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Une année seulement après Materia, Novembre reviens avec The Blue, leur septième opus. L'album est arrivé alors qu'on ne l'attendais pas vu l'écart entre ces deux précédentes productions. Mais qu'importe, l'album est là. Novembre est un groupe de métal atmosphérique un peu dans l'esprit gothique d'un Paradise Lost à l'italienne. Depuis sa formation en 1993, Novembre n'a jamais vraiment reçu les lauriers qu'il méritait, trop en retrait par rapport à Katatonia ou... Paradise Lost, alors que la discographie du groupe regorge de petits bijoux.
The Blue est un album soigné, tant dans la composition que la production. Tout est propre et parfaitement mis en forme, grâce à une prod claire mais qui n'oublis pas de mettre en avant la lourdeur lorsqu'il le faut. Oui la lourdeur, puisque Novembre a accentué son coté métal sur The Blue, et cela n'enlève en rien la beauté qui a toujours entouré le groupe, les fans s'y retrouveront toujours. Je trouve en tout cas les morceaux bien plus accrocheurs et puissants qu'auparavant, ce qui apporte beaucoup à la musique du combo italien. Ils n'hésitent pas a accélerer les tempo et à placer quelques passages de doubles par-ci par-là.
Au delà des aspects plus techniques, The Blue, est un concentré de pièces aussi belles que mélancoliques. Nos émotions sont mises à rude épreuves et la chair de poule se profile à plusieurs reprise. Et c'est avec une déconcertante facilité que Novembre nous livre ces petites perles (Nascence). Les passages acoustiques accentuent les passages saturés, et le chant clair donne plus de puissance et de sens au chant guttural. Tout a l'air réfléchis et calculé pour recréer l'émotion chez l'auditeur, et ça marche.
Je vous fait l'éloge de The Blue depuis tout à l'heure, alors pourquoi "seulement" 8 ? Parce qu'il manque un petit quelque chose à cet album, le petit quelque chose qui donne envie de se plonger encore et encore dans cette ambiance contemplative. Ou alors c'est le manque de la marque de génie ou de ZE morceau qui tue. Rien de tout ça dans The Blue, et après un mois à tourner, l'album s'en vas rapidement au fond de notre discothèque en y retournant de rares fois. Dommage car on passe un excellent moment en sa compagnie.
1. Anaemia
2. Triesteitaliana
3. Cobalt of March
4. Bluecracy
5. Architheme
6. Nascence
7. Iridescence
8. Sound Odyssey
9. Cantus Christi
10. Zenith
11. Argentic
12. Deorbit
