Raismes Fest 2008 - Jour 1
Château de la Princesse d'Arenberg - Raismes
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Il y a des endroits en France, où on ne va quasiment jamais, mais lorsqu'on y va, on s'y sent bien et on est content d'y retrouver et d'y redécouvrir l'environnement. On y est bien au point de s'y sentir un peu chez soi, vous voyez de quel genre d'endroit je parle ?
La ville de Raismes, dans le nord, fait partie de ces endroits, surtout aux abords du château de la Princesse d'Arenberg, où à lieu chaque année, comme depuis 10 ans maintenant, le Raismes Fest.
Le Raismes Fest soufflait ses 10 bougies cette année, et a sorti le grand jeu : rien de moins que Saxon et Gamma Ray en tête d'affiche, respectivement samedi et dimanche.
Arrivée à 10h30 pour s'installer tranquillou au camping, qui comme d'habitude est sur le site du fest. Une fois la tente montée, les campeurs sont invités à quitter le site afin que tout soit fin prêt pour l'ouverture des portes à 13h30.
On se fait une petite bouffe en attendant, et arrive enfin l'ouverture des portes. Nouveauté par rapport aux années précédentes (enfin il me semble) : le 1er groupe commence 1h après l'ouverture au lieu de commencer quasiment tout de suite.
Ceci nous laisse le temps de découvrir les lieux et ses éternels stands de Merchandising. Ce qui est bien au Raismes Fest, c'est que l'endroit n'est pas aussi énorme que d’autres festivals comme le Graspop ou le Wacken (ou encore un autre festival Français que je n'ai pas envie de nommer hum...), ce qui rend le tout convivial et bon enfant, voire familial (oui les organisateurs font très bien leur job mais ils sont aussi fifous, même plus, que les festivaliers), bref on rigole bien à Raismes comme dirait l'autre.
Première surprise du Fest : j'ai la joie de constater que les labels Possessed by Metal et Infernal Kommando sont représentés dans ce Metal Market, ce qui aura ravi les Blackeux tel que moi (et qu'est ce que j'ai encore claqué comme thunes cette année...). Mais ils n'y a pas que les Blackeux qui seront contentés car il y en a réellement pour tous les goûts : du néo au
Black en passant bien entendu par le Heavy, Hard Rock, Death (Holy Records y est bien implanté maintenant) et Gothique.
A part les stands musicaux, on y retrouve de quoi manger et boire (et la bière était bien meilleure que l'an passé, ça fait plaisir), ainsi qu'un stand propre au festival, qui propose, par le biais d'une tombola, de gagner 2 guitares, 5 tee-shirts et 2 pass pour le Metal Female Voices Festival.
Voila maintenant que le tour d'horizon est fait, place à la musique !
Les hostilités commencent donc à 14h30, sur la scène découverte avec Ace Out.
Ace Out : par Arntor
La scène découverte porte bien son nom, mis à part Excalibur, Niflheim et Amartia je ne connaissais absolument rien et Ace Out ne dérogeant pas à la règle je suis aller découvrir ce groupe dans la joie et la bonne humeur.
"Ce n'est pas banal" est la première chose que je me suis dite, en effet le Raismes Fest étant un fest d'orientation plutôt métallique, il fallait oser ouvrir avec ce petit groupe de rock énervé, dont le flow rapper du chanteur s'approchait parfois de la Drum'n'Bass. Mais les petits gars ne se sont pas laissés démonter par une bande de chevelus avides de bière et nous ont délivré un set plein d'énergie et de bonne humeur. Des musiciens qui en veulent et qui jouent avec le sourire, il n'en fallait pas plus au public pour faire bon accueil à Ace Out. Bonne petite surprise dans l'ensemble, je n'écouterai pas sur CD, mais si ils passent dans votre coin, n'hésitez pas à aller les découvrir.
