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jeudi 11 décembre 2014

No Return + Psoriasis + Genital Grinder + Ubik

Batofar - Paris

U-Zine

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Petite affiche au combien sympathique en ce vendredi 10 Mars au Batofar. En effet Les légendes No Return etaient accompagné par deux des nouveaux espoirs du Death Français j’ai nommé : Genital Grinder et Psoriasis. Et si on rajoute a ça un groupe qui ne demande qu’a être connu (Ubik) on obtient une très bonne soirée placé sous le signe de la brutalité.

Un concert sur une péniche ??? J’avoue qu’il y avait de quoi être sceptique, mais une fois rentré à l’intérieur la salle se présente comme classique mais très sympathique. La scène est à bonne hauteur (Pas trop haute comme à la Loco, ni trop basse comme a la Maroquinerie)

Bref a peine le temps de se familiariser avec l’endroit que voila le premier groupe de la soirée : Ubik. Jeune groupe qui compte dans ses rangs le bassiste de Psoriasis qui officie ici au poste de guitariste. Bien que ce soit officiellement le 2eme concert du groupe, ces derniers se montre déjà bien en place, évoluant depuis 3 ans jour pour jour ensemble. Le groupe nous gratifiera de tous les morceaux de sa 1ere démo « Dehumanize Bastard Earth » et le moins que l’on puisse dire c’est que ça défouraille sec. Le chanteur a l’air dans un état plus que second mais ça ne l’empêchera pas de placer ses lignes de chants monstrueuses comme sur la puissante « Shai Ullud ». Son chant varie entre le guttural, le crié et le porcin, il dispose donc d’une belle palette. Le batteur même si il semble avoir quelques difficultés sur certains blasts fait tout de même bien son travail a l’instar des deux gratteux.
Après une très petite demi-heure les parisiens laissent donc leur place…Mais Ubik est un groupe a suivre de très près

Et à ma grande surprise ce sont les bouchers de Genital Grinder qui prennent place. Bon inutile de dire qu’avant même le début du concert j’étais conquis et ça n’est pas la prestation de ce soir la qui me fera changer d’avis. Encore une fois malgré un son plus que mauvais (du moins sur la 1ere chanson « Phlebectomie » le groupe aura mis tout le monde d’accord. Et ça n’est pas l’avant première de deux nouvelles chansons « Urban Chaos » et « Zombie From Hell » qui fera changer le public d’avis. Bst se montre encore une fois énorme en matière de chant notamment sur l’intro de « Forgiven Dead » ou il poussera des hurlements à vous glacer le sang. La set list est donc logiquement axé sur leur deuxième album qui devrait sortir incessamment sous peu puisqu’il est en cours de mixage, pas moins de 7chansons sur 11 présentés ce soir la seront présentes sur « Pathologic Disorder ». Le groupe terminera par ce qui est l’un de leur titres phares, la gargantuesque « Pro Death ». Mais ça n’était que le début de la fin…

Arrive Les chirurgiens de Psoriaisis qui comme a leur habitude sont habillés d’uns veste verte type hôpital maculé de sang. L’intro est tout simplement jouissive, Dr Skalp mimant le bruit d’un electro-cardiogramme avec sa guitare. Et c’est parti pour plus d’une demi heure de boucherie, a tel point qu’au bout de deux chansons le docteur demandera au public « de tracer une ligne imaginaire de se rentrer les uns sur les autres aux quatre coups de charleston du batteur Pr.Purulence ». Le public sera au rendez-vous tout au long de l’intervention de nos médecins favoris, la gente féminine n’étant pas en reste. Les barbares Parisiens nous joueront quasiment l’intégralité de leurs deux démos a l’exception il me semble de l’énorme « Penisectomie ». Mais qu’importe le public répond plus que présent. Au final donc Psoriasis remportera le prix du pit le plus agité et confirmera qu’il est un groupe a voir pour le coté scénique non négligeable et a écouter pour leur énorme potentiel…

La soirée est sur le point de s’achever mais il reste toute de même a apprécier la prestation de la tête d’affiche de la soirée : No Return
Avec un line up complètement remanié, le groupe pris place dans le Batofar vers 22H15 pour près d’une heure de Thrash Metal a la sauce Française. Et ça rend plutôt bien, Moreno le nouveau chanteur chargé de prendre le relais de Steeve Petit parti depuis dans Zuul Fx reprend a merveille le rôle qui lui a été attribué, Jiu le nouveau bassiste semble plus qu’a l’aise avec son instrument.
La set list quand a elle est logiquement axée sur le dernier méfait du groupe avec notamment « Utopia », « Don’t Judge Me » ou encore l’énorme «One Day »
Malgré la bonne volonté du groupe le public ne semble pas totalement présent, C’est d’autant plus dommage car Moreno est dans un grand jour. Mais le groupe continue son job jusqu'à la fin, il ira même jusqu'à ressortir du fond des placards « Vision Of Decadence » un morceau vieux de 16ans. Pris par le temps le groupe devra malheureusement faire l’impasse sur certains morceaux prévus comme « Memories » ou « Holy Money »

Au final cette soirée fut une franche réussite sans être pour autant sold-out. Le son fut globalement bon (excepté les premiers morceaux de Genital Grinder) et la bonne ambiance fut au rendez-vous…