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Rubrique Necro #9 : Lunar Chamber, Pestifer, 200 Stab Wounds, Ephemeral, Warfuck...

jeudi 1 juin 2023
Team Horns Up

Compte groupé de la Team Horns Up, pour les écrits en commun.

L'actualité en matière de death metal a été riche ces deux derniers mois, surtout dans la scène underground. Alors on a décidé de vous concocter, avec l'équipe, un petit panorama de ce qui s'est fait de marquant (en bien ou en mal, au demeurant) dans la scène death et ses sous-genres. Bonne lectures à tous et à toutes !

Groupes évoqués : Lunar Chamber Toxic Volcano Pronostic| Ephemeral  | 200 Stab WoundsPestifer | Warfuck Dark FloodBloodrust Phlebotomized

Lunar Chamber – Shambhallic Vibrations
Death/doom progressif – USA (20 Buck Spin)

ZSK : Lunar Chamber, trio américain composé de membres ayant déjà de la bouteille dans des formations peu connues par chez nous, ne mange pas de pain au premier abord. Mais le logo, la pochette, la signature chez 20 Buck Spin… la hype monte. Et arrive bien vite dès la première écoute de cet EP, Shambhallic Vibrations. Au programme ? Houlà… un sacré menu entre death, doom, techniques, progueries et diverses autres variations, avec une liste d’influences longue comme le bras. La nouvelle dinguerie tech-prog obscure comme l’underground américain sait si bien produire ?

Si l’on peut penser au départ à un nouveau disciple de Blood Incantation, Lunar Chamber se distingue plutôt par un aspect nettement plus lumineux. Si l’on retrouve une voix bien rauque, des compos techniques sautillantes, des blasts et une habituelle basse fretless, les Américains se démarquent bien vite grâce à des envolées plus mélodiques, avec a la clé de longs solos très astraux qui évoquent un Mithras. Au sein de longs morceaux (presque 7 minutes hors intro et interlude), la musique de Lunar Chamber tournoie et tournoie encore, frôlant le chaos mais restant accessible et contrôlé, sans partir dans des délires psychédéliques.

Il y a alors de quoi faire avec « Spirit Body and the Seeing Self » et « The Bodhi Tree », deux pièces passionnantes entre assauts techniques et atmosphères travaillées. Mais ce n’est rien à côté de ce qui est le final de Shambhallic Vibrations, le fleuve « III. Crystalline Blessed Light Flows… From Violet Mountains into Lunar Chambers », qui atteint presque 13 minutes ; et qui étonne par le biais de son départ très funeral doom avant une seconde partie particulièrement épique et gracieuse (avec du chant clair en sus). Ce qui est déjà une grosse variation de son death technique de base et autant dire que Lunar Chamber est très prometteur. Le hype-o-mètre est très élevé, c’est presque cliché sur le fond comme dans la forme mais ce premier jet de Lunar Chamber en vaut la chandelle !

 

Toxic Volcano – Sulfuric Ash Asphyxiation
Death metal – Australie (Rassilon Records)

Pingouin : Alors qu’on avait presque arrêté d’attendre l’annonce du 1er album d’Ageless Summoning, l’Australie a eu la gentillesse de nous gratifier d’une petite sortie death metal à garder dans un coin de la tête dans les mois qui viennent. On peut donc patienter avant le premier album de nos nouveaux britanniques préférés (le 21 juillet chez Dark Descent) en écoutant le premier EP de Toxik Volcano, sorti chez les ultra-underground Rassilon Records.

Je me permets d’appuyer la comparaison avec Ageless Summoning, parce que globalement c’est la même chose : du Morbid Angel worship, période Formulas Fatal to the Flesh/Gateways to Annihilation. Les quatres titres de l’EP sont composés à 60% de blast beats débiles, à 30% de riffs mid tempo où la basse assourdit tout, et à 10% d’un growl caverneux qui rappelle naturellement Steve Tucker. Si vous aimez Bolt Thrower, et même la période Deathhammer d’Asphyx y a de grandes chances que ça vous plaise.