Sammsara : par Arntor
25 minutes plus tard, on laisse place au gagnant du tremplin Jump'in Raismes Fest sur la grande scène :
Sammsara.
Groupe de Metal plutôt lourd et sombre qui nous vient de Bourgogne. On comprend vite ce qui les a fait mériter de gagner : ils sont très pros, semblent avoir une bonne expérience de la scène et maîtrisent bien leur set. Musicalement parlant il y a deux chanteuses (dont une jouant de la basse), qui alternent voix douces et plutôt jolies avec de bons petits cris sur certains passages. Le petit défaut étant que les voix des 2 chanteuses se ressemblent trop à mon goût, ce qui enlève l'utilité d'en avoir 2.
Durant le set, ce seront surtout les demoiselles qui feront le show tandis que les autres musiciens plus concentrés sur leurs instruments resteront un peu en retrait tout en ayant une certaine présence.
Chose inévitable lorsqu'il y a de la gente féminine au sein d'un groupe de Metal, il y a toujours un gros lourd pour gueuler "à poil!"... comportement que je ne supporte pas, même si c'est pour "délirer", c'est un manque de respect (bon après c'est différent lorsque c'est gronibard ou un groupe de chevelus virils qui jouent, dans ce cas là c'est drôle). Mais bon la bassiste aura gentiment remis la personne à sa place, et il n'y aura pas eu d'autre dérive du genre durant le show.
Herrschaft : par Arntor et Aghahowa
- Retour sur la scène découverte où nous attends un groupe appelé Herrschaft. 3ème groupe du Raismes Fest et encore une fois on est surpris : du metal electro teinté de Black. Si je ne m'abuse, c'est une grande première pour ce style au Raismes Fest. Je ne cache que le style ressemble à Count Nosferatu Kommando : voix ultra saturée, guitare tranchante et sonorité technoïde. Le son est bien trop fort ce qui gâche un peu le set, mais dans l'ensemble ça se laisse écouter. Un peu répétitif tout de même sur la fin, et la voix était à mon avis un peu trop "industrialisée".
- j’arrive sur le site du Raismes Fest, juste le temps de prendre quelques photos d’Herrschaft et le set est déjà fini. Je n’ai pas vraiment pu évaluer ce groupe, mais le peu que j’ai vu me fait dire que ce n’est pas pour moi.
E-Force : par Arntor et Aghahowa
- Le 4ème groupe de ce samedi sera la première grosse claque du fest. : E-force, n'ième groupe d'Alex d'Agressor. Ben c'est du Thrash Old-School qui botte le cul, comme je les aime. Ca sent la bière, les cheveux longs, la fête, le headbanging et l'imagerie Satanik qui donne un coté malsain à ce type de musique. On pense à Venom en écoutant, et on prend son pied, aussi bien auditivement que visuellement. Les mimiques du chanteur ainsi que son masque de démon en début de set auront parfaitement collé à la musique.
Il manquera tout de même un petit quelques chose, qui nous forcera à garder les pieds sur terre et nous empêchera de nous lâcher à tous les niveau... je ne saurais pas dire quoi, un petit manque de patate sans doute.
En contrepartie on pourra apprécier pleinement le talent des 2 guitaristes qui maîtrisent leurs instrus.
- Pour moi aussi, E-Force a été une sacrée découverte scénique. Je connaissais le line-up, composé de 2 noms pas inconnus du Metal : Eric Forrest (ex-Voivod) et Alex d’Agressor en tant que guitariste live.
Après un début convaincant, où Forrest a fait une entrée masquée (voir photo) remarquée, E-Force a déployé son thrash bien sympathique. Les quelques extraits que j’avais écoutés ne m’avaient pas autant marqués, mais là, le groupe se transcende sur scène.
Une bonne surprise donc, même s’il existe beaucoup mieux dans le style. Un groupe a revoir en salle à la prochaine occasion.
