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Après avoir tenu le micro pour Wolfsbane ,Blaze Bayley a connu ses heures de gloire pour avoir été le chanteur d’Iron Maiden durant les années 90 jusqu’au retour glorieux de Bruce Dickinson. Le groupe sorti deux albums très en sa présence, The X Factor (avec la géniale « Sing Of The Cross » ) et Virtual XI. Bien que comme ces derniers, il soit très décrié (dur dur de remplacer le grand Bruce), Blaze s’en sortait avec les honneurs et sa voix collait bien avec l’ambiance mystique et orientale de ses deux opus.
Dès son éviction, le gaillard ne perdit pas de temps et à peine neuf après son départ de la vierge de fer, il sort en 2008 son cinquième album nommé The Man Who Would Not Die avec son nouveau groupe, Blaze.
Par rapport à Iron Maiden, qui est mon seul point de comparaison (désolé pour les fans), Blaze est bien plus rentre dedans avec des rythmiques presque Thrash sympathiques mais se ressemblant toutes un peu trop. On est plus proche d’un album de Nevermore que du Heavy traditionnel.
Blaze Bayley est à l’aise dans ce style et ce même si je pense que sa voix collerait beaucoup mieux à un groupe de Doom Epic à la Candlemass car il y a un grain mystique dans sa voix qui sur une musique dans le même genre pourrait faire des ravages comme le monsieur l’a prouvé sur « Sing Of The Cross ». On a quand même à faire avec un grand chanteur mais à mon avis pas employé au meilleur escient.
L’autre problème avec cet album; c’est, qu’hormis l’énorme « Samurai », rien ne ressort réellement de cet album dont les passages sympathiques, qui sont souvent des soli ou des intro de morceaux, sont la plupart du temps détruits par des riffs principaux trop communs et faciles. De ce fait, même si au départ, l’album semble pas mal du tout, la grosse heure de musique passe très lentement. Deux ou trois titres en moins auraient permis à l’album de se laisser plus facilement digérer, sans forcément perdre en qualité.
Les refrains sont également banals et ne remplissent pas bien leur rôle. Seul celui de « Samurai » encore une fois me trotte dans la tête depuis que j’écoute The Man Who Would Not Die mais pour le reste, j’ai beaucoup de mal à retenir.
Autrement dit, sur cet album, il y a « Samurai » qui a tout du titre Heavy complètement irrésistible et le reste qui n’est pas vraiment mauvais mais oscille trop entre du déjà entendu et du pas mal mais trop long. Il lui manque également un grain de folie supplémentaire qui l’aurait fait passer du stade de cd banal à celui de très bon cd du genre.
Pour le coup, je suis bien blasé.
1. The Man Who Would Not Die
2. Blackmailer
3. Smile Back At Death
4. While You Were Gone
5. Samurai
6. Crack In The System
7. Robot
8. At The End Of The Day
9. Waiting For My Life To Begin
10. Voices From The Past
11. The Truth Is One
12. Serpent Hearted Man
