No Compromise Metal Fest 2015
La Taverne du Théâtre - La Louvière
Le Max de l'ombre. 29 ans. Rédacteur en chef de Horns Up (2015-2020) / Fondateur de Heavy / Thrash Nostalmania (2013)
Pour sa troisième édition, le No Compromise Metal Festival s'est déroulé à la Taverne du Théâtre de La Louvière, en Belgique, le 3 octobre dernier. Une affiche alléchante avec pas moins de douze groupes internationaux et six nationalités différentes (Allemagne, Suède, France, Irlande du Nord, Angleterre et Slovénie) ! Retour sur cette date avec AxHell et Nostalmaniac...
Evoked
11:00 > 11:30
Nostalmaniac: C’est donc sur le coup de 11 heures (strik !) que le NCMF troisième du nom débute avec Evoked devant une bonne trentaine de lève-tôt dont votre binôme franco-belge de choc.
Formé fin 2013 par le batteur Artilleratör (Obsessör) et le guitariste/vocaliste Bonesaw (ex-Mania), le duo teuton se voit renforcé sur scène par le bassiste Kremator (Obsessör mais également patron de Go Fuck Yourself Productions). La démo K7 « Return of the Dead » (2014) constitue leur unique fait d’arme (en plus d’un morceau sur un split avec Turbocharged, Violentor et Obscyria). Dès le début du set, on ne s’y trompe pas. Un Death Metal old school aux relents de « Scream Bloody Gore » et « Cursed » (le premier album de leurs compatriotes de Morgoth) ! Certes c’est assez stéréotypé mais exécuté avec beaucoup d'efficacité bien que je l’avoue l’heure matinale n’aide pas à rentrer complètement dedans. Voilà qui donne malgré tout le ton du festival ! Signalons que leur premier Mini-LP, baptisé « Lifeless Allurement », est attendu début 2016...
AxHell : Il me semble vous avoir déjà signalé que les concerts en Belgique sont, entre autres, réputés pour leur rigueur et leur organisation.. Ce No Compromise Metal Fest 3ème édition ne dérogera tout naturellement pas à cette règle ! En effet, ma clique et moi, arrivés à l’heure cette fois-ci, n’aurons qu’à attendre qu’une poignée de minutes avant que le tout premier groupe de la journée ne foule les planches de cette fameuse Taverne du Théâtre. Les fans, matinaux eux aussi, sont déjà massés devant la scène pour accueillir Evoked.
Je ne connaissais pas cette formation allemande, même de nom, et c’est une bière à la main que j’attends de me faire les yeux et les oreilles sur ce qu’ils ont à nous proposer. Bon, je l’avoue, leur backdrop orné d’un logo N/B à la Nihilist et le tee shirt Autopsy d’un des membres me mettaient pas mal sur la voie, et c’est sans surprise que le gang teuton officie dans un bon vieux Death Metal des familles. Les compositions sont ultra directes, régressives, voire carrément neuneus, dignes d’une fornication sonore bestiale entre un Autopsy justement et un Death premier album. L’orgie atteint son paroxysme –me concernant- lors de l’apparition de solos thrashys complètement foutraques, bordéliques, provoquant immédiatement chez le spectateur une irrésistible envie d’headbanguer. Je m’exécute donc, à l’instar des 30/40 autres personnes assistant au concert. Je suis encore plus aux anges lors des nombreux breaks complètement pétés à la limite du Death/Doom là encore bien propres (si je puis dire !) à la bande de Chris Reifert. Chapeau bas, messieurs.
Je sais que j’ai à de nombreuses fois dit ça lors de précédents live reports, mais bordel de dieu, je ne l’ai jamais autant pensé que maintenant : le festival démarre sous les meilleurs auspices !