Dream Lost : par Arntor et petit bout d’Aghahowa
- On nous a présenté ce groupe comme étant influencé par la vague prog. et notamment Dream Theater... Eh bien effectivement, c'est du Dream Theater, mais en moins connu. Les mecs sont super technique, ont un son énorme, des mélodies bien prog, un bassiste qui joue sur une 6 cordes. Autant dire que j'ai bien apprécié, je me suis même demandé ce qu'ils faisaient sur la scène découverte, ces gens ont toutes les capacités requises pour jouer sur la grande scène. Leur musique en prendrait même plus d'ampleur... Peut être dans quelques années, qui sait ? En tout cas j'attends avec impatience qu'ils reviennent jouer dans le coin.
- Ce groupe a réalisé une bonne performance, faisant même vibrer le public, qui s’est lancée dans des chenilles pits (photos). Un bon souvenir !
Glyder : par Arntor et Aghahowa
- Place maintenant à un groupe qui semble attendu : Glyder. Honnêtement, ce groupe m'a plu, mais je ne sais pas quoi en dire de plus. J'ai passé un bon moment à écouter (de loin) ce groupe, mais une fois partie, c'était presque oublié, ils ne m'ont rien laissé de marquant. En même temps passer après E-Force et Dreamlost... pas évident, à revoir donc.
- Glyder jouait ensuite sur la grande scène. Ce fut un show sympathique et de qualité, avec, on le sentait, une touche irlandaise qui fait que ça semblait différent de n’importe quel groupe de heavy/hard rock anglais. Le frontman Tony Cullen, en particulier, prenait beaucoup de plaisir sur scène, en dépit du temps pluvieux et froid. Vous me direz, ça les connaît les irlandais…
Là encore, un groupe à revoir.
Setlist :1) Die Or Dance – 2) Sweets – 3) Colour Of Money – 4) Playground For Life – 5) Stargazer – 6) Weather The Storm – 7) Shadow – 8) Love Never Dies – 9) PUP (Pretty Useless People) – 10) Gamblers Blues
Excalibur : Par Arntor et petit bout d’Aghahowa
- Pour la petite histoire, Excalibur est un groupe du Pas-De-Calais fondé à la fin des années 70 et qui semblait avoir un grand avenir devant eux, cependant le groupe split en 1987 et ne donne plus de signe de vie jusqu'en 2007, année durant laquelle ils décident de se reformer. Voila un groupe que j'attendais et que j'étais content de voir sur l'affiche du Raismes Fest. En tant qu'auditeur de vieux Hard / Heavy, il me fallait voir ce groupe absolument, d'autant plus que c'était leur premier concert depuis leur reformation (enfin je crois).
Comme souvent c'est le cas, le groupe, du moins le concert, n'est pas à la hauteur des attentes : problème de son (une des deux guitares inaudibles) et seul Black semble s'amuser alors que les autres jouent sans grande conviction.
Bon après, c'est du Excalibur, le style a mal vieilli, les interventions de Black sont comment dire... vraiment Old School ("fan de metal j'ai besoin de ton énergie !"...), Ça fait rire les plus jeunes, mais ça fait plaisir à entendre et à voir. Pour situer un peu le genre, on pourra citer Killers qui ont la même attitude ("longue vie au Metal") et pratiquent le même genre.
Cette dose de Old-School mérite bien une bière !
- J’ajouterais juste qu’il y avait un jeune qui arborait fièrement une épée gonflable en plastique, au nom d’Excalibur dans le pogo (photo). Elle a presque durée jusqu’à la fin de soirée (Saxon a eu raison d’elle hahaha).
Inactive Messiah : par Arntor et Aghahowa
- C'est en m'abreuvant que j'entends la présentation d'Inactive Messiah sans y prêter attention plus que ça... mais mon oreille se tend lorsque le groupe commence à jouer : metal extrême, un peu de sympho et une voix Black Metal. Bon je vais devant la scène pour voir ça de plus près. Effectivement c'est un groupe plus ou moins Black Metal Sympho. Décidément, le Raismes Fest est éclectique cette année. J'accroche bien le début du set, mais ça fini par tourner en rond. Je me lasse un peu et je décide d'aller faire le tour des stands.