Et puis alors j’aime bien les groupes de metal extrême qui ont une obsession thématique qu’ils pressent sur une discographie toute entière : par exemple les britanniques de Slugdge ont trouvé leur filon des limaces et autres gastéropodes, eh bien là Toxik Volcano semble prêt à resucer sur deux albums et trois tournées l’univers des volcans en éruption, des gaz toxiques et du magma en fusion. C’est du Haroun-Tazieff-core et franchement on mérite bien ça. D’ailleurs si la longueur de ce bref EP vous laisse frustré, Toxik Volcano a déjà une démo bien sympa au compteur (même si le son est plus amateur), et le maigre roster de Rassilon Records comporte quand même quelques trucs vraiment cool, comme la discographie gore et grasse de Meatfist.

 

Pronostic – Chaotic Upheaval
Death Technique – Canada (Autoproduction)

Storyteller : On ne va pas revenir sur le nom du groupe, Pronostic, qui ne ravira que les fans du PMU, j’en suis sûr. On va plutôt s’apesantir sur ce qui fait de ce groupe canadien une valeur sûre à suivre avec ce deuxième album Chaotic Upheaval. En plus de ses liens avec les grands noms du moment (on ne citera que First Fragment et Cryptopsy pour certains guests), le groupe a réussi à faire la synthèse de tout ce que nos cousins d’Amérique savent faire de mieux. A commencer par cette foutue basse qui claque sur tous les morceaux, elle apporte un groove tellement distinctif comme sur « Indefinite Continuity » ou sur « Waves », chanson instrumentale bourrée de shreds bien sentis.

Bien sûr, la sensibilité technique est présente. Que ce soit dans le son ultra équilibré et propre, dans lequel les instruments se distinguent sans effort, que dans l’écriture qui sait tirer parti de toutes les nuances de l’extrême. Les blasts sont bien présents, on ne se retrouve pas face à un album qui se pose des questions : « Bare And Wretched » se balance entre parties musclées et mélodies à la limite du heavy. Il y a des petites touches exotiques : deux titres en français « Conclusion Impromptue » et « L’Impureté Globale », titre qui déroule une bonne dose de la brutalité du groupe tellement il est intense. Evidemment, si l’on porte attention à la diction, au phrasé en français, ces chansons ont une touche totalement différente, même si cela reste de la nuance.

On note ici et là quelques touches de clavier pour polir l’ambiance encore un peu. Même si vous aurez compris que les personnes ciblées par ce disque sont les metalleux qui aiment l’alignement de notes de guitares à gogo et les basses qui groovent et qui ambiancent les morceaux. Il y a beaucoup de shreds et dans des morceaux de quatre minutes environ, ils s’insèrent dans un mouvement gouverné par l’efficacité. Je vous parlais de synthèse, ce serait plutôt un concentré musclé. C’est la raison pour laquelle Chaotic Upheaval est indispensable !

 

Ephemeral – Tower of Silence
Death pour fans de hardcore – USA (DAZE)

Raton : Le label du Connecticut DAZE est surtout réputé pour sortir la crème du hardcore métallique de voyou et j'en parle d'ailleurs très régulièrement dans les Bagarres. Mais cette fois, ils ont mis en avant un EP de death metal, en l'objet du second Ephemeral, Tower of Silence. Toutefois, ils ne s'y sont pas trompés, le death metal du groupe floridien a de quoi plaire aux fans de mid-tempo et de breaks musclés (en plus de contenir des membres de Be All End All et Domain). Ephemeral regarde autant du côté de Bolt Thrower (« Eoness' Call ») que de Gatecreeper (sans la HM-2) avec un death sourd, menaçant mais groovy. Le chant profond et cassé ajoute à cette ambiance étouffante et belliqueuse. Chose amusante : le groupe cite aussi le groupe parisien Drowning comme une de ses principales influences. Alors sortez un vieux débardeur de votre placard, pratiquez vos spin kicks et lancez vous dans l'écoute des cinq titres de Tower of Silence.

