Sequoia
Iwo et Karim
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Les Perpignanais de Sequoia était de retour dans la capitale en ce mois d'Août, afin de clôturer leur mini-tournée. U-zine en a donc profiter pour s'entretenir avec 3 des membres de la formation d'emocore, au café Montmartre, le tout arrosé de demis de bière "hors de prix par rapport à la Pologne".
U-zine.net : On va commencer l’interview avec la question la plus bateau, mais sachant que vous n’êtes pas encore le leader mondial de la scène emocore, pouvez-vous vous présenter ?
Iwo (chant) : Sequoia est un groupe de 5 personnes, 5 individualités. On joue du hardcore avant tout. Si tu veux plus coller un style musical, disons qu’on joue de l’emo, un truc qu’on écoute pas mal en ce moment un peu partout. On a commencé à jouer de la musique ensemble il y a 8 / 9 ans, environ, dans différentes formations, ce qui fait qu’on a l’habitude de jouer ensemble au sein de différents groupes. Et on a formé Sequoia il y a 3 ans à la suite du split d’un précédent groupe.
Vous avez signé sur Eternalis Records, un petit label qui commence à recruter de plus en plus de groupes, que vous apporte t’il jusqu’à présent ?
Karim (guitare) : De la joie et de la bonne humeur !
Vincent (bassiste) : L’amour et la paix dans le monde !
Iwo : C’est avant tout l’histoire d’une rencontre avec Quentin, d’Eternalis Records. Et le label nous apporte énormément de choses, surtout au niveau promotion où il se bouge vraiment pas mal. C’est grâce à lui qu’on a réussit à être sur le sampler de Rock Sound et à être chroniqué sur plein de magazines. Il a fait à fond des envois dans tous les sens et on lui doit toutes nos retombées médiatiques. Et c’est lui qui gère toute la distribution du CD…
C’est pas plutôt Overcome qui s’occupe de votre distribution ?
Vincent : Si, c’est avec Overcome. En fait, c’est lui qui a gérer ça avec Overcome. En fait, nous on a enregistré le disque et lui s’est occupé de tout ce qu’il y a autour.
Iwo : C'est-à-dire pressage, distribution, promotion !
Et en terme de ventes, ça donne quoi ?
Karim : Bah on va bientôt avoir un disque d’or, je crois !
Iwo : D’ailleurs, je pense que Dimanche on va passer chez Drucker (rires). Mais disons que pour notre style qui est assez underground, c’est pas mal, même si on ne connaît pas les chiffres précis. Mais ça se chiffre à peu près à un peu plus de 500.
Vincent : 600.
Iwo : Mais je pense que pour un premier mini CD, on peut être assez satisfait.
Votre musique est assez influencée par la côté Ouest Américaine, c’est du à la similarité de temps avec Perpignan ?
Iwo : On a une super théorie la dessus, c’est que Perpignan, c’est un peu la Floride et Marseille, c’est un peu New-York. (rires) New-York, c’est None Shall Be Saved et la Floride, c’est le soleil !
Non, je ne sais pas, il doit y avoir un petit lien.
Vincent : Ouais, sûrement.
Bon et pour être plus sérieux, lorsqu’on écoute votre Ep, on pense à des groupes comme Poison The Well ou Shai Hulud. Avez-vous été bercé par ces groupes dès votre plus jeune âge ou c’est assez récent ?
Iwo : On les a beaucoup écouté, mais pas qu’eux. Ne serait-ce que du point de vue du hardcore que ce soit de l’intense, du brutal, du New-York, du old-school. Maintenant, on fait de l’emo car on n’arrive pas à se cantonner dans une seule émotion et l’emo, c’est intéressant justement car tu peux exprimer de la joie comme de la colère et tu ne restes pas bloquer sur une seule émotion, une seule couleur. C’est vraiment ce qui nous bottait ! Maintenant, c’est vrai que c’est un premier mini CD que nous venons de sortir et c’est vrai que nos compos n’ont pas encore toute la personnalité qu’on voudrait leur donner, mais à l’usure, on trouve un peu notre style et les dernières compositions qu’on a écrites depuis la sortie du MCD sont un peu plus personnelles.