J'aurais tout de même retenu quelques bon morceau et bouger la tête, mais ils n'auront pas réussi à me faire adhérer à leur musique.
- Les ayant vus déjà 2 fois en première partie de Vader et de Septic Flesh cette année, je savais à quoi m’attendre : un jeune groupe dans le style de Septic Flesh (origine grecque faisant) qui a une bonne marge de progression. Ils dénotaient sur l’affiche du Raismes Fest, du point de vue musique extrême, mais le public jeune a semblé y trouver son compte (voir photo dans le pit, et la boue qui est apparue après).
Cette fois-ci, c’était avec un temps de jeu conséquent (55 minutes) qu’Inactive Messiah a pu défendre ses chances. Et bien, je dois dire que ça m’a moins plu qu’en salle et j’ai trouvé la petite heure de jeu un peu longuette. Reste que ça m’a amusé de voir S.A.S De L'Argilière, chanteur de Misanthrope, gérant de Holy Records, et manager du groupe grec, prendre des photos sur le côté du groupe et du public. Une distraction comme une autre, qui semblait dire qu’Inactive Messiah ne m’a pas séduit cette fois-ci.
Setlist :1) Intro – 2) Soulless – 3) Sing – 4) Pain – 5) Showdown – 6) ??? je n’ai pas reconnu – 7) Lord Of Lies – 8) Be My Drug – 9) Theatrical World – 10) Like An Endless Lament
Virus IV : par Arntor et Aghahowa
- Pas vu pour cause de "on sympathise avec des gens sur le site du fest et on boit un verre". Mais ce que j'ai entendu avait l'air sympathique. Groupe de metal à voie féminine qui a la pêche. A voir dans une petite salle à mon avis.
- Virus IV m’a plutôt bien plu ! Ils ont présenté une musique progressive avec une touche de southern bien plaisante. Ce groupe franco-belge (en fait, c’est l’inverse, mais je ne sais pas comment on dit… Belgeo-français ? …) à chanteuse, a des musiciens au passé, on peut le dire, assez prestigieux : Samuel Arkan, le guitariste compositeur, a travaillé avec Uli Kusch (Masterplan), et des membres d’Annihilator, Primal Fear, James LaBrie band, etc.
Magali Luyten, la petite chanteuse, a aussi travaillé sur le même projet avec Uli Kusch, et a posé sa voix sur l’album d’Ayreon (Arjen Lucassen) 01011001 !
C’est surtout cette chanteuse qui m’a impressionné ! Avoir un tel coffre pour une si petite taille, ça en impose. Pour comparer avec des voix qu’on connaît, je dirais, sans exagérer, qu’elle a une voix à la Phil Anselmo, mais en féminin.
La complicité des membres du groupe était évidente, et ils prenaient du plaisir à se produire sur la scène découverte. Une bonne prestation de Virus IV, qui faudra là aussi revoir en salle.
Setlist :1) Frightening Lanes – 2) Behind Me – 3) Silent Arrows – 4) New Karma – 5) Signs – 6) Soulrace
Mass Hysteria : Par Arntor et Aghahowa
- On approche de 19h30, et le Raismes Fest s'apprête à accueillir un autre groupe que j'attendais avec impatience : Mass Hysteria.
Pour des raisons d'orientation metallique de plus en plus extrême je m'étais arrêté après "De Cercle en Cercle", mais je me rappelle les avoir vus 2 fois durant la période "Contradiction" et que leurs performances live étaient énormes. Cette fois encore ça n'a pas manqué, une patate et une énergie hors du commun, un plaisir de jouer lisible sur le visage des musiciens, plaisir non entamé par les petits problèmes de son (les baffles qui se mettaient à émettre de gros craquement en plein milieu des morceaux).
