Team Horns Up

Compte groupé de la Team Horns Up, pour les écrits en commun.

Comme nous vous l'annoncions il y a quelques semaines, nous serons présents au Damnation festival à Manchester (Angleterre) les 3 et 4 novembre prochains. Ce festival indoor, un des plus grands d'Europe, a une particularité : celle de parvenir chaque année à faire venir des groupes pour des shows ou des sets exclusifs (albums joués en entier, etc.). Un évènement qui, de toute évidence, mérite amplement le détour jusqu'aux rives de l'Irwell.

Alors pour vous motiver davantage à prendre vos billets, ou vous faire saliver encore plus pour les détenteurs du précieux sésame, on vous a concocté une liste de 6 sets à ne manquer sous aucun prétexte lors de la journée du samedi 4 novembre 2023 !

Unearth | Khemmis | Deadguy | Ahab | Maybeshewill | Electric Wizard

Unearth
Pins & Knuckles Stage - 14h55

Michaël : Je sais, je suis pénible avec Unearth. Je vous en ai déjà parlé dans un article dédié et à peu près à chaque festival où passe le groupe.  Il faut dire que celui-ci combine tout ce que j'aime dans ce metalcore du début des années 2000 : des riffs mélodeath rapides, des breakdowns un peu bête mais pas trop, des growls bien dynamiques et, surtout, un soin apporté à ce que les compositions sonnent bien en live. Le groupe a toujours été très constant dans sa carrière et est rarement sorti de ce qu'il fait à merveille. Et au sommet du groupe, on retrouve l'album The Oncoming Storm qui contient banger sur banger. Et vous savez quoi ? Le groupe va jouer cet album en intégralité au Damnation Festival. Donc si tu as envie de mosher sur le final de « The Great Dividers » ou sur les passages en sweep picking de « Zombie Autopilot », direction Manchester pour ce show unique !

Khemmis
Pins & Knuckles Stage - 13h35

Michaël : Longtemps, les Américains de Khemmis se sont tenus loin de mes playlists habituelles. Il faut dire qu'initialement, le groupe officiait dans un doom metal somme toute assez classique, loin d'être mon genre de prédilection. Seulement voilà, à tout le moins depuis la sortie de Desolation en 2018, le groupe a ouvert ses horizons vers le heavy metal pour devenir la parfaite combinaison entre les deux genres. D'une part, l'omniprésence de leads, de soli, voire de mélodies entrainantes ; de l'autre, un son gras, lourd, et une propension à ralentir le propos pour mieux l'asséner. Le groupe étant très rare en Europe, c'est avec un immense plaisir que l'on ira s'enjailler devant des perles comme « Isolation », « Sigil » ou bien encore « A Conversation with Death ».

Deadguy
Holy Goat Stage - 18h45

Michaël : Trois EPs et un album entre 1994 et 1996 puis plus rien. En dépit d'une carrière pour l'heure très limitée, le groupe a été une influence pour toute une génération de groupes. Les natifs du New Jersey sont en effet vus comme les précurseurs du mouvement metalcore / mathcore, antérieurs même à des groupes comme The Dillinger Escape Plan. Le genre de pépites old school dont raffolent les metalleux en tous genres. Alors, nécessairement, quand un groupe aussi influent et n'ayant quasiment jamais foulé les planches en Europe débarque de ce côté de l'Atlantique pour célébrer sa reformation (laquelle date de 2021), il est difficile d'imaginer rater cette prestation. Cela justifie même de faire le voyage jusqu'à Manchester.

Ahab
Eyesore Merch Stage - 20h20

Di Sab : Vrai plaisir que de retrouver les Allemands à l’affiche du Damnation Festival. Le combo mythique de funeral doom est hyper rare en France, il a sorti un album phénoménal cette année et les deux concerts qu’il m’a été donné de voir étaient vraiment réussis. De fait, votre serviteur attend avec impatience de boire la tasse Ahab. Ce nom à l’affiche fait complètement office de plat du pied/sécurité. Je sais à quoi m’attendre, je sais ce que je vais avoir. Ce sera grand, profond, immersif et aqueux. Vite, plus que quelques dodos avant de monter à bord. 

Maybeshewill
Eyesore Merch Stage - 22h

Di Sab : Maybeshewill est l’archétype du groupe de cresendocore, et pourtant ce qu'il fait du bien ! À l’instar de God is an Astronaut, la recette est hyper simple, elle est connue de tous et utilisée à mauvais escient, mais les Anglais ont ce petit quelque chose de magique qui les fait ressortir du lot. Est la juste utilisation des synthés ? Leur façon de déclencher leurs breaks ? Difficile à dire, mais difficile de ne pas être marqué par I was Here for a Moment …  (non je ne vais pas écrire le titre en entier désolé). En tout cas, nous sommes en droit de nous attendre à un instant où le fragile et le majestueux dialoguent. Un dernier souffle avant la chape Electric Wizard.

Electric Wizard
Pins & Knuckles Stage - 22h55