Funeralium + Fatum Elisum
Emporium Galorium - Rouen
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Vingt-quatre entrées payantes. Ca et les membres des groupes, on arrivait à une petite quarantaine de personnes (ou une grosse trentaine, c'est selon) dans la cave de l'Emporium Galorium, lieu majeur de la capitale française du Doom Metal, j'ai nommé Rouen. Le dicton « Plus on est de fous, plus on rit » n'a jamais été aussi faux tant la soirée, en comité restreint, a été excellente.
Fatum Elisum
Fatum Elisum profitait de cette soirée pour présenter au public son tout nouvel album, Homo Nihilis. Afin de le mettre en valeur, le groupe l'a joué en entier avec en plus, la surprise du « The Hordes Of Nebulah » de Darkthrone. Non, si vous ne connaissez pas encore Fatum Elisum, cela n'a rien à voir avec du Black Metal. C'est bien du Doom Death Old School, comme on en fait trop peu, qui nous est proposé.
Ce qui m'a choqué, c'est que ça sonne sur les deux premiers morceaux très Mournful Congregation, chose qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. EndE a fait des progrès considérables au chant, j'ai même eu l'impression qu'il chantait plus qu'il ne gueulait. Asgeirr prend de plus en plus de places en live. En plus de la basse, il assure les coeurs avec son chant très solennel apportant un peu plus de mysticisme à l'ensemble du show.
Je n'ai pas pour habitude d'aimer les nouveaux morceaux en live mais au fur et à mesure que le concert passait, je rentrais de plus en plus dedans. Comme son prédécesseur, Homo Nihilis m'a l'air après une seule écoute en live d'être un album crescendo qui gagnent en qualité plus les titres avancent.
Le son était suffisamment bon pour apprécier le concert mais les mélodies des guitares (notamment celle d'Hugo) avaient du mal à se faire entendre. Bien que ce n'était pas le meilleur show que j'ai vu de Fatum Elisum (il aurait fallu un petit « Dancer Of Spirals » pour ça), je ne suis pas prêt de revoir le groupe dans une telle formule d'une heure trente donc je ne boude pas mon plaisir et j'ai hate de revoir tout ce beau monde en ayant digérer Homo Nihilis d'ici là.
Setlist :
The Pursuit of Sadness
The Twilight Prophet
Homo Nihilis
East of Eden
The Horeds Of Nebulah (Reprise de Darkthrone)
Funeralium
Première fois que je vois nos légendaires doomsters sur scène. J'aime bien le groupe mais je n'ai jamais eu la flamme comme je l'ai pour Ataraxie avec qui ils ont pourtant deux membres communs : Fred et Jonathan. Pourtant, ce samedi 5 novembre, j'ai eu le déclic. Dès le démarrage de « Hang These Bastards », que je ne connaissais absolument pas et pour cause, il s'agit d'une nouvelle composition, je me suis mis à bouger la tête frénétiquement comme si j'étais moi même hypnotisé. Il faudra un problème technique sur la fin du morceau pour que je reprenne mes esprits. Mais à peine les premières notes de « Funeralium » apparurent que mon autisme reprit de plus belle. Sur cd, je n'ai pas été convaincu plus que cela (ai-je vraiment donner sa chance à cet album ?) mais en live, ce n'est pas du tout pareil, la puissance du son avec deux guitares mais aussi deux basses vient vous souffler littéralement. Ceux qui n'avaient pas de bouchons ont du avoir les oreilles qui ont sifflées toute la nuit.
De la torture Funeralium ? Mes couilles! C'est sublime et en live ça prend une toute autre dimension. Le final du standing de la doublette « Nearly The End » - « Let People Die » aura fini par m'achever (Beaucoup n'ont pas tenu jusque là). On rentre chez soi incapable de dire plus de deux mots et on essaie de se remettre de ses émotions, c'est aussi simple que ça.
« The stench in your coffin sums up your whole life. »
Setlist :
Hang These Bastards
Funeralium
Deceived Idealism
First Century Ineptia
Nearly The End
Let People Die