Ils nous auront joué les classique et les morceaux les plus enervés : "Contradiction", "Zion", "Knowledge is Power", "Babylone", "Furia", etc. (aucun morceau de "De Cercle en Cercle").
Ce qui fait plaisir avec les Mass, c'est qu'ils arrivent à faire jumper toutes les générations, du plus jeune, au vieux fan de Kiss, comme quoi... Les Mass nous auront encore prouvé ce soir leur statut : un des meilleurs groupes scéniques en France. Et qu'est ce que ça fait du bien de retomber dans sa jeunesse. Une des meilleures prestations de ce week end.
Bon par contre après je n'adhère pas trop au discours "tout il est beau, tout le monde il devrait se tenir par la main"... mais bon ils ont le même discours depuis le début, ils sont intègres c'est ça qui compte.
- Pour ma part, j’ai aussi constaté la grosse énergie scénique du groupe, avec notamment le leader Mouss qui se donne beaucoup. Le public a vibré au fur et à mesure du show, ça aussi, c’était visible. Il chantait même certains refrains du groupe. Sauf que moi, je me suis fait chier comme rarement j’ai pu l’éprouver par le passé.
Leur musique indus sauce néo/rap me répugne au plus haut point. Rock énervé, certains disent ?
Je ne les avais jamais vus sur scène, et j’aime dans un festival avoir ce genre d’affiche, pour éviter d’avoir à aller en tournée pour voir ça…
C’était l’un des moins bons groupes musicalement du week end. Moi aussi, le discours du groupe m’a bien fait rire. J’ajouterai les boutades du genre : « vous aimez les grands groupes de metal français, vous aimez Gojira (le public : ouaiiiiiii), Dagoba (le public : ouaiiiiiiiiii), Mass Hysteria (le public : ouaiiiiiiiiiiiii) ? Voilà le morceau … Pour vous ».
Ou l’inévitable boutade téléphonée sur « Bienvenue chez les ch’tis », film qui repose sur un bon concept certes, mais qui est très moyen.
Tout est résumé ici… A posteriori, ça me fait bien marrer ce genre de paroles, sauf que je me rappelle de tous les bons groupes français qui en chient pour jouer alors que la soupe, la crème de la crème n’a aucune difficulté. Je fais mon trVe ???
Pas du tout, et heureusement que je me modère.
Niflheim : par Arntor et Aghahowa
- Bon la fête finie, on repasse sur la scène découverte pour un groupe que j'attendais aussi mais d'un autre genre festif : Niflheim.
Les ayant découvert et apprécié lors du Cernunnos Pagan Fest, j'avais hâte de les revoir, surtout la reprise de Manowar ("Kings of Metal"). Niflheim est un groupe de Folk avec en ses rang : violon, violoncelle et percussions diverses. A cela on ajoute une bonne guitare et quelques chopes de bière et tout est réuni pour passer un bon moment. Sauf que la scène découverte est régie par la loi des 25 minutes par groupes, ce qui ne laisse pas le temps de rentré dans l'univers et laisse un peu les gens sur leur fin. Niflheim se sera bien donné durant ces 25 minutes mais sans se lâcher complètement, et grosse déception, ils n'ont pas repris "Kings of Metal".
- Bonne découverte, mais ils manquaient indéniablement de place sur scène pour pouvoir s’exprimer. Comme Arntor, il y a eu aussi le manque de temps. Bref, à revoir avec un temps de jeu plus conséquent et plus de place.
Niflheim étant le dernier groupe jouant sur la scène découverte, les grosses pointures n'allaient pas tarder à débarquer : Y&T et SAXON !!!
Y&T : par Arntor et Aghahowa
- Musicalement rien à redire, c'est du prog au soli qui nous transportent et la musique est envoutante. Mais après tout ces groupes festifs, c'est moins bien passé que ça n'aurait du. Je me lasse au bout de 45 minutes de set, mais je continue d'apprécier à sa juste valeur la performance des musiciens, tellement elle était bonne.