J’allais y venir un peu plus tard, mais votre prochain album sera donc plus personnel ?
Iwo : Je l’espère.
Karim : Quand on l’a enregistré, c’étaient les premiers morceaux qu’on a écrit.
Vincent : C’est le premier jet.
Karim : Voilà c’est ça, et petit à petit, ça va se faire tout seul.
L’emo actuellement, c’est la musique qui monte, surtout en Angleterre. Pensez-vous que cet engouement passera les frontières jusqu’à la France ?
Iwo : Je pense que ça a déjà passé la frontière. Je pense même qu’à la limite, on aurait du sortir notre album au moment où on a commencé à composer nos morceaux car au moment où il est sortit, c’est arrivé un peu trop tard par rapport à cette vague, si on réagit en terme de mode.
Vincent : Je pense que c’est en bonne partie, enfin pas tout, une grosse vague commerciale dans l’emo en ce moment et ça, ça vient mais ça va passer à un moment où à un autre. Quand je parle de trucs comme ça, ça n’a rien à voir avec Poison The Well, Shai Hulud et les groupes comme ça.
Ouais, vous voulez parler de groupes tels que My Chemical Romance ?!
Karim : Exactement, les Thrice et compagnie.
Iwo: Et c’est marrant car ça transparaît dans tous les styles que ça soit même dans la variété française avec des petites mélodies. Tiens, je me plains et ça parle de ruptures.
Karim : Bah ouais, le dernier Jenifer il est vachement emo.
(rires)
Iwo : Ouais… Même dans notre musique, ça se ressent un peu ce genre d’influences.
Vincent : La musique de lover devient un peu à la mode, il faut ensuite arriver à faire la différence entre la musique underground et celle de lover !
Enfin, le style emo n’est pas non plus à la pointe de la mode actuellement en France !
En cœur : Non, non !
Et pensez-vous pouvoir tirer votre épingle du jeu ?
Karim : Ca n’est pas notre but. Nous n joue ce genre de zic avant cette explosion.
Iwo :Poison The Well on connaît depuis très longtemps, avant même la réédition. On s’est pas vraiment posé la question, est-ce que notre style allait plaire ou non…
Ce n’était pas du tout le sens de ma question ! Je voulais dire par là, profitant de cet engouement, pensez-vous pouvoir passer un cap supérieur ?
Iwo : Si ça peut fonctionner, tant mieux.
Karim : En même temps, on n’a pas de mèche, ni de vans à carreaux, ça risque de poser problème !
Iwo : C’est vrai, j’ai coupé ma mèche en plus donc je ne sais pas si on peut continuer à dire qu’on fait de l’emo !
Karim : C’est quand même vachement sur l’image.
Iwo : Enfin, Karim n’a pas de mèches mais il a une casquette ! (rires)
Et puis, Vincent à la tristesse d’avoir les cheveux bouclés, donc il n’aura jamais de mèche.
Vincent : Quelle tristesse, j’ai gâché ma vie (se touchant les cheveux).
S’en suit un délire sur les mèches et le nouvel gel Garnier qui ne serra pas retranscrit car du fait du trop grand bruit dans la salle et dehors, je ne suis pas sûr de qui a dit quoi (sic)…
Ce soir, c’est la seconde fois que vous jouez à Paris, vous appréhendez ?
Karim : Non, non ! Ca nous tarde même ! La dernière fois s’est vraiment bien passé.
Vincent : J’espère juste qu’il va y avoir du monde.
Iwo : A chaque fois on est un peu curieux, c’est un moment d’excitation, et de curiosité. On se demande s’il y a des gens qui vont venir ou non, s’ils vont apprécier ou non.
Vincent : Comme à chaque concert, en fait.