 

200 Stab Wounds – Masters of Morbidity
Death metal – USA (Metal Blade)

Pingouin : Premier EP du groupe de Cleveland après leur premier album, Slave to the Scalpel (2021, Maggot Stomp, on en parlait dans le troisième épisode de cette jolie rubrique). Depuis ce succès critique le groupe a signé chez Metal Blade, et nous tease depuis quelques semaines un deuxième album, avec notamment cet EP deux titres, « Masters of Morbidity » et « Fatal Reality ».

Le death metal de 200 Stab Wounds est plus que jamais nerveux, électrisé par une basse martiale et une vibe thrash dans l’enchaînement fulgurant de riffs à la tronçonneuse. Qualifiés de slam death depuis leurs débuts, 200 Stab Wounds va peut-être changer d’étiquette dans l’underground : terminés les samples de films d’horreur si on en croit ces deux chansons, place à un death metal plus sérieux, dans la veine évidente d’un Dying Fetus. La voix de Steve Buhl est moins tarée que sur Slave to the Scalpel, mais son growl est toujours aussi incarné : c’est le jeu quand ton métier c’est de crier dans le micro, il faut savoir jouer sur la longueur. Thématiquement on reste sur un schéma classique : du satanisme sauce ketchup comme on aime.

Moins sautillant qu’il y a deux ans, mais toujours aussi inventif, 200 Stab Wounds est un groupe qui grandit, et c’est un plaisir de se dire que ces deux titres ont de fortes chances de se retrouver dans le deuxième album du groupe, qu'on attend avec impatience.

 

Pestifer– Defeat of the Nemesis
Death metal – Belgique (Debemur Morti)

Storyteller : Après trois albums, le groupe Belge Pestifer nous propose un EP de cinq titres, Defeat Of The Nemesis. Fidèles à David Caryn, qui s’occupe de leurs artworks depuis leur premier album, on retrouve l’esprit du groupe dans cette nouvelle production, avec son aspect post-apocalyptique futuriste. Côté son, le death metal ressort avec panache de cet EP, un death d’une grande densité avec des références comme Morbid Angel qui viennent immédiatement à l’esprit.

Ce qui est plaisant sur Defeat of the Nemesis, c’est la qualité de l’écriture. Il est bien évident que le groupe n’a pas un son moderne et froid, on sent le gras du death déborder de partout, mais il n’enlève rien à la composition soignée. Ecoutez à quel point les parties de guitares sont comme des voix multiples avec chacune son mot à dire. Le mix rend honneur à ses parties bien distinctes qui donnent une épaisseur incroyable aux titres.

Les titres s’étirent sur plusieurs niveaux, avec pas mal de brutalité et des blasts bien sentis comme sur « Defeat of the Nemesis », plutôt musclé. Mais Pestifer ne s’arrête pas là, car les soli sont là, celui de « Elysium » est un must, les passages plus heavy, et une certaine recherche musicale. On trouve des passages sur lesquels on sent que le groupe a voulu prendre des risques comme le départ de « Draconian Daemon », très technique ou encore sur les breaks plus déconstruits et surprenants. On comprend à quel point le groupe ne s’enferme pas dans un genre de composition. Il a des fondamentaux death metal, c’est certain, mais il sait flirter avec les limites aussi.  

Bien sûr on en veut plus, quatre titres et une petite instrumentale, c’est court, mais Pestifer a su se rappeler à notre bon souvenir avec Defeat of the Nemesis et c’est déjà franchement une bonne chose.

