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Il y a des groupes comme cela… Des groupes dont on a entendu parler une fois en coup de vent et auxquels on ne s’est jamais vraiment intéressé. On se dit « Oui, j’écouterais en profondeur une autre fois » puis on oublie... Toxocara était personnellement de ceux-la !
Et pourtant ! Attiré par les quelques bribes entendues sur Myspace, c’était tout naturellement que je faisais l’acquisition de ce CD et là quel ne fût pas ma surprise !
Attention cet album fait d’ores fait déjà partie ni plus ni moins de mon top de l’année (comment ça on est en mars et il n’était sorti qu’en Janvier ? Rien à faire, je vous dis… IL Y SERA !). Bon déjà premier constat : Toxocara est un groupe néerlandais et quand on connaît mon affection pour la scène batave, inutile de dire que c’est déjà un très bon point. Ensuite de ça, on trouve dans ce groupe un membre de Prostitute Disfigurement et un de The Monolith Deathcult, encore plus intéressant. Puis après on écoute les compos en elles même et là on est pas loin du bonheur absolu.
Du death old school technique (oui maintenant quand c’est joué comme ça, j’aime bien, laissez moi tranquille !), ultra rentre-dedans tout en étant ultra subtil et recherché, un comble. Et pour augmenter encore un peu plus le prestige de l’album, la production nous sort un son digne des plus belles batailles rangées du coté de l’Indochine, de la Corée ou du Vietnam. Et puis ce cd est tout simplement composé de tueries en puissance voilà tout !
Comment ne pas prendre son pied devant l’intro dantesque de « Wake Of The Controversy » ou groover comme un taré sur « Fusillade the Coalescent ». Puis c’est pas tout, parce que mine de rien, ils sont loin d’être cons dans Toxocara. Les paroles sont de véritables hymnes à la guerre, la révolte et le bordel organisé, appuyés de plus par des références remarquables et surtout par le chant d’un Kevin Quilligan qui mérite sacrément. Et vas-y que je growl, et vas-y que je crie le tout en restant compréhensible de surcroît : une véritable performance vocale.
Bien évidemment, un chanteur sans musicien c’est un peu comme une proxénète sans prostituées, ça ramène rien et ça joue dans le vide. Rassurez-vous, la musique est aussi énorme que l’est le chant. D’une technicité à toute épreuve sans pour autant donner dans la démonstration inutile (qui a dit Necrophagist), Toxocara nous montre là que c’est un groupe qui en a méchant et qui n’attend qu’a vous exploser à la tronche façon colis piégé.
Ce « Great Rebellious » est donc tout naturellement à mon goût l’une des galettes à posséder absolument en ce début d'année. Vous verrez, l’essayer c’est l’acheter !
1. Godking
2. The Connate Conflict
3. Wake of the Controversy
4. U-48 (Dive of Death)
5. Among Amon
6. Fusillade the Coalescent
7. The Stories of the Palatinian Succession
8. Maenadic Mausoleum