Blackowl
11:50 > 12:30
Nostalmaniac : Nouvelle découverte (et certainement pas la dernière du jour), Blackowl officie dans un registre Black/Thrash perfusé d’influences old school. Fier poulain de Old Axe Cult Records, le power-trio grenoblois connaît ses classiques et le démontre tout au long d’un set certes pêchu mais dont j’ai du mal à retenir quelque chose de marquant si ce n’est la surabondance de “Ouh !” chers à Tom G. Warrior. Loin de là l’idée que leurs compos soient linénaires, il manque juste un grain de folie (et un peu plus de technique aussi) pour faire décoller leur prestation qui ne manque pas d’énergie, atout essentiel pour un festival de cette trempe. Le public semble justement conquis !
AxHell : Vingt minutes pile poil de balances plus tard, Blackowl, le second groupe de la journée, fait son entrée. Etant encore tout à fait frais et dispo (il n’est qu’11h30 après tout !), c’est tout naturellement que je me repositionne contre le mur pour assister au show. Le public a presque doublé et acclame les Français comme un seul et même homme. Autant couper court au suspense de suite : je reste un peu mitigé quand à leur prestation. Dans les faits, les mecs officient dans un Black/Thrash dépouillé et énergique. Tout ce qu’il y a de plus old school et efficace, sur le papier du moins. Car si en effet, la rage du groupe et leur envie d’en découdre est directement palpable, le rendu final me laisse un goût amer. Je me surprends à headbanguer pendant les passages d’obédience Thrash Old School, nerveux et véhéments, à lever le poing lors des innombrables « Ouh ! » de qui-vous-savez lancés en chaque début de morceau, pour stopper net lors de leurs breaks, plus anecdotiques, et finir par esquisser une grimace involontaire lors de leurs (tentatives de) solos low cost manquant pour moi affreusement de pêche. Alors oui évidemment, quand il est question de mixer tous ces styles on ne peut plus primitifs et directs , il ne faut pas s’attendre à une maîtrise et/ou technique renversante, mais là l’ensemble me paraît trop fade, manquant d’une touche de folie qui aurait su faire la différence. Peut être suis-je encore sous le choc après la claque d’Evoked. Dommage, en tout cas, mais la journée ne fait que commencer !
Hellsword
13:50 > 14:30
Nostalmaniac : La palme du groupe qui s’est bouffé plus de 1000 km en voiture est attribuée à … Hellsword ! En effet, Le groupe nous vient de la capitale slovène Ljubljana. J’avais pu me faire une idée au préalable avec leur unique EP « Sounding the Seventh Bell » (2014), du Black/Thrash pas original pour un sou mais complètement habité. Autant dire que j’ai eu le même ressenti pour leur prestation scénique. Un gros hommage à la première vague de Black Metal executé avec passion et conviction. Les trois musiciens ne se ménagent pas et le temps passe très (trop ?) vite. Que demander de plus ? Une reprise de Venom ? Le trio se charge de reprendre “Witching Hour” pour conclure un set bouillonnant. La première claque du festival pour ma part !
AxHell : Décidément, cette si courte pause entre les groupes ne nous donnerait limite pas le temps d’aller checker tout le merchandising exposé dehors. C’est qu’il faut bien aussi manger d’ailleurs ! Trève de plaisanteries, je préfère évidemment cette configuration que celle que je suis obligé de me coltiner dans les villes de mon coin (1h30 de retard pour la 1ère partie, 40mn entre les groupes). C’est donc attirés par le début du set des Slovènes d’Hellsword que ma clique et moi essayons de nous frayer un chemin parmi la foule toujours plus dense. Cette formation m’est –décidément- inconnue elle aussi, mais je n’en ai entendu que du bien…et à raison !
Dès le premier morceau, le trio impose les bases de son style, à savoir un Black/Thrash/Punk à la Midnight. J’ai l’impression de me retrouver dans la fosse du Metal Méan de cette année, c’est dire la mandale. Comme pour les précédents combos, on patauge une fois encore dans le bourbier du Metal extrême Old School, aux titres très bas du front, archaïques… Simplicité, efficacité, la patée. Old Kreator meets Bathory de la première époque. Les riffs Thrash sont acérés, véloces, et les solos foutrement bien éxécutés. J’apprécie également que les mecs sachent lever le pied lors d’intros de leur morceaux carrément plus doomys à la Candlemass, leur conférant une dimension toujours plus « evil ».