 

Warfuck – Diptyque
Grindcore – France (Autoproduction)

Sleap : Lorsqu’on évoque Warfuck, on a toujours du mal à se dire que le groupe n’a « que » douze ans d’existence tant il a marqué le paysage grindcore hexagonal au fer rouge. Arrivé bien après la première vague des Blockheads, Inhumate et consorts, le duo lyonnais est parvenu à se hisser parmi les figures de proue du genre aux cotés de Whoresnation et d’une poignée d’autres. Une ascension amplement méritée puisque la musique de Warfuck n’a de cesse de se perfectionner au fil des sorties. Un grindcore chirurgical qui se fait encore plus véloce qu’auparavant. En effet, sur ce nouvel effort intitulé Diptyque, le groupe a choisi de corser sa formule : raccourcir les morceaux pour en caser un plus grand nombre. L’auditeur se prend donc une vingtaine de missiles grind supersoniques en pleine tronche sans aucun foutu répit ! La densité et la précision sont telles qu’on a l’impression d’entendre un quatuor voire un quintet, mais c’est bel et bien un simple duo guitare / batterie. Impressionnant ! Les murs de blasts millimétriques laissent parfois place à quelques breaks hardcore (« Fimencer », « Unlocky »…) ou riffs death grind accrocheurs (« Pansemental », « Tribious »…), mais ce n’est que pour repartir de plus belle. Je mets juste un bémol sur la dernière piste bizarrement rappée pour clore l’album, mais à part ça c’est encore un sans-faute !

 

Dark Flood – Illusion of Light
Death metal mélodique – Finlande (Autoproduction)

Michaël : La dernière fois que Dark Flood avait fait parler d'eux, c'était en 2014 lors de la sortie d'Inverno, leur dernière galette. Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas le combo finlandais, ils évoluent dans un death mélo assez progressif, très mélodique et bourré de claviers et parlent surtout de... la mort. Rien de très original de ce côté là. En revanche, j'ai toujours apprécié ce genre de mariage entre un death mélo pur jus (riffs dynamiques, nappes de clavier, mise en avant des guitares) avec des tendances à glisser vers un power très Sonata Arctica (comme le démontre le titre « Rain Settlers » repris ci-dessous). C'est frais, c'est fondant, c'est sans prétention mais cela marche très bien. Pour les amoureux de death mélodique très mélodique, plutôt mid-tempo, vous devriez trouver de quoi vous sustenter ! Et puis bon, c'est toujours un plaisir de supporter des groupes qui, en dépit de leur ancienneté (créé en 1996 avec seulement trois albums au compteur !), suivent leur chemin quoi qu'il arrive.

 

Bloodrust – At Glory's End
Death metal old-school – Îles Malouines (Archaic Sound)

ZSK : Quand on vous dit que le metal est partout. Il y en a même… aux Îles Malouines (Falkland Islands en VO), lopin de terre de l’Atlantique Sud aux 3000 âmes, contesté entre le Royaume-Uni et l’Argentine. Pour le coup, Bloodrust est le seul groupe de metal des Malouines référencé sur Metal-Archives et en plus, c’est un one-man band. Donc bon, il n’y a pas trop le choix, et ça sera du metal extrême. Bloodrust qui d’ailleurs en est à son troisième album en 4 ans, excusez du peu. Enregistré sur place, avec toutefois l’aide d’un bassiste de session basé à Bristol tandis que mixage et mastering ont été réalisés en Allemagne.

Mais alors quel style de metal extrême produit-on aux Malouines ? Bloodrust a choisi la voie d’un death old-school mais pas n’importe lequel, celui de Bolt Thrower, influence qui semble largement revendiquée. Un death gras, rouleau-compresseur, avec une voix mi-rauque mi-éraillée est au programme, avec pas mal de variations de tempo malgré tout. Un death pas si bête et méchant, qui laisse finalement s’échapper pas mal de mélodies (avec des guests pour les leads, dont le producteur allemand Dominik Hellmuth… mais aussi Ol Drake de Evile), même si la mélodie était plutôt l’apanage du précédent album A Legacy Of Vengeance. At Glory’s End est un peu plus frontal mais non moins intéressant.