Iwo : C’est un petit peu la surprise à chaque fois qu’on joue à Perpignan, à Toulouse ou à Montpellier. Même si c’est vrai qu’aujourd’hui on joue à Paris, puisque c’est énorme. Mais on n’appréhende pas de manière négative, c’est le bonheur !
Vous avez fait quelques dates en tête d’affiche, ce n’est pas trop dur de tenir un set avec 7 titres en poche dont une courte instrumentale ?
Karim : On en a une petite dizaine.
Pourtant je ne vois que les 6 de l’EP et Invisible Soulmate ?!
Karim : Il y en a deux / trois autres qu’on a composé depuis…
Iwo : Et encore un morceau qu’on a pas enregistré de la même période que l’EP.
Karim : Nous, on ne cherche pas à jouer en tête d’affiche, on arrive, on nous dit de jouer en dernier… A la limite, on préférerait avoir un groupe plus connu au-dessus de nous.
Vincent : Ca fait deux ans et demi qu’on joue, mais on n’a pas la carrure d’un groupe de tête d’affiche. C’est vrai que niveau morceaux, on n’a pas un set de une heure, ça c’est clair.
Iwo : A l’heure actuelle des choses, on a une dizaine de morceaux. Après, sur cette tournée, notre batteur n’a pas pu se libérer donc on a pris le batteur d’un groupe qui s’appelle Blood And Sweat et qui n’a pu apprendre que 9 morceaux. Mais à côté de ça, on est en train de composer des nouveaux titres, ce qui fait qu’au total on peut arriver à 12 / 13 morceaux si on prenait le temps de répéter et de faire des concerts.
D’ailleurs, vous pouvez m’en dire un peu plus sur ces nouvelles compos ?
Karim : (après une hésitation collective) Non, c’est secret ! (rires)
Vincent : Non, c’est un exclusivité.
Iwo : Ca change un peu, c’est un peu plus personnel, un peu moins metal et voilà.
Au niveau des compositions, on essaie à chaque fois d’aller plus loin dans l’intensité et dans l’émotion afin de faire des choses de plus en plus profondes. Après, il y a 45 façons d’y arriver, mais le but c’est de trouver notre son à nous et d’aller chercher ce qu’il y à l’intérieur de nous et le faire exploser.
Et vous sortirez plutôt un album entier ou un maxi CD ?
Iwo : en fait, on se tâte encore. On aimerait bien sortir un album… Pas un concept album, mais un album qui soit vraiment cohérent, qui soit vraiment notre style, vraiment un produit fini qui soit cohérent du début à la fin. Car notre maxi, c’est une compilation de nos premiers morceaux montés de façon hétérogène. On aimerait donc bien avoir un album qui soit assez béton, mais il y a également la question financière. Aura-t-on les sous pour enregistrer 10 titres d’ici peu.
Karim : On va essayer de sortir un truc avant, un split sûrement.
Avec quel groupe ?
Karim : On ne sait pas encore.
Iwo : On a des idées mais pour l’instant rien n’est fixé.
Vincent : En fait, c’est une idée qui nous ait passée par la tête il y a quelques jours.
Iwo : Mais ce qui est sûr, c’est qu’il faudra qu’on réenregistre quelque chose assez vite car si tu ne sors rien, les gens ont tendance à t’oublier.
Vous êtes encore relativement jeunes, ce n’est pas trop compliqué de concilier vie professionnelle, personnelle et Sequoia ?
Iwo : Si carrément ! C’est la mort. D’un point de vue des répétitions, on galère pas mal.
Vincent : Déjà, on habite tous dans des villes différentes, Montpellier, Toulouse et Perpignan… Donc c’est déjà assez chaud pour répéter car chacun à plus ou moins sa vision du groupe et n’a pas les mêmes horaires. Que ça soit les études, ou le travail… Il faut trouver un compromis. Mais au final, on s’en sort et c’est le principal.
A ce moment, Vincent est appelé à descendre dans la salle et doit donc quitter l’interview…
Votre site Internet n’est pas du tout à jour ! Comment expliquez-vous cela alors qu’aujourd’hui, Internet est un vecteur de communication primordial ?
