceau, pour en faire une reprise vraiment personnelle et assez dense (peut-être un peu trop par contre).
En dehors de ça, pas grand-chose de vraiment bon. A noter toutefois le groupe de Dungeon Synth Lord Lovidicus. Leur cover de Farewell est pourrie, mais leurs morceaux sont vraiment très bons, et je vous encourage vivement à aller les découvrir ! Pour les fainéants, voici un lien vers un excellent album : Kyndill og Steinn.
Bauglir
Long Lost To Where No Pathway Goes
Like Some Snow-White Marble Eyes
The Passing of the Grey Company
The Legend of the Master Ring
The Rotting Horse on the Deadly Ground
Land of the Dead
(5 autres en bonus sur la version CD-ROM que je n’ai pas)
Bref passage par la France avec le duo bordelais de Dark Ambient Müldeponie. Vous avez peut-être déjà entendu parler d’eux, car les gars sont ultra prolifiques ! Pas moins de 40 albums en téléchargement sur leur Bandcamp, sans compter leurs autres projets : Unsung, Weress, Balrog (ayant au passage un split avec Uruk-Hai où on trouve une cover de Grey Heavens), et j’en passe un paquet…
Sans chauvinisme, l’album tribute qui nous intéresse ici, sorti en janvier 2014, n’est pas mauvais. Je ne dirais pas que c’est à écouter indispensablement, mais j’aime bien la manière dont ils ont su insérer dans les compos le côté un peu aérien qui est propre à leurs compositions. Allez jeter une oreille sur leur nouvel album, The Lord of Time pour vous faire une idée. Perso, je trouve que ça s’écoute super bien au boulot, ou en fond pendant qu’on rédige un dossier sur Summoning ;) En plus, c’est une carte Magic qui est gravée sur le CD, comme quoi ce sont des gens de goût !
Рдяный Вран Зари – Soul Wandering
Зимний Дракон – Lugburz
Witch's Circle, Noman's Land, Toten Heide – The Passing of the Grey Company
Ataatmath – Morthond
Toten Heide – Marching Homewards
Лихосвет – Orthanc
Galdur – Ungolianth
Трызна – Dagor Bragollah
Epic Sturm – Through the Forest of Dol Guldur
Evilnox – The Legend of the Master Ring
Темнояръ – Dor Daedeloth
Direction la Mère Patrie à présent, qui sans que je me l’explique est un pays qui regorge de one-man bands inspirés de Summoning. Ce Minas Morgul – A Tribute to Summoning, sorti en 2015 et écoutable ici, en compte un petit nombre, dont il d’ailleurs est assez difficile de retrouver la trace ailleurs que sur cet album (d’une part, car je ne comprends pas le Russe, mais aussi parce qu’il semble que certains de ces projets n’aient existé que pour cet album).
Que tirer de tout ça, donc ? Objectivement, pas grand-chose. La cover de The Passing of the Grey Company est marrante de par l’usage d’instruments acoustiques assez sautillants, mais le chant y est sacrément sale. Pour le reste, c’est soit nul, soit ça me laisse totalement indifférent.
Je pense donc que la principale qualité de cet album est de m’avoir fait découvrirЗимний Дракон (Winter Wyvern, devenu Theoroth), dont l’album Gnashing of the Dead Legend’s Voice est assez sympa. Mais SURTOUT, SURTOUT !! Le gars a fait ça, et c’est probablement la meilleure chose qui vous arrivera cette année :’)
Grey Heavens
Marching Homewards
Over Old Hills
Like Some Snow-White Marble Eyes
Ashen Cold
Land of the Dead
Flight of the Nazgûl
The Passing of the Grey Company
Wyrmvater Glaurung
The Rotting Horse on the Deadly Ground
Farewell
Bauglir
Soul Wandering
Morthond
Nightshade Forests
Long Lost To Where No Pathway Goes
South Away
Across the Streaming Tide
Retour plus proche de chez nous avec une trilogie d’albums, One Symphony To Rule Them All, par Fegefeur Anilmathiel. Un peu comme pour Müldeponie, on a affaire ici a un passionné acharné, dont le Bandcamp ne compte pas moins de 22 albums. Le projet de cet Espagnol est assez proche de Summoning, dans le sens que ce sont des arrangements de sons tirés d’instruments classiques. Les compos sont globalement épiques, mais clairement pas aussi grandioses que celles des maîtres.