En définitive, Hellsword réussit parfaitement à me faire ressentir ce frisson que Black Owl avait commencé à insinuer dans ma petite carcasse. Encore une fois, simplicité rime avec efficacité pour ce groupe qui n’a décidément que faire des fioritures. Les quarantes minutes du set passent comme une lettre à la poste. J’apprécie d’autant plus d’être présent aujourd’hui, tant les découvertes sont de qualité. Et la journée n’est pas encore finie…
Electric Shock
14:55 > 15:35
Skelethal
16:00 > 16:40
Nostalmaniac : Remplacement de dernière minute de Nocturnal Witch (le groupe allemand a dû annuler à cause des pépins de santé de son batteur), Skelethal ne fait pas vraiment figure de lot de consolation. Il faut dire que le groupe nordiste formé par deux ex-Infinite Translation jouit d’une très bonne réputation live (lire notre report du Fall of Summer). C’est pour moi l'occasion de les voir pour la première fois et j’avoue que j’avais quelques a priori malgré tout. Déjà, mea culpa, je n’avais pas vraiment approfondi l’écoute de leurs deux EP… Faute grave ! Dès les premières notes, c’est la mandale. Leur Death Metal old school lorgne clairement du côté de l’école suédoise (Grave, Dismember, Entombed, etc) tout en évitant le copier-coller sans âme. Mieux, c’est aussi inspiré qu’efficace. Notons l’apport bénéfique de la guitariste Hélène (Agony After Cumshot) et du guitariste lead Lucas (Mortal Scepter). L’ambiance est pesante à l’image de leur musique, le son est destructeur, les breaks sont d’une efficacité redoutable et la voix d'outre-tombe de Gui est maîtrisée. Aucun titre ne sonne générique, on assiste à une véritable éruption métallique qui ne laisse personne indifférent ! Ca faisait longtemps qu’un groupe du genre ne m’avait pas fait un tel effet et j’attends avec impatience un premier long format. Deuxième claque du fest et quelle claque !
AxHell : Il est décidemment difficile d’arpenter ces metal market sans se rendre malade. Entre les DLP d’Archgoat qui se battent en duel avec ceux de Revenge, ou encore les tee shirts du 1er album de Nocturnus qui me font méchamment de l’œil, chaque occasion est bonne pour me rappeler que je n’ai pas pris assez de thunes avec moi cette année. Je maudis également mon actuel mi-temps qui n’arrange pas du tout mes affaires.
Bref, tout ça me passe dessus au final car je vais ENFIN pouvoir voir Skelethal. Je ne sais pas ce qui m’arrive avec ce groupe, mais, même en étant (quasiment) Lillois aussi, jamais je n’ai pu les voir. Un changement de planning au boulot inopiné, une péripétie familiale ou que sais-je, je l’ai toujours eu bien profond à ce niveau. Mon after du vendredi soir au Fall Of Summer de cette année m'a également fait les louper, héhé. Pourtant ce groupe a, sur le papier, tout pour me plaire, ce qui n’a fait qu’attiser ma curiosité au fil des mois… Aujourd’hui est l’occasion de remettre mes pendules à l’heure !
L’attente n’aura pas été vaine…. Une énième bière à la main, je me délecte du show des Nordistes. Evoluant dans un Death Metal toujours bien old school lui aussi, Skelethal envoie « tube » sur « tube ». C’est bien simple, j’ai l’impression de m’écouter « Mental Funeral » de qui vous savez joué en version live, tout simplement. Je parle beaucoup d’Autopsy dans ce LR, mais loin de moi de les imaginer comme un simple cover band ! L’atmosphère créée est juste dantesque, le côté « evil » tellement palpable… Les riffs, bourbeux et inspirés, seront pour moi les plus efficaces de TOUTE la soirée. Mention spéciale pour ce chanteur, complètement possédé par son art, qui nous gratifiera de ses plus belles mimiques tandis que sa voix, noyée sous le reverb’, nous fera remonter quelques vingt années dans le temps plus tôt. Si ce n’est pas déjà fait, surveillez ce groupe qui, comme Necrowretch, arrivera certainement à se frayer un chemin à travers le top de l’underground (français comme international) en matière de Death old school… C’est du moins sincèrement ce que je peux leur souhaiter !