Iwo : Oui (rires). En fait, on a eu de gros problèmes avec le label qui s’occupait du site Internet. On a été très exigeant du point de vue de la communication et surtout du visuel, donc Quentin d’Eternalis a un petit peu pété un câble (rires).
Karim : Nous-même on a du mal à se mettre d’accord sur des trucs, ce qui fait que ça prend vachement de retard. Là on s’était dit, pendant la tournée, on va en parler dans le camion, et on n’en a pas parlé une fois (ndr : le soir de l’interview était la dernière date de la tournée de Sequoia). Donc on en a encore pour deux mois !
Iwo : Il faudrait qu’on trouve un webmaster qui soit très gentil et très patient et qui voudrait bien nous faire ça gratuitement. On a déjà des contacts et des choses sont en cours, mais vu qu’on n’habite pas tous dans la même ville, il faut qu’on se capte tous sur MSN pour que le projet plaise à tout le monde. Et on a vraiment du mal à se mettre d’accord.
Mais là, c’est même pas une question de design. Que ça soit les news ou les dates de tournées, rien n’est à jour ! J’ai découvert votre passage par Paris sur un forum !
Iwo : Vu que le webmaster à lâcher l’affaire, on n’a même plus moyen de faire des mises à jour sur notre site. C’est dommage parce qu’on a énormément de gens à remercier sur toute la tournée, de reports qu’on pourrait faire, lâcher des photos et compagnie.
Karim : Allez, bientôt, bientôt… D’ici un an…
Iwo : Sinon, au pire, il faut aller sur notre page Myspace.
Vous avez des projets de tournée vu que rien n’est inscrit sur votre site ?
Karim : On aimerait bien retourner en Pologne, on en revient là. C’était trop trop trop bien !
Iwo : On a fait les meilleurs concerts de notre vie !
Vous avez fait les premières parties de Vader ?!
Vincent : Non, non ! Seulement de groupes catho intégristes, c’était pas mal (rires). Plus sérieusement, c’était excellent. On était en tête d’affiche, on devait tourner avec un groupe italien qui s’appelle Unfall, mais ils ont annulé récemment donc on était tout seul à tourner en Pologne et c’était vraiment génial.
Karim : On a eu plein de contacts pour revenir et on espère vraiment revenir.
C’est assez étonnant de voir un groupe d’emocore tourner en Pologne, terre du death metal !
Karim : Ouais. Sinon, je ne connais pas trop de groupes hardcore mis à part Sunrise. C’est vrai qu’en plus, on n’a pas vraiment joué avec des groupes hardcores.
Iwo : Il y a une grande tradition hardcore dans l’Ouest de la Pologne. Tous les gros groupes somme Snapcase, avant de passer par chez nous, ils font toujours une escale en Pologne. Avant même l’explosion d’Internet, il y avait énormément de lettres entre la Pologne et les Etats-Unis. Peu après la chute du mur de Berlin, il y a pas mal de groupes Américains qui sont venus jouer dans le pays !
Karim : Il y a vraiment une grosse scène là-bas. Il y a du monde au concert, ils sont très positifs.
Iwo : Ils se lâchent dès le premier morceau.
Bien plus qu’en France, donc ?!
Karim : Largement !
Iwo : Malheureusement, à de plus en plus de concerts, les gens sont blasés, ils regardent, ils t’écoutent et il n’y a pas vraiment cet enthousiasme qui est propre à la scène hardcore et non à celle du metal. Et là-bas, on était vraiment dedans, d’autant plus que c’est mon pays d’origine, donc ça fait vraiment plaisir !
Vous allez être servi ce soir car les Parisiens sont réputés pour être blasés !
Karim : Ouais, ils sont assez exigeant. La dernière fois qu’on avait joué, ils avaient été réceptifs. Tout le monde nous avait dit, à Paris tout le monde reste les bars croisés ou alors il va y avoir des bastons dans le pit ! C’est vrai qu’on avait une mauvaise image, mais ça ne correspondait pas du tout à la réalité.