- Pour moi, le show qui m’a fait le plus vibrer du week end (pas le meilleur, mais j’ai eu des frissons). Au Hellfest, je croyais, avec Venom, voir le groupe qui avait joué en France pour la dernière fois, le plus lointain. Et bien non ! Y&T n’avait pas joué en France depuis 26 ans !
Ce n’est pas leur musique qui m’a transporté. Enfin, si, mais c’est leur leader Dave Meniketti, guitariste/chanteur. Je l’ai trouvé magique dans ses solos et son style très personnel, extériorisant son plaisir de jouer d’une façon très intense.
Le son, que dire… Dans ma vie de metalleux, j’ai eu 2 références ultimes en qualité de son (2 registres bien différents, mais un son parfait) : Deep Purple et Immolation. Et bien, maintenant, j’en ai 3 avec Y&T (quoique, Kiss, c’est étonnant aussi).
C’était peut-être un son de circonstance, mais ce soir là, c’était divin : clair, au juste volume, laissant apprécier tous les instruments et le chanteur, n’agressant pas nos oreilles, etc.
Yesterday & Today, s’il reproduit des performances comme celle-là a un solide avenir devant lui. Reste qu’avant le Raismes Fest, je n’avais jamais écouté une seule note de ce groupe. Je pense qu’en CD, c’est trop heavy pour moi, mais je vais tenter quand même l’écoute. Yesterday & Today = Tomorrow!
Setlist :1) Hurricane – 2) Black Tiger – 3) Dirty Girl – 4) Midnight In Tokyo – 5) Fly Away – 6) Meanstreak – 7) Rescue Me – 8) I’ll Cry – 9) Pretty Prison – 10) Looks Like Trouble – 11) Squeeze – 12) I Believe You – 13) Forever
Saxon : par Arntor et petit ajout d’Aghahowa
- Cependant, une petite voix dans ma tête commence à crier de plus en plus fort SAXON, SAXON, SAXON !!!
Y&T se termine, petite pause, on annonce les gagnants du jour pour la guitare, les tee-shirts et le pass pour le Metal Female Voices, et la foule se met gentiment en place pour accueillir LA tête d'affiche : j'ai nommé les grands SAXON !!!
Eh bien ce fut du grand Saxon, à la hauteur des espérances. Un Biff charismatique qui tient bien son public, qui s'amuse avec même ("vous voulez un morceau récent ou ancien ? rapide ou lent ?", "va pour un ancien morceau rapide"). Les musiciens sont au top, ils s'éclatent autant que le public. Les nouveaux titres passent bien, mais ça reste quand même les anciens qui ont plus de succès : "Wheels of Steel"(énorme), "747 Strangers in the Night" , "Crusader", "Denim & Leather", etc.).
Un excellent show, plein d'énergie et ce malgré l'âge, qui aura mis tout le monde d'accord. Son seul défaut aura été d'être trop court.
- Pareil qu’Arntor, une brillante prestation. J’ai d’autant plus aimé que j’ai passé une bonne partie du concert à côté de S.A.S De L'Argilière (Misanthrope) et des membres d’Inactive Messiah, qui headbanguaient, chantaient, le plus fort qu’ils pouvaient, étant manifestement fans de Saxon.
Ainsi s'achève cette première journée. Une journée bien remplie qui nous en a mis plein la vue, les oreilles et les jambes.
En tous cas, la petite bruine nous sera tombée dessus pendant une bonne partie de l'après-midi n'aura empêcher en rien les festivaliers de s'éclater et de faire la fête. Il est temps maintenant d'aller boire quelques verres, de profiter de l'ambiance du site "by night" et surtout... l'ambiance du camping (et ils sont bruyant les campeurs du Raismes Fest quand ils ont un peu picolé... mais ça fait partie du charme).