La fin du set arrive déjà, dommage, je n’aurais pas craché sur quinze minutes supplémentaires… Un groupe à surveiller c’est moi qui vous le dis !
Terminus
17:05 > 17:45
Nostalmaniac : Ah, j’attendais beaucoup de Terminus ! Le combo nord-irlandais (!) n’est certes pas le nom le plus ronflant du festival mais leur premier opus « The Reaper's Spiral » sorti en juin dernier tourne en boucle chez moi (une chronique suivra prochainement, promis !). Visiblement très heureux d’être là, c’est avec le morceau d’ouverture de leur premier long format que commence leur set. Terminus, fondé en 2012 du côté de Belfast, distille un Heavy Metal épique grandement influencé par Solstice (même pour les lignes vocales de son frontman). Tout au long du set, il se dégage une énergie communicative grâce à l’efficacité de certains refrains et choeurs fédérateurs. Difficile de ne pas penser aussi à Manilla Road ou Atlantean Kodex en ce qui concerne leurs influences. Epique, oblige ! Si bien sûr le chant de James Beattie n’est pas toujours parfait et que quelques soli auraient merité un meilleur son, l’ensemble est assez carré et me confirme tout le bien que j’en pensais déjà. Un set excellent ! On a même droit à un titre inédit “To Ash To Dust” ! Encore une fois le temps passe trop vite et la prestation s’achève avec le grandiose “Centaurean” et son refrain imparable. Terminus, un nom à retenir !
Setlist:
The Reaper's Spiral
The Encyclopedists
The Merchant Princes
Fortress Titan
Poseidon's Children
To Ash To Dust
The Psychohistorians
Centaurean
Obsessör
18:10 > 18:50
AxHell : Il m’est difficile de causer longuement avec vous sur ce que j’ai ressenti face à la prestation de ce groupe… En effet, le cerveau embrumé par tous ces litres de mousse fraîche ingurgités, je perds un peu la notion d’espace et surtout de temps. J’arrive pendant la dernière chanson, ce qui n’aide pas pour un avis optimal mais dans l’ensemble, le Black/Thrash des Allemands m’a semblé efficace. Toujours pas extravagant pour un sou mais bien hargneux, bien branlé. Bref mais intense, comme dirait l’autre.
Setlist
Shrapnel Execution
Black Speed Thunder
Satanik Metal Overkill
Fullmoon Procession
Assassins of the Pentagram
Black Thrashing Blasphemy
Hordes of the Goat Kult
Sacrificial Lust
Blitzkrieg Battalion
Burst Command til' War (Sodom cover)
Toledo Steel
19:15 > 19:55
Nostalmaniac : Egalement en provenance du Royaume-Uni, Toledo Steel pose aussi ses flightcases pour la première fois en Belgique. La salle se remplit un peu plus pour accueillir les cinq anglais dont le dernier EP est sorti en début d’année. Le groupe évolue dans un registre Heavy Metal plus classique mais pas moins inspiré pour autant. Les compositions dans une lignée très british font mouche. L’influence d’Iron Maiden est omniprésente (le solo de basse de “Children of the Sun” ou les mélodies de “City Lights”). Qui plus est, le vocaliste Rich Rutter est assez charismatique. Les musiciens aiment le live et ça se voit ! On notera leur très bonne idée de reprendre un classique de Saxon : “747 (Strangers in the Night)” et de faire participer un public de plus en plus chaud. En bref, une très bonne prestation !