Iwo : Pour revenir à ta question, on a quelques petits projets de tournée en Italie, car on a quelques contacts là-bas et à force de tourner un peu partout, on se fait des contacts avec des agences de booking. Donc on va bientôt reprendre les routes, mais il faut que ça colle avec nos plannings respectifs.
Saviez-vous qu’il existe un groupe d’alternatif / indie / rock basé à Chicago qui s’appelle Sequoia ?
Iwo : Ouais, mais on a plus le visite sur purevolume qu’eux…
Karim : Et on a plus de friends sur myspace (rires).
Iwo : C’est pour ça qu’il y a écrit Sequoiafr que ça soit sur Pure Volume ou My Space, sinon ça va direct sur la page des autres, mais je crois pas qu’on soit les seuls…
Karim : On aime bien ce groupe, j’ai écouté et bien aimé !
Iwo: Il y a un groupe de rock qui s’appelle aussi Sequoia, Sequoia Rock je crois et c’est un groupe de reprise de country !
Karim : On espère jouer avec eux un jour et faire un plateau avec tous les groupes qui s’appellent Sequoia
Iwo : Ou alors qu’avec des noms d’arbres ! Ce serait intéressant…
J’ai lu dans une interview que vous vomissiez souvent pendant les concerts, c’est toujours d’actualité ?
(rires des deux protagonistes)
Iwo : Je vais laisser parler Karim qui est le principal intéressé…
Karim : En l’occurrence, c’était moi et le batteur, mais on s’est entraîné pour ne plus le faire et c’est fini.
Iwo: il faut toutefois précisé que ce n’est pas du tout parce qu’on boit.
Karim : Non, non… Nous on ne boit pas (regardant fixement son demi de bière posé sur la table) (rires).
En fait, on mangeait avant les concerts et comme on saute et qu’il fait chaud, car c’est un effort physique, maintenant c’est fini… On mange après !
Mais c’était pendant le set ou après ?
Karim : Non, non, c’était sur scène ! J’avais ma petite bourse à côté de moi et je faisais ça discret.
Iwo : C’est déjà arrivé qu’entre deux morceaux, comme il y a avait le sans fil (ndr : guitare sans fil), on s’est fait Merde, il est où Karim ? Il est parti vomir !. (rires)
Karim : Une fois, je suis même allé dans les toilettes d’un bar avec le sans fil, vomir proprement…
Iwo : Histoire d’être respectueux envers les gens qui nous accueillent !
Si vous deviez dresser un bilan de l’aventure Sequoia depuis 2002 ?
Iwo : Je pense que c’est surtout la courbe financière est très représentative (rires).
Karim : Bah, le bilan, trop trop de bons moments et on espère que ça continuera.
Iwo : On a rencontré énormément de personnes intéressantes, que des choses positives. On n’a pas connu de grosses, grosses crasses vu qu’on essaie d’être le plus sincère possible. Après, c’est une question de contact avec les gens. Faut que ça se lance et faut continuer, ne pas s’arrêter là où en est, toujours chercher plus loin, repousser nos barrières, nos limites. Mais c’est vrai que ça ne vient pas comme ça, c’est le fruit de 10 ans de collaboration à travers différentes formations, ce qui nous a permis d’établir des relations un peu partout, de mieux nous connaître, c’est ce qui a fait Sequoia et ce qui a créer notre son. C’est le fruit de tous ces efforts là, voilà !
C’est à ce moment que débarque Fabien quelque peu en retard…
Vous voulez rajouter quelque chose ?
Iwo: On te remercie pour cette interview et on espère que le concert de ce soir va super bien se passer !
Karim : Et qu’on va pas vomir ! (rires)
Iwo: Et que les gens surtout vont passer un bon moment comme nous on va en passer un !
Vincent est de retour également, malheureusement, après la fin de l’interview…
Merci à Iwo, Karim, Vincent et Fabien pour leur gentillesse ainsi qu'à Quentin.