Mais Fegefeur Anilmathiel va plus loin que la simple copie, et propose son propre monde plutôt que de s’inspirer de Tolkien, comme Summoning l’a fait. Certes, les groupes créant leur propres univers sont très nombreux, spécialement quand il s’agit de ceux qui ont été bercés par Summoning et la Fantasy / SF. Là où Fegefeur Anilmathiel innove, c’est sur la création d’un jeu vidéo complet via RPG Maker appelé The Lays of Assiriand, qui permet au joueur d’explorer le monde inspirant les albums !
Concernant les trois albums (plus un best-of) qui nous intéressent ici, on a une version revisitée à la sauce « classique » des morceaux de Summoning. La part belle est faite au violon, qui je pense est le seul véritable instrument dans les compos, à en juger par la photo de profil du Bandcamp. L’ensemble rend assez bien, quoiqu’un peu mou par moments, en grande partie à cause d’un chant peu puissant et mis en retrait par rapport au reste. Farewell me paraît un bon exemple de ce que je raconte.
Bauglir
Long Lost to Where No Pathway Goes
The Passing of the Grey Company
On reste en Espagne avec cet EP de fin 2015 sobrement intitulé Tribute to Summoning par Symphonica Auralis. Ici, c’est une version des compos à la sauce Medieval / Ambient Black qui nous est proposée. Assez bon, mais rien d’extraordinaire. Pas vraiment besoin de s’attarder dessus, vous avez déjà écouté une bonne vingtaine de fois The Passing of the Grey Company depuis le début de cet article.
Hyperborea – Grey Heavens
Moongates Guardian – Long Lost To Where No Pathway Goes
Dreams Of Nature – Like Some Snow-White Marble Eyes
Durthang – South Away
Uruk-Hai – Over Old Hills
Müldeponie – Land of the Dead
Fegefeuer Anilmathiel – Across the Streaming Tide
Symphonica Auralis – The Passing of the Grey Company
Almòfar – Nightshade Forests
Pour en finir avec les albums tribute, il me reste à évoquer A Magical Journey Among the Middle Earth, prévu pour novembre 2016, qui me semble le plus prometteur des albums que j’ai pu évoquer jusqu’à présent, notamment par la présence de pas mal de noms que j’ai pu vous présenter comme sympathiques dans les précédentes lignes. Ce qui me fait un peu plus peur, toutefois, c’est que c’est encore et toujours les mêmes morceaux…
Parmis les absents notables des autres compilation, Dreams of Nature est un projet solo d’un musicien Colombien, qui donne dans un Black Ambient assez proche deSymphonica Auralis, mais avec un peu plus de couilles. Sa cover de Like Some Snow-White Marble Eyes est déjà écoutable sur Youtube, mais ne me vend hélas pas du rêve, sans être mauvaise (« yet another Summoning cover », quoi…).
L’apport notoire de cet album en termes de groupes est bien sûr le duo Russe Moongates Guardian, dont je vous reparlerai la semaine prochaine ! C’est hélas leur cover de Long Lost To Where No Pathway Goes qui apparaîtra sur l’album, qui n’a rien de bien extraordinaire non plus. Celle de South Away tirée de leur dernier album The Eagle’s Song est pourtant bien meilleure.
Conclusion
Voilà pour les albums tribute. Il faut rajouter à ça une floppée de covers sur Youtube /Bandcamp pour être exhaustif. En vrac, on trouve Holdaar, Zuriaake葬尸湖, Wonders of Nature, etc. etc. Mais là, la flemme l’emporte, et je vous laisse aller découvrir par vous même si vous avez pour but dans la vie de recenser les covers de Summoning (chacun ses passions, je ne vous juge pas).
La semaine prochaine, je vous présente une dizaine de groupes inspirés de Summoning, et qui vont plus loin dans la créativité que de simples reprises !