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Le hardrock est un style musical qu’absolument tout le monde connait. Mais connaitre ne veut pas forcément dire écouter ou pour aller ben plus loin encore, vivre. Aujourd’hui ce que nous vivons en tant que nouvelle génération se restreint aux nouveaux phénomènes tels que le metalcore, les nouvelles mouvances deathcoriées, ou bien l’inévitable vague émo et j’en passe… Sans vouloir cracher dans la soupe, il est évident que même si les mentalités et les goûts varient avec le temps, beaucoup de groupes émergeant s’adonnent malgré tout à des genres musicaux bien moins d’actualité et préfèrent de loin jouer la carte du revival. Bien que le phénomène devienne de plus en plus populaire, rares sont ceux qui réussissent vraiment à sortir la tête de l’eau et à proposer quelque chose de vraiment frappant, c’est là où Airbourne entre en jeu.
Cette formation made in Australie c’est avant tout une histoire de famille. L’histoire des frères O’Keefe qui grandirent avec les Rose Tattoo ou bien encore AC/DC. C’est tout naturellement que le ces jeunos décidèrent un jour de faire leur propre chemin et de s’aventurer dans le milieu draconien de la musique. Tout débuta réellement avec la sortie de l’ep « Ready To Rock » qui leur permettra directement de faire les premières parties des Rolling Stones ou bien encore de Motley Crüe, rien que ça.
Avec ce premier album Runnin’ Wild qui s’apprête tout juste à pointer le bout de son nez dans notre vieux continent, ces wallabies sont déjà pressentis pour devenir un groupe majeur de la scène et Lemmy en personne ne tarit pas d’éloges à leur égard, lui qui rabâche sans cesse que le metal d’aujourd’hui « c’est de la merde » est bien content de trouver enfin un digne successeur à son genre musical. Et on ne peut lui donner tors à l’écoute de la flopée de hits constituants ce premier album déjà incontournable.
Et oui, Que de tubes à l’image de l’imparable Stand Up For Rock N’Roll ou bien l’hymne Runnin’ Wild. Tout les ingrédients sont en place pour que la mayonnaise prenne, voix remplie d’attitude, riffs accrocheurs et totalement clichés, style vestimentaire comme d’en temps… non il n’y a rien à faire, la mayonnaise prend bel et bien. Ici le groupe jongle entre influences à la motörhead avec cet aspect ultra carré dans la batterie et cet effet mid tempo entraînant et voix tout droit inspirée d’un AC/DC en passant jusqu’à Rose Tattoo. On passe du très rapide et incisif Girls In Black à du plus posé à l’image de Too Much, Too Young, Too Fast. Dans l’ensemble ça reste varié et accrocheur mais on reprochera quand même un certain relief dans la constance global de la tracklist où certains titres passent plus inaperçus que d’autres.
Produit par Bob Marlette connu pour avoir collaboré avec Ozzy Osbourne et mixé par un Andy Wallace connu pour son travail avec Nirvana, ici le groupe s’est offert les services des plus grands noms de la production pour offrir le meilleur rendu possible à sa première œuvre.
Si Airbourne reste pour le moment un nom parmi bien d’autres pour bon nombre d’entre nous, il est évident que d’ici quelques années voir quelques mois, le groupe s’inscrira dans les esprits comme étant une nouvelle figure de proue de bien des générations. Ces quatre Australiens sont les nouveaux élus du Rock N’Roll.
1. Stand Up For Rock 'N' Roll
2. Runnin' Wild
3. Too Much, Too Young, Too Fast
4. Diamond In The Rough
5. Fat City
6. Blackjack
7. What's Eatin' You
8. Girls In Black
9. Cheap Wine & Cheaper Women
10. Heartbreaker
11. Hellfire