Setlist
Zero Hour
Fallen Empire
City Lights
Alcatraz
Children of the Sun
When the Night Draws In
747 (Saxon cover)
Speed Killer
Black Widow
Trial
20:20 > 21:05
Nostalmaniac : Belle exclusivité que le passage de Trial en Belgique. Le groupe suédois a sorti en ce début d’année son deuxième album, « Vessel », que je recommande chaudement ! Concernant la prestation du soir, Trial propose un Heavy Metal avec beaucoup de théâtralité et une ambiance occulte qui évoque forcément King Diamond / Mercyful Fate. Cependant, la musique du groupe est bien plus riche (on ressent notamment l’influence du Power US) et complexe. Les structures sont longues et sombres mais accrocheuses. Un show hypnotique exécuté avec beaucoup de maîtrise. J’en ressors avec l’impression d’une messe noire présidée par un Linus Johansson complètement possédé. Pour sûr, Trial n’est pas qu’un très bon groupe de studio !
Setlist
To New Ends
Through Bewilderment
Where Man Becomes All
Restless Blood
The Primordial Temple
Warhammer
21:30 > 22:15
Portrait
22:45
AxHell : Mine de rien, le programme de la journée, rempli à ras bord, l’aura fait défiler comme une flèche ! Plus de dix heures après Evoked, il est maintenant temps de se préparer pour l’ultime face à face du festival : notre tête d’affiche Suédoise, Portrait !
Pas évident de dresser un live-report de qualité « optimale » pour ce dernier groupe, et ce pour deux raisons. La première, c’est que vu l’heure tardive, la quantité de bibines et d’hamburgers sauce samouraï ingurgités, je n’ai qu’une envie, et c’est celle de rejoindre mon lit. La deuxième est tout simplement mon inculture parfaitement crasse en matière de Heavy Metal. Si je connais les classiques un peu comme tout le monde, j’ai surtout eu une période Power bien blockbusteriée à flutiaux qui a fini par laisser la place à d’autres styles avec le temps. C’est chaud pour être un parfait journaliste en concert de Heavy mais je n’essaye pas de noyer le poisson, et n’ai aucun souci à être franc avec vous.
Bref, les premières notes de Portrait parviennent jusqu’à nos oreilles et nous nous rendons, une dernière fois, à l’intérieur de la Taverne du Théâtre. Premier détail : la salle est archi blindée et cela fait plaisir de voir une telle affluence ! Les mastodontes Blackeux belges et les fans de Metal plus traditionnels trinquent à présent ensemble. La foule est telle que nous sommes contraints à rester sur le côté de la scène. Le rideau étant tiré, nous nous installons sur les barrières et avons une vue imprenable sur le set des Suédois.
Contre toute attente, je me laisse assez facilement prendre au jeu : les compositions ont ce petit quelque chose qui sait attiser ma curiosité. Si les refrains sont méga-fédérateurs et plongent le public dans la plus grosse liesse de la journée (tout le premier rang, ou quasiment, a le poing levé et les yeux fermés), les riffs, de manière générale, ainsi que l’atmosphère générale distillée par le groupe, verse plutôt dans le sombre, le mystérieux, l’occulte. Je pense immédiatement à des formations comme Mercyful Fate/King Diamond, et je pense ne pas me tromper. Ce groupe pue la magie noire à des kilomètres ! Et me voilà en train d’headbanguer sur un groupe de Heavy, chapeau les mecs… Musiciens qui sont d’ailleurs au top de leur art avec une capacité à chauffer la salle assez évidente.
Un petit bémol vient entacher leur set néanmoins : la voix me semble en retrait. Si à plusieurs reprises, le frontman s’époumone avec un cri qu’on imagine hyper perché et ravageur sur disque, il n’aura malheureusement pas cet impact sur scène car trop noyé dans le son des grattes. Ca, c’est vraiment si on aime chipoter, ce « problème » reste mineur.
Une heure plus tard, fin du set. Je me réjouis d’avoir pu être touché par un style que je ne laisse que trop de côté, finalement. L’ouverture d’esprit, c’est la vie.
Setlist
Liberation
At the Ghost Gate
A Ghastly Silence
Beast of Fire
We Were Not Alone
Black Easter
In Time
Darkness Forever
Welcome Funeral
Ageless Rites
Our Roads Must Never Cross
Remerciements à Yohann Thibaut pour les vidéos, aux groupes ayant joué ce jour, aux bières pas chères, à David et Christine pour cette prog et à Horns Up, qui rend tout cela possible !