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jeudi 2 novembre 2017

Première annonce du Pyrenean Warriors Open Air 2018

Nostalmaniac

Le Max de l'ombre. 29 ans. Rédacteur en chef de Horns Up (2015-2020) / Fondateur de Heavy / Thrash Nostalmania (2013)

Pour la troisième année consécutive, Horns Up est partenaire du Pyrenean Warriors Open Air dont la prochaine édition se déroulera le samedi 15 septembre 2018, toujours sur le site Juhègues à Torreilles (66).

Les premiers noms sont Grim Reaper, Oz et Sign of the Jackal !

Plus d'informations sont à venir.

GRIM REAPER
 
Ames torturées, esprits errants, prenez garde, quelque chose rode dans la plaine, sombre comme une nuit éternelle sans lune, une ombre plane sur vos têtes, sourde, dangereuse, armée d’intentions maléfiques. Etranger, toi qui pénétre sur ces terres sauvages, abandonne tout espoir car la grande faucheuse en a fait son terrain de chasse privilégié depuis maintenant presque quatre décennies. Depuis ce jour où quatre cavaliers de l’apocalypse déboulèrent sur Terre, installant leur camp de base dans la perfide Albion, bien décidés à faire le plus de victimes possible. Leur arme ?... La plus efficace, la plus létale qui soit, un heavy-metal tranchant dans le vif, implacable machine à rythmes stakhanovistes, musique maléfique faite d’énergie communicative, de mots qui évoquent les plus noirs desseins de l’être humain et convoquent tous les chiens de Lucifer en un extraordinaire sabbat maléfique, de riffs étourdissants et de voix diaboliques couvrant toute la gamme de nos sensations pour mieux exacerber nos émotions. Leur but ?... Nous emmener en enfer avec eux, là où coule en permanence un métal en fusion qui vrille nos tympans pour l’éternité. Inutile de chercher une échappatoire, ces redoutables bretteurs, réunis sous l’étendard du Grim Reaper, excellent dans l’art de vous poignarder le cerveau à grands coups d’hymnes accrocheurs, de titres lourds et pourtant fantasques qui s’insinuent en vous et annihilent toute velléité de résistance. Laissez-vous donc faire, ne résistez pas, vous ne feriez qu’aggraver les symptômes, cette envie irrépressible de hurler en meute, ce torrent d’énergie brute qui déferle en vous et vous pousse à bouger frénétiquement bras, corps et tête. A cheval sur les ailes des anges déchus, les voici qui sortent à nouveau de l’ombre pour quérir quelques victimes supplémentaires, quelques âmes perdues de plus à précipiter dans les flammes de l’enfer... Quelque chose nous dit qu’ils n’auront guère de difficulté à en trouver pléthore à Juhègues cette année ! 


 OZ
 
En des temps reculés, loin de l’effervescence de certaines contrées secouées par les vagues successives de la NWOBHM, quelques furieux finnois décidèrent à leur tour de porter le fer brûlant de leurs mélodies martiales au-delà de leurs frontières naturelles. Profitant d’une fort opportune tornade, l’Europe entière fut ainsi projetée dans le monde d’OZ, univers sombre et, parfois, inquiétant, parcouru en permanence par des ouragans décibéliques apte à décoiffer les plus chevelures les mieux accrochées. Une décennie durant, la petite troupe emmenée par  Ape de Martini et Mark Ruffneck parcourut les routes escarpées d’un heavy-metal aux frontières évanescente, flirtant à ses débuts avec le diable avant de revenir sur un chemin plus classique, sans y perdre, toutefois, son efficacité et son intérêt. Cinq albums puissants jalonneront cette période faste - “Heavy metal heroes”, “Fire in the brain”, “III warning”, “Decibel storm”et “Roll the dice” - avant qu’une page de leur héroïque conquête ne se tourne et pousse les uns et les autres à partir œuvrer sous d’autres cieux. Pourtant, jamais leur souvenir ne s’effaça totalement des consciences, de cette mémoire collective où restaient présents leurs hymnes imparables, véritables appels aux headbanging et aux poings levés. Dès lors, il nous suffisait d’attendre patiemment pour qu’une nouvelle tornade nous ramène ces fiers guerriers nordiques. Un peu plus de vingt-cinq ans plus tard, les voici donc enfin de retour avec la même envie de nous asséner quelques puissants uppercuts old-school, pièces maîtresses d’un album, “Transition state”, qui porte si bien son nom, tant il nous fait passer en quelques minutes d’une douce torpeur à une incommensurable énergie. Alors, inutile pour les gentilles fées du sud de nous proposer de repartir vers des cieux plus calmes, maintenant que nous avons retrouvé son chemin, nous restons au pays d’Oz !


 SIGN OF THE JACKAL
 
La nuit, chacun le sait bien, rodent des créatures cauchemardesques, des chiens de l’enfer n’aimant rien tant que se nourrir de nos craintes, de nos secrets les mieux enfouis. Au plus profond de ces ténèbres, là où nos plus grandes frayeurs deviennent réalité, où le pire est toujours possible, règne une grande prêtresse métallique, reine démoniaque à la voix méphistophélique capable d’envoûter n’importe quelle âme, qu’elle soit pure ou non. Accompagnée de quatre démons tout aussi redoutables, elle hante depuis une décennie les plaines italiennes, profitant de toutes les tribunes qui s’ouvrent à elle, parfois même au-delà des Alpes, pour amener de nouveaux adeptes vers le temple du dieu heavy metal. Maniant avec une précision chirurgicale les outils qu’ils se sont choisis pour mener leur bataille, guitares accrocheuses, basse caverneuse et batterie pilonnante, Laura et ses  complices, réunis pour mieux troubler nos sens sous l’innocent patronyme de Sign of the Jackal, multiplient les assauts soniques subtils, mélanges atypiques et complexes de rythmes lourds et de mélodies aériennes, de voix rageuse et d’atmosphères étouffantes. Témoignages insolents de leurs méfaits, “Mark of the Beast”,  “The Beyond” et le bien-nommé “Haunted House Tapes”, traduisent parfaitement cette volonté d’asservir nos esprits embrumés - quoique volontaires pour une telle destinée - en flattant nos bas instincts à grand renfort de heavy metal rapide et puissant. Nul besoin pour eux de se cacher derrière un quelconque artifice, telles des sirènes alanguies sur les berges du Styx, leurs chants suffisent à nous envoûter et nous attirer dans leurs rets, nourriture consentante d’une bête aux crocs de métal hurlant. Alors même qu’est annoncé un nouvel assaut intitulé “Breaking the spell”, nul doute que nous n’accepterons pas de sitôt de rompre le charme et que nombreux nous serons à entonner en chœur, hordes métalliques heureuses de se retrouver, quelques chants démoniaques en compagnie des démons de Sign of the Jackal...

Plus d'infos : https://www.facebook.com/pyreneanwarriorsopenair/

Edition 2017