Il n’y aura rien de surprenant à l’écoute de ce troisième méfait de Bloodrust, mais pour du metal extrême produit sur un archipel à 400km au large de l’Argentine, c’est une belle curiosité. At Glory’s End - et même les deux albums précédents - sont très bien produits et ce death metal ne sonne jamais comme du fin fond de l’underground. Sans prétention, At Glory’s End est un album franchement efficace, équilibré et homogène, même si cela reste du death de seconde division, à qui il manque un petit plus pour sortir du lot ou même un tube qui mettrait tout le monde d’accord. Un disque sympathique pour un projet qui force le respect, et qui plaira sans mal à tous ceux qui aiment bien écouter du petit Bolt Thrower illustré.

 

Phlebotomized – Clouds Of Confusion
Death metal avant-gardiste – Pays-Bas (Hammerheart Records)

ZSK : Reformé il y a 10 ans maintenant, Phlebotomized ne chôme pas même s’il n’est pas spécialement productif. Clouds Of Confusion est tout de même sa troisième sortie en 6 ans, le véritable retour du groupe batave en bacs s’étant fait en 2018 avec Deformation Of Humanity. Après un EP en 2021 (Pain, Resistance, Suffering), le groupe signe donc un deuxième album… enfin, un quatrième, lui qui avait été actif au cœur des années 90 avec Immense Intense Suspense (1994) et Skycontact (1997). Mais c’est toujours sur ces bases qu’il évolue désormais.

Phlebotomized continue donc à proposer son style de death aventureux des 90’s, entre tradition et modernité, et avec sa particularité propre que sont ces nombreux synthés proposant une ambiance avant-gardiste et même un peu psychédélique. Depuis son retour, le style a été remis au goût du jour mais garde ce fort esprit 90’s dans le fond comme dans la forme, on est pas non plus dans un anachronisme total à la Nocturnus AD mais Phlebotomized pratique vraiment un style hors du temps et des modes. Et avec Clouds Of Confusion, dans la stricte lignée du précédent album et de l’EP, ce n’est pas prêt de changer…

On est donc toujours dans un domaine de death rustre, forcément batave mais sans un penchant suédois à la Bodyfarm ni l’agression d’un Thanatos, porté par une voix typique, assez progressif à sa manière mais sans être vraiment technique, pas mal mélodique aussi mais bardé de synthés presque partout. Il faut aimer mais dans ce style très particulier, Phlebotomized excelle et les 7 (!) musiciens sont inspirés. Clouds Of Confusion n’est pas surprenant, l’EP Pain, Resistance, Suffering était tout bonnement excellent et le groupe ne dépasse pas ce qu’il avait fait précédemment, malgré des structurations atypiques (l’enchaînement de deux morceaux de moins d’une minute), et surtout la présence de deux bangers qui se suivent avec « Destined to Be Killed » et l’enivrant « Pillar of Fire » avec son beau chant clair. Malgré quelques longueurs, un bon album d’un groupe qui a eu raison de revenir, une fois n’est pas coutume.

 

Également dans le radar de la Rubrique Nécro :

  • Horrendous sortira son cinquième album le 18 août prochain chez Season of Mist. Les américains continuent leur virage death prog, en atteste ce premier single, « Ontological Mysterium. »

  • Amateurs et amatrices de death metal lo-fi et de pochettes photocopiées, Caustic Vomit a sorti il y a un peu plus d'un mois une bien jolie démo death-doom. Le très jeune groupe russe ne renie pas ses influences, et fait un bel hommage à Thergothon en reprenant « Dancing in the Realm of Shade ». 

  • Caligari Records continue sa prolifique année : on attend de pied ferme le premier album des allemands d'Hallucinate, et ce single nous fait carrément trépigner d'impatience, voilà qui plaira aux fans de Morbus Chron et de Venenum. Et puis il y a Grotesqueries, one-man band américain, qui sortira và la fin du mois son deuxième album, après un premier exercice très réussi l'été dernier. 

  • Restons dans le monde obscur du death doom et du funeral doom : le dernier Mournful Congregationest encore une fois un exercice référence dans le genre.